En Tunisie comme ailleurs, les politiciens aiment à dire que nous vivons dans l’ère du post-idéologique. Pourtant, à y regarder de plus près, c’est bien l’idéologie qui a eu raison du dialogue national, avec un retour à la raison forcé de l’extrême gauche. C’est aussi l’idéologie qui, durant cette même semaine écoulée, permet au pourtant maladroit Livre Noir de devenir un révélateur d’éradicateurs de l’islam politique, à travers les réactions les plus hystériques que le livre de la présidence a pu provoquer.
4 décembre 2013, alors qu’un pays tout entier retient son souffle, suspendu aux conclusions du quartet sur l’issue du dialogue national, les Tunisiens n’ont droit qu’à une déclaration absconse et confuse. Contraint de reconnaître l’échec du dialogue, Housine Abbassi accorde malgré tout un ultime délai dont la durée arbitraire, 10 jours, restera l’une des énigmes d’un feuilleton qui n’a que trop duré.
La gauche face à une candidature de l’absurde
« Derrière chaque grande fortune il y a un grand crime. » Balzac
Voilà 1 mois qu’il n’y a plus eu de pourparlers directs entre les adversaires politiques au sujet du choix d’un Premier ministre. La nonchalance avec laquelle les 3 principaux partis ont tour à tour annoncé cet échec renforce la thèse d’une mauvaise volonté sciemment entretenue afin d’aboutir, à terme, à une cohabitation qui satisferait les appétits de pouvoir des faux dialogueurs, vrais intéressés.
Pourtant, ce ne sont pas les efforts de lobbying qui ont manqué, à Montplaisir, où ont défilé cette semaine les principaux soutiens de Jelloul Ayed : l’Alliance Démocratique et Afek Tounes.
Une interrogation s’impose à la lecture du CV de ce défenseur invétéré du néolibéralisme : pourquoi le Front Populaire ne motive-t-il pas son rejet de la candidature de Jelloul Ayed par la plus évidente des raisons, celle que l’on est en droit d’attendre d’une gauche porteuse des idéaux de la révolution : l’incompatibilité de cet homme du secteur bancaire avec les demandes de justice sociale brandies depuis la révolution de la dignité ?
La réponse se trouve notamment dans l’une des déclarations de Zied Lakhdhar où le leader du Watad se justifiait une nouvelle fois de l’alliance de son parti avec Nidaa Tounes : « Nous estimons que depuis les élections du 23 octobre et l’avènement d’Ennahdha au pouvoir, deux projets de société s’affrontent : le projet d’un Etat civil moderne et celui d’un Etat religieux réactionnaire.
Même si l’on tient compte de l’émotion suscitée par les assassinats politiques dont elle a été victime, en réduisant l’enjeu de l’étape à cette obsession du combat sociétal au détriment total des enjeux sociaux, la gauche radicale est aujourd’hui rattrapée par un choix compromettant qu’avait refusé de faire Chokri Belaïd en son temps : la préservation du « mode de vie » au prix de l’alliance avec d’anciennes forces droitières.
Signé par le Front du salut national mais concocté au siège du Parti des Travailleurs, l’incendiaire communiqué du 4 décembre, étonnant par sa soudaine audace, tente de contourner cette divergence idéologique fondamentale devenue trop visible, en faisant simplement mention de « soupçons d’affaire de corruption » qui pèseraient sur Jelloul Ayed, sans le nommer.
Ce profond malaise, talon d’Achille de l’opposition, il y a lieu de penser que le bureau politique d’Ennahdha en est conscient, tout comme il est conscient qu’un adoubement de Jelloul Ayed par l’UGTT eût été surréaliste.
Se contentant de temporiser jusqu’à ce qu’éclatent au grand jour les dissensions d’un front fragile, Ennahdha avait un boulevard pour accuser le Front Populaire d’être l’unique responsable de l’échec des négociations sur un candidat proposé par la droite, toléré, prétend-on, par la droite religieuse.
On ne saura probablement jamais en effet si Ennahdha s’est accommodée de Jelloul Ayed comme homme potentiel du sauvetage économique et financier fort de son carnet d’adresses, ou si le tout était une manœuvre discursive finement jouée.
Mais lorsque le porte-parole Zied Ladhari accule le Front Populaire jeudi, on comprend que la tentation du bouc émissaire était trop grande. Il faut dire que le parti de Hamma Hammami s’était mis dans une position difficilement défendable, en s’affichant, coalition oblige, à la même table que les milliardaires Elloumi, entre autres mécènes de Nidaa Tounes.
