Introduction par l’exemple africain aux enjeux de la francophonie pour la France

Le 20 mars fut célébrée la Journée internationale de la francophonie, occasion de nous remémorer que la langue française, la cinquième au monde, est parlée actuellement par 300 millions de personnes, dont la plus grande part se trouve en Afrique. Lorsqu’elle est évoquée, tout le monde pressent confusément que d’innombrables bienfaits sont suscités par l’existence d’une francophonie culturelle (les locuteurs) et politique (l’Organisation internationale de la francophonie qui ne recoupe pas exactement l’extension du français dans le globe). Cependant, une fois cette date du 20 mars passée, les conséquences à en tirer sont systématiquement chassées par la myriade d’évènements alimentant l’actualité, et meurent ainsi dans les limbes de nos esprits sans cesse tourmentés par la course infernale du présent.

La musique, sa portée et l’islam

Chose étrange que cela ! Chose littéralement étrange que de sentir l’extase monter à l’esprit quand, en lisant un texte profond, mettons de philosophie ou d’histoire, une musique (ou une chanson) adoucit au même moment l’humeur tout en impulsant cette excitation de la connaissance dans le sujet qui reçoit simultanément, et la musique, et l’écrit.

Pourquoi je défends le retour d’un service national universel et obligatoire en France ?

Il aura fallu la commission, par des jeunes Français se réclamant de l’islam radical takfiriste, des attentats de Paris du 7 au 9 janvier derniers pour que la question de la réintroduction d’un service national revienne avec force dans les débats. Selon un récent sondage, une large majorité des Français est favorable à son retour. Des députés PS, quant à eux, se sont déjà mis au travail. Ils planchent depuis quelques jours sur le type de service que le pays devrait adopter : service civil plutôt que militaire, durée, fractionnement des moments consacrés à cette obligation pour les jeunes actifs, âge d’incorporation, cycles de formation délivrés à l’occasion. François Hollande, enfin, a parlé lors de sa conférence de presse du 5 février de « service universel ».

Le rôle d’observation de l’occidentalisme islamique

L’occidentalisme islamique1 ne constitue pas seulement un courant de pensée avec prétention ambitieuse à un rang de philosophie. Il est […]

Allah après Auschwitz

Alors que l’on vient de célébrer le soixante-dixième anniversaire de la libération du camp d’ Auschwitz par l’Armée rouge lors de la Seconde guerre mondiale, il est urgent, dans notre contexte, lequel fait suite aux attentats du 7 au 9 janvier derniers qui ont endeuillé le pays, de permettre la réappropriation par tous les Français de la commémoration de la Shoah.

Le vivre-ensemble en France : Débat entre Alain Finkielkraut et Adel Taamalli (Partie IV)

Un débat entre Alain Finkielkraut et un musulman français ne pouvait pas ne pas aborder la question polémique en France du voile. C’est chose faite dans ce quatrième volet que nawaat vous propose.

Le vivre-ensemble en France : Débat entre Alain Finkielkraut et Adel Taamalli (Partie III)

La troisième partie du débat a bifurqué vers le concept, cher à M. Finkielkraut, d’identité. L’occasion d’un riche échange de vues…

Le vivre-ensemble en France : Débat entre Alain Finkielkraut et Adel Taamalli (Partie II)

Alors que la première partie du débat avait été consacrée à la présentation par le journaliste Léopold Saroyan de M. Taamalli à M. Finkielkraut, ainsi que de sa pensée axée sur l’occidentalisme islamique, l’échange s’est consacré à l’islam de France et au concept de l’intégration.

Le vivre-ensemble en France : Débat entre Alain Finkielkraut et Adel Taamalli (Partie I)

La retranscription de ce débat organisé entre Alain Finkielkraut et Adel Taamalli, le 8 mars 2014 dans le domicile parisien de l’illustre philosophe français, devait initialement être publié sur Contrepoints.org, un pure player français. Du fait de causes liées à un conflit interne, la direction de ce site refusa ce qu’il avait décidé au préalable. C’est pourquoi Nawaat a hérité de la retranscription, parce qu’Adel Taamalli y publia, ces derniers mois, un certain nombre de ses textes .

