À l’occasion de la 4ème commémoration de l’assassinat de Mohamed Brahmi, le président de la République, Béji Caid Essebssi, a donné le nom du martyr à la Place d’Afrique, située au quartier du Belvédère à Tunis. Sa veuve, la députée Mbarka Brahmi, regrette, toutefois, la faible volonté des autorités politiques et judiciaires à dévoiler toute la vérité sur le meurtre de son mari, fondateur du Courant Populaire et un des leaders de la coalition du Front Populaire. En même temps, Maître Radhia Nasraoui poursuit sa grève de la faim entamée le 10 juillet en réaction à la levée de la protection sécuritaire permanente de son époux Hamma Hammami, leader du Front Populaire, réduite à un accompagnement lors des déplacements officiels.
Mohamed Nour, 17 ans, victime de la violence policière et de la loi 52
Jeudi 16 février 2017, à Sidi Arfa de Kairouan (Centre-ville), Mohamed Nour Gamgammi, 17 ans, a été arrêté et tabassé par la police chez lui, puis au poste de police. Voulant porter plainte, la famille fait appel à la Ligue des droits de l’Homme qui documente les traces de violences sur le corps de l’adolescent en arrestation. D’après la famille, les policiers usent de l’article 52 pour faire pression et l’obliger à retirer sa plainte. Mardi 21 février, Mohamed Nour entre dans une grève de la faim pour alerter la société civile sur la grave dégradation de sa santé.
Qui présidera l’Instance nationale pour la prévention de la torture ?
L’Assemblée des représentants du peuple a clôturé, tard dans la matinée de ce mercredi 30 mars, l’élection des membres de l’Instance nationale de la prévention de la torture. Contre toute attente, Radhia Nasraoui et Imen Triki n’ont pas été élues par les députés. Selon une source de l’ARP, Radhia Nasraoui a récolté seulement 35 voix sur 165 votants. En tête de liste des membres représentants de la société civile, Messaoud Romdhani et Lotfi Ezzedine membres de la LTDH ont été élus à l’unanimité.
Morts suspectes en détention : le traitement partial et partiel d’Al Hiwar Ettounsi
La mort suspecte de Sofiane Dridi et Kaïs Berrhouma remet la torture et l’impunité à la Une de l’actualité. Sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi, l’émission J8 s’est emparée de ce sujet très sérieux pour nous livrer un traitement médiatique partial et partiel à la mesure du déni général du phénomène tortionnaire.
Sit-in contre la torture : Où sont passés les politiques et les militants ?
Venues de Mallassine, Bab Jedid, Jebal Ahmer, Sidi Hssine et Sijoumi, les familles des victimes sont issues d’une classe sociale très fragile. D’après Radhia Nasraoui, les victimes de la maltraitance policière sont souvent les plus démunis. Elles sont, en majorité, des femmes qui exposent le drame d’un fils, d’un mari ou d’un frère. Leur point commun, selon Emna Guellali, présidente de Human Rights Watch en Tunisie, est l’impunité des policiers qui pratiquent la torture.
التحسّر على عهد بن عليّ: مغالطات خطاب الحنين إلى “رفاه” الدكتاتورية. الجزء الثاني: جمهوريّة الخوف
في هذا الجزء الثاني من الملفّ الذّي تتناول فيه نواة قضيّة التحسّر على بن عليّ، سنستعرض جزءا من الجرائم والإنتهاكات التي ارتكبها النظام السابق في حقّ المواطنين التونسيّين وكيف أحكم التجمّع الدستوري الديمقراطي قبضته على البلاد واستطاع تكميم معظم الأفواه طيلة 23 سنة.
Reportage au tribunal de M’saken : Amina, encore libre de dénoncer
De la jeune fille que tout le monde essayait de raisonner à l’époque de son action Femen, Amina est devenue, en prison, une militante, qui dénonce des cas de maltraitance au détriment de sa liberté. Sera-t-elle désormais prise au sérieux par ses détracteurs et par la justice, qui ne voyaient en elle qu’une provocatrice ?
Radhia Nasraoui : « Aucun tortionnaire n’a été jugé aujourd’hui pour torture »
A l’occasion de la journée mondiale contre la torture, divers évènements ont eu lieu à Tunis pour rappeler à la mémoire collective, que certains tortionnaires de l’ancien régime n’ont toujours pas été jugés et que la pratique de la torture existe encore.
Les Femen et Amina restent en prison
Le procès des trois Femen, venues à Tunis la semaine dernière pour soutenir Amina, a eu lieu aujourd’hui au Tribunal de Première Instance de Tunis. A Kairouan, Amina comparaissait aussi devant le juge une seconde fois. Leur sort n’a toujours pas été fixé et les quatre Femen restent en prison.
« Flask » chez Yaka Editions: Une avalanche d’humour sur pentes sociales vertigineuses…
« Flask » résonne comme une acoustique « physique ». Ceux qui ne connaissent pas encore son nom l’ont certainement croisé, au moins une fois, sur la toile. Comme tous les joyeux trublions de la caricature et du dessin satirique révélés au grand jour aux lendemains des « Dégage » expéditifs…
حصري : تسجيل لحوار مُغلق بين رئيس الحكومة حمّادي الجبالي و الباجي قايد السبسي يوم نقل السلطات
على خلفيّة واقع الحال في تونس تحصّلنا على شريط صوتيّ لحوار مغلق دار بين رئيس الحكومة الحالي حمادي الجبالي و سَلَفه الباجي قايد السّبسي على هامش الّلقاء الذي جمعهما لنقل الصلاحيات و تسليم السلطات يوم الإثنين 26 ديسمبر 2011 في قصر الحكومة بالقصبة.
Taher Belkhouja dément qu’il y ait eu torture sous le régime Bourguiba
Durant la première journée du congrès « Torture et répression au Maghreb depuis les indépendances », M.Bel Khouja était présent pour témoigner lui aussi. En face, il y avait, entre autres, Sadok Ben Mhenni, Radhia Nasraoui et l’universitaire et militante au sein du mouvement Perspective Zeinab Charni.
“La question tunisienne à la veille des élections présidentielles et législatives de 2009” – Journée-Conférence à Science Po Monde Arabe
A la veille de l’ouverture de la campagne officielle pour les élections présidentielles et législatives en Tunisie, et à quinze […]
Me Nasraoui dans la course au Nobel: Alliance sacrée au Front unique
La rumeur ne manque plus de sérieux ; un collectif est d’ores et déjà monté pour la soutenir1. L’aura-t-elle ou non, là, n’est pas la plus importante des questions. La désignation du lauréat se fait au mois d’octobre, soit un mois avant la date de l’élection présidentielle tunisienne. L’agenda du Comité du prix Nobel de la paix ne […]