La présence remarquée de Hammami à Sousse le 7 décembre pour les très courtisées Journées de l’Entreprise vient brouiller un peu plus encore l’identité d’une gauche radicale qui mange à tous les râteliers.
Livre Noir, les répliques d’un mini séisme
Publié selon Adnène Mansar après de longs mois de réflexion, le Livre Noir des ex propagandistes n’en demeure pas moins un aveu d’impuissance : les dysfonctionnements et divergences de vue au sein de la troïka ont fait de la justice transitionnelle la grande absente de la transition.
Que cette forme de justice transitionnelle parallèle, cathartique, s’attèle d’abord au secteur des médias reste compréhensible : en un sens, les journalistes en question s’étaient rendus doublement coupables de corruption par le régime et d’enfreinte à l’éthique journalistique.
Malgré le goût d’inachevé laissé par l’ouvrage, l’une de ses retombées immédiates et prévisibles fut la valse des lettres ouvertes de certaines personnalités qui y figurent, en guise de réponse, à l’image de Mzeri Haddad, Olfa Youssef, ou encore Ridha el Kéfi, piqués au vif.
A en croire la défense des uns et des autres, tous auraient été des « résistants discrets », « réformateurs de l’intérieur », un statut somme toute assez commode, puisqu’il s’agissait en l’occurrence d’avoir un pied dans la « contestation douce », l’autre dans la collaboration.
Ironie du sort, la violence verbale de ces tribunes défensives accrédite le postulat du livre, leurs auteurs employant invariablement un même vocabulaire de l’arrogance (« tartour », « fou », « minable », etc.), renvoyant dos à dos le bénalisme et les institutions issues de la révolution.
Là encore l’essentialisme sous forme de procès d’intention, concluant à l’impossibilité d’une démocratisation de l’islam politique, conduit au révisionnisme et au dénigrement des évènements de la révolution et du scrutin qui allait suivre.
Dans une interview accordée vendredi à Olivier Ravanello, Moncef Marzouki avoue avoir « sous-estimé la férocité de la contre-révolution ». La banalisation de la nostalgie est l’un des principaux facteurs de l’échec du dialogue national, en ce qu’elle a créé un climat propice au « coup d’Etat acceptable » par une partie de la population.
Sentant le vent tourner, quel que soit le contenu de l’annonce du quartet le 14 décembre, les Ligues de protection de la révolution préparent activement la journée du 17 décembre qui devrait voir la naissance lors d’une « Kasbah 4 » d’un front élargi, à coloration religieuse, regroupant tous les partis et ONG radicaux-révolutionnaires.
Restée relativement contenue depuis le 14 janvier 2011, la violence politique est plus que jamais en passe de marquer l’an 3 post-révolution.
Décidément ; les intellectuells tunisiens sont des perroquets. Il répètent bêtement sans réfléchir des libellés créé par l’occident ou plutôt des arabophobes et des islamophobes tels que : Islam politique, islamiste, etc…
Pourquoi j’ai jamais entendu parler de christianisme politique ou des christianistes .Pourtant ; les terroriste issus du christianisme ou du judaïsme sont des plus virulents. celui qui a tué 80 personnes en Norvège et qui a été beaucoup moins médiatisé que le musulman qui a tué un militaire britannique. Le christianisme a toujours existé dans la politique occidentale et américaine(les chrétiens démocrates en France ou la CDU en Allemagne ou même l’origine de certains autres partis ; l’extrême droite en France.
Et nous on répète bêtement ces appellations sans réfléchir. C’est pour ça que toutes les organisations internationales (ONU, ,FMI, BM, etc) . intéresse à nous parce qu’on constitue pour eux un très laboratoire de test constitué par un troupeau de suivistes ( et on nous appelle un peuple moderne !!).
Le suivisme commence justement par un trait anthropologique appelé le culte du cargo.
