“Houkoumitna”! ou la “gadgetisation” de la politique en Tunisie

Belle initiative que cette page Facebook qui frise les 10 000 “likes” en quelques jours. “Houkoumitna“, tel est son intitulé. “Notre Gouvernement”. 
Futur gouvernement s’entend. 
 Un vrai bain de jouvence avec des bouilles de jeunes femmes et hommes bardés de diplômes qui font acte de candidature spontanée pour prendre place dans la future formation gouvernementale. 



“Françarabish”, la question linguistique introuvable!

Un Forum Mondial de la langue arabe a eu lieu du 18 au 19 décembre à Tunis. Dans la déclaration finale dite “Déclaration de Tunis”, les participants appellent « les gouvernements arabes à généraliser l’utilisation de la langue arabe dans l’administration, dans tous les cycles de l’enseignement, ainsi que dans les discours officiels aux niveau national, arabe et international ».

Union Européenne, Bas les pattes sur la Tunisie!

Que signifie cet appui au Quartette pour que le “Dialogue National” aboutisse ?
Comment interpréter cette phrase sibylline disant : “nous allons mettre à disposition du nouveau gouvernement tous les instruments dont disposent l’Union Européenne pour aider la Tunisie“…

L’histoire vous a déjà jugé!

Notre fringuant jeune premier ministre, qui fut la surprise de la partie, prolongation du match “Dialogue National”, non seulement a été propulsé par la patronne des patrons, mais cerise sur le gâteau, il fut appuyé par un marathon diplomatique qui a vu l’ensemble des chancelleries faire le forcing pour appuyer leur jeune poulain

Peut-on définir ce qu’est être de “gauche” en Tunisie ?

Une gauche vraiment de gauche ne devrait avoir d’autres préoccupations que d’aider à créer les ponts nécessaires pour unifier le monde des “Laboratores” (les nouveaux prolétaires). C’est à cette tâche que la gauche devra se consacrer pour réaliser la prise du pouvoir par ces derniers.

Les dernières infos de la bataille du troisième âge ou la fable de l’âne patriote

Pour qui roule notre Hamma Hammami? A vouloir occuper plusieurs fonctions à la fois, porte parole du Front Populaire, porte parole du Front de Salut National, homme lige de son propre parti, le Parti des Travailleurs (parti qui devrait, séance tenante, changer de nom puisque l’essentiel de sa propagande est devenue “social-patriote”, en défense de la “patrie”), nouvelle star de la médiacratie, ce dernier est devenu le jouet de tractations qui le dépassent.

Réflexion sur le dernier round de “dialogue national” en Tunisie

La bureaucratie de l’UGTT, en s’engouffrant dans ce dialogue, voulait mettre un frein à cette poussée fiévreuse du monde du travail parce qu’elle craint comme la peste que le phénomène dans la durée ne donnent des idées à ses protagonistes.

« Marx », « Lénine », « dictature du prolétariat »…

Beaucoup de victoires ont été obtenues contre les saigneurs de vie de travailleurs et leur voracité. Des augmentations de salaires, des régularisations de statuts, des aménagements de conditions de travail, des créations d’emplois, même si cela s’est limité au secteur public, bref un monde ouvrier que beaucoup ont tout simplement éliminé de leur langage

Un « machin » censé « sauver la Tunisie »

Nous y voilà. On rentre dans un nouveau « machin » censé « sauver la Tunisie » (et ils sont nombreux les « docteurs Folamour » qui se penchent sur le cadavre qui bouge encore) et on commence par dissoudre le Front Populaire en réclamant de ses militants de « ne brandir  que l’unique étendard » celui qui clamera notre « patriotisme » indéfectible. A cette occasion, il nous faut et c’est une injonction montré clairement « l’image d’un peuple soudé et uni »…

Les vrais dangers qui guettent le Front Populaire

Depuis sa création en octobre 2012 et le formidable élan d’adhésions en son sein de tous les révolutionnaires qui ne voulaient voir la révolution tunisienne confisquée, jamais le Front Populaire n’a été autant menacé de dislocation à cause d’un brouillage de son message initial : « ni Nahdha, ni Déssétéra ».

Un processus de révolution en permanence

Dans notre « Inter-nation » arabe, la révolution entamée durant l’hiver 2010-2011 continue de se développer sous le double effet, d’une crise sociale multiforme dû au fait que l’effondrement de l’ancien système de domination ne s’est qu’en parti réalisé ; cela a permis de laisser un jeu ouvert à toutes les prévarications, les arnaques

Front Populaire ou « Front Démocratique »

Le front n’a pas soufflé sa première bougie, et il n’a même pas encore trouvé son rythme de croisière en se dotant d’une structuration permettant à l’ensemble de ses militants venant d’horizons divers, et dont c’est, pour la majorité d’entre eux, la première immersion dans une activité politique partisane.

Les Patrons Voyous Tunisiens « Délocalisent »

D’après le site « Maghreb-Intelligence », c’est à une véritable saignée de l’économie de ce petit pays, la Tunisie, que l’on assiste. Citant un haut cadre de la Banque Centrale sous couvert d’anonymat, ce sont 1200 patrons/voyous qui auraient ou seraient en négociation avec les autorités marocaines pour « délocaliser » vers ce pays.

Après la Harga, l’immolation par le feu, voici l’émasculation.

Toujours la même semaine ou se déroule cet acte insensé qui dit le désespoir d’une jeunesse coincée entre le risque d’une noyade en tentant la « Harga », le recrutement dans les rangs « jihadistes » , l’immolation tout court

Tunisie : Les mauvais coups de la contre-révolution

Face aux jérémiades de nos « démocrates » qui en bons « théologiens critiques » nous invitent à rejoindre leur « Front Républicain » et de dissoudre notre « Front Populaire », voici un conte de la lutte de classes en Tunisie.

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