Une critique islamique de la pensée d’Abdennour Bidar (4/4)

A. Bidar déplore que M. Iqbal n’ait pas franchi ce qu’il appelle le seuil, c’est-à-dire la limite entre, d’une part, accorder à l’islam son rôle légal qu’il faut faire évoluer à la lumière de la modernité en réclamant la liberté de l’Idjihad (qui ne serait plus l’apanage exclusif des savants religieux), et d’autre part, une vie spirituelle se séparant totalement et définitivement de l’obéissance à une loi imposée collectivement…

Une critique islamique de la pensée d’Abdennour Bidar (3/4)

A. Bidar se dit avoir été sidéré lorsqu’il découvrit que M. Iqbal affirmait que “Dieu est un égo”, en ce sens, selon lui, que “ce que nous nommons divin depuis des millénaires symbolise l’actualisation, anticipée et à venir, de la pleine puissance d’être et d’agir de notre propre ego”. En d’autres termes, il n’y aurait pas de transcendance divine, dont il est impossible, comme nous l’ont pourtant toujours dit les religions traditionnelles, d’imaginer l’effectivité par notre simple entendement, cette transcendance résidant exclusivement au cœur de l’homme, à son insu et de manière immanente.

Une critique islamique de la pensée d’Abdennour Bidar (2/4)

S’appuyant donc sur Mohammed Iqbal, Abdennour Bidar tente, avec franchise, en toute intelligibilité, et avec un certain succès quand au style d’écriture lui-même, de réactualiser “la conception (de Mohamed Iqbal) de l’être humain et du sens de sa vie radicalement nouvelle parce qu’elle ne serait ni religieuse, ni profane” Le but de cette réactualisation selon le philosophe français ? Trouver une réponse à “une insatisfaction spirituelle fondamentale” ressentie par beaucoup de gens.

Une critique islamique de la pensée d’Abdennour Bidar (1/4)

En s’appuyant principalement sur Mohamed Iqbal, ce philosophe/poète pakistanais du premier tiers du XXème siècle, et quasiment exclusivement sur son ouvrage le plus célèbre, “Reconstruire la pensée de l’Islam” (1934), Abdennour Bidar détaille, dans “L’islam face à la mort de Dieu“, son avant-dernier livre paru en 2010, le sens de cette sortie pour notre époque .

Un sentiment d’absence

Jean-Jacques Rousseau, lorsqu’il disait de lui, dans ses Confessions(1782-1789), que les particularités de son cœur, dès son entrée dans sa vie, le mettant en contradiction avec lui-même, “a fait que l’abstinence et la jouissance, le plaisir et la sagesse” lui ont échappé durant toute sa vie, n’était-il pas, au final, sujet à ce sentiment étrange, qu’il n’aurait su par ailleurs saisir avec clarté ?

France : Proposition d’un mode de désignation de l’Agence publique de vérification

Aux lendemains des élections municipales qui ont vu la percée du Front National se confirmer dans nos contrées les plus profondes, il est urgent que Manuel Valls, nouveau Premier ministre nommé par François Hollande en réaction à la déroute électorale du Parti Socialiste, entame une réflexion sur les garde-fous à mettre en place pour empêcher, qu’un jour, le parti de Marine Le Pen emporte l’élection présidentielle.

Justifications sur la rédaction de l’Approche comparative entre Muhammad, prophète de l’islam, et Nelson Mandela

Récemment, à l’occasion de la mort de Nelson Mandela, j’ai souhaité rédiger un texte par lequel je tentais une approche comparative entre ce grand homme politique et le prophète de l’islam, Muhammad (pbsl), texte paru sur nawaat.org. Au vu des réactions, sinon violentes, du moins opposées au principe même de ce type de travail, j’ai ressenti le besoin de me justifier,

L’existentialisme, un cas pratique d’occidentalisme islamique ?

En reprenant succinctement quelques-uns des principes de l’existentialisme de Jean-Paul Sartre, nous pouvons dire qu’ils sont acculturables à notre propre vision islamique du monde. Cet exercice d’occidentalisme islamique, même s’il n’a pas été exhaustif, doit servir au moins à une chose : fixer notre relation à la pensée occidentale, afin de comprendre l’essence même des sociétés qui en ont découlé.

Le cas Dieudonné, une nouvelle affaire Dreyfus ?

L’affaire Dieudonnée pollue le débat public français depuis plusieurs jours en occupant le devant de la scène. Incontestablement, de manière volontaire ou non, l’envolée politico-médiatique qui la caractérise n’est qu’un écran de fumée captant l’attention du citoyen et l’empêchant de suivre en profondeur et avec sérieux ce qui le regarde le plus, principalement sur les plans de l’économie, du chômage ou du niveau de la dette.

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