Ce concept s’explique par les circonstances de sa découverte : pendant la deuxième guerre mondiale, les indigènes habitant certaines îles du pacifique ont vu défiler les armées occidentales. Ces dernières utilisaient une cabine radio pour communiquer avec le QG afin d’obtenir des vivres et des munitions. Les indigènes ont remarqué qu’à chaque fois un Occidental pénétrait dans la cabine, peu de temps il fallait pour des caisses entières de vivres soient parachutées, pour ainsi dire, du ciel. Alors ils ont crû que la cabine était une sorte de temple dont se servaient les Occidentaux pour invoquer leurs dieux et entreprirent en conséquence de construire une cabine similaire, allant jusqu’à imiter le micro. Le culte du cargo n’est autre qu’imiter l’apparent fonctionnement de quelque chose afin d’espérer le même effet. Nous ne sommes pas loin du suivisme.
Ce qui est intéressant, c’est que le culte du cargo est, pour ainsi dire, diagnostiqué dans votre intervention : vous invoquez le paysage politique occidental que vous posez comme idéal politique et démocratique à atteindre ou, du moins, à ressembler. “Ils ont des partis à référence chrétienne ? Il nous faut la même chose en Tunisie, mais avec l’islam.” Même si les têtes dirigeantes de ce parti ont une mine patibulaire.
Un Etat moderne est régi par la raison. C’est le pourquoi d’un droit objectif. A la limite, la religion sera quelque chose sur laquelle il faudra bien raisonner afin de bien gérer l’Etat. Transformer la volonté populaire en objectifs et projets de société, voilà la politique.
Allez voir quelqu’un qui est en train de, disons, chasser un animal avec des cailloux et dites-lui que c’est haram de faire ça. Allez-vous vous attendre à une discussion, raisonnée, intelligente, constructive et utile en réaction ? Moi pas en tout cas. Que dire alors de mettre un gars avec du pouvoir décider de ce qui est halal et de ce qui est haram ?
Alors que la pierre angulaire de la démocratie est la séparation des pouvoirs. Et le plus tout pouvoir est dilué, le mieux le peuple se porte contre la tyrannie, l’on veut concentrer le pouvoir religieux et le pouvoir politique ?
Allez, pour une fois, faisons mieux que les Occidentaux.
Si la gauche ne doit pas trahir ses ideux socialistes qu’elle assimile rhetoriquement et de maniere mensongere aux demandes dela revolution( personne n’a crie choghl, 7oriya wa chouyou3ia si je me spuviens bien), pourquoi exiger des islamistes de renoncer a l’etat islamiste (leurs ideaux)?
il faut d’abord construire une democratie saine et lancer ensuite le debat ideologique dans ce cadre precis et sans en deborder. tant que le front populaire comme enahdha cherche d’abord a batir un etat socialiste ou islamiste et refuse de s’inscrire dans un processus democratique sans l’assujetir a cette revendication primaire, il n’y aura pas de democratie en Tunisie.
c’est quoi un Etat islamiste ??
Islam dans un pays musulman comme TN, veut dire des préceptes:
obligations: salat, siyam, hijab …
interdictions: zinaa, qimar, ribaa …
çà, c’est islam, pas islamisme.
islamiste est un mot fabriqué par les islamophobes sionistes pour éviter le blasphème. En réponse, moi, j’ai inventé le mot : judaiste.
ceci dit, qui pourrait me donner la définition d’un Etat islamiste ??
[…] – La Polit-Revue : Autopsie d’un dialogue mort-né Nawaat […]
ce gouvernement peut toujours ignorer la Syrie,mais elle lui reviendra en pleine face!!!tous ce qu’il dit,tout ce qu’il fait reste dans une permanente stagnation!!!ils savent pertinemment qu’ils ont commis une erreur stratégique en envoyant des dizaine de millier de jeune tunisiens faire le djihad en Syrie,cette erreur qu’ils les écartera définitivement dans un avenir proche!!!La Syrie rôde,elle se relève doucement mais sûrement .Comment peuvent ils renouer des liens avec le gouvernement syrien?alors que Ganouchi et Marzouqui ont été les premiers à humilier la première dame de Syrie et son mari et président mr Bashard Al Assad en leur proposant de quitter de leur propre pays!!!en Tant que tunisien j’attend ce moment avec impatience de voir ces 2 symboles de la Tunisie(marzouqui-ganouchi) affronter le président syrien,je m’en lèche les babines!!ils peuvent repousser l’échéance,mais pour combien de temps?mais le plus beau dans tout ça est de voir Lillia weslatti et tout les journaleux de Nawwat revenir à la raison!!!leur temps de subversion à des limites!!
ps:je voudrais apporter ma contribution en offrant une quenelle de 112 cm à tout les journalistes de Nawaat!!!!!
