Taher Belkhouja dément qu’il y ait eu torture sous le régime Bourguiba

Durant la première journée du congrès « Torture et répression au Maghreb depuis les indépendances », M.Bel Khouja était présent pour témoigner lui aussi. En face, il y avait, entre autres, Sadok Ben Mhenni, Radhia Nasraoui et l’universitaire et militante au sein du mouvement Perspective Zeinab Charni.

Je me préoccupais des quelques bévues. Je ne parlerais pas de torture au vrai sens du terme mais de violence. Et en réalité, en tant que directeur de la Sureté nationale ou Ministre de l’Intérieur, j’étais un membre d’un système. Du temps de Bourguiba, il y avait obéissance, obéissance à un homme qu’on respectait pour son histoire, pour les acquis qu’il a apporté à la Tunisie, pour les challenges qu’il a relevés. […] Il y a une différence entre la torture qui a eu lieu sous le régime Ben Ali, pour des fins qu’on connait, et entre- je le dis franchement-une sorte de discipline (éducation) qui a peut-être dépassé un peu les limites.

Telles étaient les paroles de M.Taher BelKhouja ex-ministre de l’intérieur sous le régime de Bourguiba face à un auditoire constitué de Tunisiens, connus pour le militantisme pour la démocratie, qui ont été torturés jusqu’au point d’envier aux morts d’être morts…

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10Comments

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  1. 1
    Veritas

    Ça y’est l’ère des règlements de compte est ouvert pour faire oublier les vrais problèmes du pays et pour masquer les incompétences du gouvernement a fin de manipuler les orientations de l’opinion publique .

  2. 2
    Laroussi Amri

    j’ai été torturé en 1973-74 au temps de Belkhoja( Ministre de l’Intérieur) et on peut, mes camarades et moi, citer les identités des tortionnaires.

  3. 3
    Veritas

    @laroussi
    Si laroussi et tout ça,ça nous amène ou exactement vous pensez que c’est le moment des règlements de compte,avec tout ce qui se passe c’est déjà assez ou bien vous voulez tombé dans le piège d’ennahda qui cherche à désorienter l’opinion publique des vrais problème pour le quelle est incapable de répondre .

  4. 4
    Femme Rebelle

    @veritas : Il faut faire la part des choses, ceux qui ont torturé leurs concitiyens durant l’ère Bourguiba doivent eux aussi rendre compte devant la justice.Ce n’est pas une diversion,comme tu le laisses entendre,car lorsqu’on est assez conscient, on ne peut aucunement être manipulé ! Ton attitude va à l’encontre des droits élémentaires de chaque être humain, dont celui d’obtenir réparation suite à un préjudice subi et il s’agit ici non des moindres, celui d’atteinte à l’intégrité morale et physique de milliers de Tunisiens,et qui ne peut demeurer impuni devant l’Histoire !
    Imagine-toi un instant à la place de tous ceux et toutes celles qui ont souffert, ainsi que leurs familles…quel serait ton sentiment face à tes tortionnaires en train de faire de “beaux” discours et de pervertir l’Histoire, sans jamais être inquiétés ?
    Non, il ne s’agit pas de réglements de compte mais de rendre Justice à des victimes oubliées dans l’indifférence générale !

  5. 6
    Veritas

    @femme rebelle
    il y’a matière a discussion mais ce n’est pas le moment de mettre tout sur la table en même temps .(je ne parle pas chinois j’espère )

  6. 10
    Laroussi Amri

    Ce n’est pas un règlement de comptes. C’est une affaire qui interpelle les consciences et on ne veut pas que ceci se reproduise dans notre pays. Nous avons un devoir de témoignage, pour les nouvelles générations qui ont le droit imprescriptible de connaitre l’histoire de leur pays, y compris la période de Bourguiba;

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