Malek Gnaoui 7

Gabès Cinéma Fen : Poignantes frontières à El Kazma

Le festival Gabès Cinéma Fen a fait la part belle à la vidéo, lors de cette cinquième édition, sous la direction artistique de Malek Gnaoui et de la curatrice Antje Ehmann. Neuf vidéos ont ainsi été projetées à l’intérieur de neuf conteneurs, du côté de la corniche de Gabès, à quelques mètres des casemates (bunkers) de la deuxième guerre mondiale.

Exposition : « 0904 » de Malek Gnaoui, sur la pente des archives carcérales

Avec son contingent d’archives d’ex-détenus de la prison 09 avril de Tunis, l’exposition « 0904 » de Malek Gnaoui nous tient en haleine. Si la valeur intrinsèque de ces documents ne fait aucun doute, toute la question est de savoir quelle valeur ajoutée l’artiste a pu en tirer. L’exposition a eu lieu dans le cadre de Dream City 2019, qui s’est tenue du 04 au 13 octobre à Tunis.

Gabès : Exposition « El Kazma », observations vidéographiques

Le temps d’une exposition, un bunker de la deuxième Guerre mondiale peut se transformer en lieu d’art. Cela se passe à la Corniche de Gabès. En les délogeant du cube blanc de la galerie vers l’espace public, « El Kazma », du nom même de ce bunker, réunit une série d’œuvres vidéo, chacune exposée dans un conteneur et apparentée à quelque chose comme un poste d’observation. Initiée par « La Boîte », un lieu d’art contemporain, et commissionnée par Malek Gnaoui, cette exposition collective est organisée en partenariat avec la 3ème édition du Gabès Film Festival qui se tient du 20 au 26 avril 2018.

Malek Gnaoui à Dream City: Immersion mémorielle dans la Prison du 9 Avril

Au cœur de la Médina, à Dar Dey, maison abandonnée depuis des décennies, la mémoire d’un ancien condamné à mort, Naceur, détenu numéro « 0904 » de la prison civile du 9 Avril, surgît pour témoigner de la souffrance humaine et nous inviter à réfléchir l’enfermement et l’absurdité de la peine de mort. Voulant interpeller la mémoire de l’ancienne prison fermée en 2003 et démolie en 2006 à travers ce personnage, Malek Gnaoui, artiste plasticien, se retrouve confronté au silence et à la surdité de l’administration tunisienne. Il choisit alors de se laisser inspirer par les récits d’ex-prisonniers pour créer un espace où images, sons, oiseaux, cages et autres objets embarquent les visiteurs dans une rencontre avec l’homme décédé depuis de longues années dans une cellule individuelle.