Une analyse rigoureuse mais involontairement insultante pour la gauche democratique classique, responsable et soucieuse des interets des classes laborieuses, lorsque vous qualifiez la secte anarcho-extremiste de Hamma Hammami et autres conseurs de “gauche radicale”. Ces sectes ne representent qu une clique extremiste regionaliste ( (Comment se fait ils que la plupart des dirigeant de ces sectes sont originaires du Nord Ouest du pays, tels que Hamma Hammai, Chokri Belaid, Rahoui etc…et que les 4 à 5 sieges dont ils disposent a l assemblée constituante ont été obtenues dans les circonscriptions situées dans le Nord Ouest ? ) . Les classes laborieuses qui sont croyantes mais non religieuses, veulent une Tunisie democratique, egalitaire, economiquement et socialement equitable et n aspirent certainement pas pas a voir un modele de société equivalent a un hybride de stalinisme albanais a la Enver Hoja , au fanatisme fou du “sentier lumineux” peruvien, qui se met au service du ramassis d ultra liberaux de l Utica, des residus destouriens et rcdistes des deux dictatures et de la moneklatura rcdiste et corrompue de l Ugtt, pour prendre coute que coute le pouvoir sans passer par les urnes. Il n y a malheureusement pas de gauche radicale en Tunisie, Il y a par contre une multitude de sectes anarchistes et faussement gauchistes qui pour mobiliser les masses laborieuses ont remplacé l appellation frere par ” Rafik” (sic) ! entre autres et qui excellent dans la masturbation orale qui font penser aux gardes rouges de la revolution culturelle en Chine entre autre…
J’ai visionné l’entretien de monsieur Marzouki, et je dois dire que cela en valait la peine. Il délivre un certificat de “démocrates” aux Nahdhaoui…et manque de qualifier ouvertement NIDA TOUNIS de “parti de la contre-révolution”.
Il n’exclut pas de se présenter à la présidentielle future.
Avec un tel talent, et une telle prestance ( pardon pour l’appréciation qui ne vise pas la personne!) nous sommes assurés de voir briller notre image internationale.
On peut prédire de beaux jours pour les “démocrates islamistes” sous la férule d’un homme si attentionné et respectueux des droits des gens. Le malheur veut que ce sont ceux-là, dont il est l’allié, sinon le rallié, qui attentent aux droits des gens. Ce que notre cher président ne sait pas voir.
Si la Gauche -du reste hétérogène- avait adopté une ou des postures idéologiques, nous n’aurions pas assisté à la formation d’ un Front national du salut où se rassemblent des organisations et partis très divers unis autour d’objectifs de défense de valeurs et d’acquis “démocratiques”.
Si elle avait été “idéologique”, elle aurait récupéré en son nom un mouvement parti du peuple des déshérités et abandonnés, qui faute de toujours se reconnaitre dans ses orientations politiques, rencontrent ses combats quand ils ne s’y reconnaissent pas pleinement.
D’autres, en revanche, se revendiquent ou revendiquent une “révolution” qu’ils n’ont pas initiée, ou organisée. Particulièrement, les islamistes qui adoptent un discours d’opportunité et se délivrent des brevets de “révolutionnaires”, et mettent en oeuvre une politique qui va à l’encontre des mots d’ordre de ce mouvement. Les leaders assassinés sont présentés sous l’angle de l’authenticité révolutionnaire afin de valider le discrédit de ceux qui poursuivent la lutte, quels que soient leurs défauts, erreurs…
Face à un pouvoir qui ne cesse de combattre concrètement les artistes, intellectuels, tous ceux qui manifestent leur opposition à la mainmise sur l’Etat et les administrations par le noyautage et le népotisme, la Gauche rencontre les préoccupations de nombre de citoyens attachés au pluralisme et unit ses forces aux leurs, sans idéologie.
L’UGTT accomplit un travail responsable, avec d’autres, pour mettre un terme à une situation de faillite économique et sociale résultant des choix d’une Troika islamo-Rcdiste. Alors, mettre en cause uniquement la Gauche pour fait d’alliance avec Nida Tounis relève du parti-pris idéologique.
Enfin, les mots d’ordre du mouvement social parlaient de dignité et de liberté, mais venaient de jeunes gens et d’un peuple qui revendiquait du travail, sa place dans la société, une vie meilleure. En somme, des revendications populaires, de gauche.
Ces gens ne demandaient pas l’argent du Qatar ou du FMI, ou un pays gouverné par des fanatiques, ou des ralliés en quète d’un fauteuil.
La réalité quotidienne est celle de la vie chère, de l’inflation accompagnat une régression économique dont sont victimes ceux qui appelaient de leur voeu et de leur vie une “révolution”.
La régression en matière de moeurs -non négligeables problèmes sociétaux, ni opposables aux luttes sociales-, les atteintes aux libertés et le terrorisme sont les cadeaux d’avant-Noel que nous prodiguent nos amis islamistes.
Je soutiens que ce sont les islamistes et leurs ralliés qui refusent de reconnaitre leur échec-leur impéritie- et manoeurent pour ne céder le pouvoir qu’à leurs conditions. C’est monsieur Ghannouchi ou l’un de ses affidés qui déclarait: nous quittons le gouvernement, pas le pouvoir.
Propos qui méritent une glose appropriée.
…”gouvernement islamo terroriste, argent de pays fanatiques, faillite économique” …
hahahaha …
tu nous répètes ce que publient tes maitres franco sionistes dans les médias franco sionistes de cette p… de france dirigée, controlée par des sionistes islamophobes, arabophobes.
Tant mieux s’il y a des grèves, assassinats politiques … c’est la preuve qu’on est en démocratie.
Ex: aux USA, l’assassinat de John et Bob Kennedy, des grèves, des armes …
Evidemment les patrons exploiteurs, suceurs de sang, que tu défends n’aiment pas les grèves. Ils rèvent comme toi d’une dictature où TOUT le peuple en prison, sans la moindre liberté.
Hélas, ce temps est révolu.
Le dictateur pilleur Ben Ali Baba ne reviendra que menotté. Je suis contre la peine de mort. Aussi je lui inflige volontiers une souffrance pour le reste de sa vie. 2 solutions:
– une cellule de 1 m2, pas un cm de plus, et sans fenètre.
– une cage au zoo, où il sera nourri comme les bètes et soigné par un vétérinaire. Une leçon vivante pour tous les dictateurs et leurs laquets d’adorateurs.
en dehors de la France,tout les pays européens ont rétablis leur ambassadeur à damas,concernant les pays arabes(Egypte,Liban,Irak,Oman,Algérie,Soudan,Jordanie,les Iles comores)sont présent,quand à ma chère Tunisie,Maroc,Libye et les pays du golf,ils resteront sur le bord de la route!!!même la turquie vous tourne le dos!!vos diversions ne mèneront nul part!!elles ne feront que vous mettre à nu!!!!!!le problème n’est pas local,mais bien régional!!vous pouvez toujours faire semblant d’entretenir des débats incrédules qui ne font plus rire personne,la réalité vous rattrapera plus vite que vous ne le croyez!!!!Marzouqui et Ganouchi appartiennent déja au passé!!!et tout se brouhaha ne trompe plus personne.Cher compatriote!!
ps:quelques brides d’authenticité vous remet toujours face à la réalité!!!
La bonne nouvelle pour la Tunisie, peuple en quète d’un présent moins lourd et d’un futur qui s’écrirait avec une encre nouvelle, est que sa classe politique qui s’accapare le pouvoir est vieille.
Les caciques ont l’àge de leurs idées, et leur vision est arrimée à leur histoire lestée du poids du colonialisme ou de la jeune indépendance.
La population a vu fleurir un printemps qui n’a pas rencontré la génération capable d’en faire une saison jusqu’au prochain été. La mort ou l’assassinat de centaines de jeunes gens a servi de tremplin pour des gérontes empressés à jouer une comédie sénile où ils réglent leurs comptes avec leur passé. La floraison nouvelle aura duré l’espace d’une éclosion.
Mais on n’écrit pas une histoire nouvelle à partir du néant. La Tunisie est au mieux l’héritière de son futur qui reste à inventer. Loin des tentations d’en finir avec un passé, sa jeunesse pourrait bien s’émanciper de l’avanie et lever une saison pleine de promesses qui accoucheront d’un véritable printemps… Demain reste à écrire! A la lisière d’un Orient rongé par ses déceptions et malheurs, et un Occident qui attend la fin de son règne, il y a l’espace d’une création originale.
[…] Publié le 11/12/2013 par badiltawri Politics Seif Soudani › Dec 8, 13 › 2 comments […]