Lorsque la liberté d’expression croupit au fond d’une cellule, c’est toutes les sonneries du glas qui déchaînent leurs musiques pour annoncer la mort d’un espoir : celui de pouvoir donner librement son opinion sans subir la présence spectrale d’un élément que l’on croyait déchu avec Ben-Ali : l’enfermement carcéral pour délit de liberté de penser.
Liberté fondamentale, la liberté est d’abord liberté de penser, donc liberté de vivre et bénéficier de ses droits d’être humain. Car c’est bien cela qui caractérise l’homme de l’animal, c’est sa faculté donc sa liberté de penser.
Or, penser est intrinsèquement un acte politique, et plus que jamais, en Tunisie, penser autour du système politique, que ce soit par la création, l’information ou la presse, devient un acte criminel. Sans diffamation, sans calomnie. Sans incitation à la haine et au meurtre, un auteur peut se retrouver en prison, relativement pour longtemps, tout bonnement parce qu’il a eu une opinion et qu’il a exprimé cette dernière.
Le 13 Juin 2013, le tribunal de Ben Arous condamne Alaa Yaacoub, « Weld El 15 », un rappeur tunisien, à deux ans de prison ferme pour son rap « El Boulicia Kleb », avec lequel il est jugé avoir insulté la police dans la dite chanson. La justice tunisienne a mis un artiste derrière les barreaux, pour deux ans. Venus faire leurs métiers en couvrant les événements, des journalistes ont par ailleurs été arrêté après avoir exprimé leurs dénis et leur protestation, à l’annonce du verdict infligé à « Weld El 15 ».
Ce, après avoir été agressés par les forces de l’ordre présentes sur les lieux, avec pour certains détérioration de matériel de travail. Ces mêmes forces de l’« ordre » n’ont pas manqué de molester et de violenter également l’ensemble des membres du comité de soutien du rappeur. Ces derniers ont par la suite été arrêtés pour subir des interrogatoires, pour ensuite se voir convoqués par le procureur de la république le 17 Juin 2013, toujours à Ben Arous. A l’heure où nous écrivons, les rappeurs Franky, Weld Hamida, Spoiled Boy et Mr Brown ont été relaxés, et les deux rappeurs Mr Mustapha, Men-Ay, ainsi que la journaliste Hind Meddeb seront convoqués devant le juge à Ben Arous le 7 octobre 2013 selon les articles 125 et 226 du code pénal pour “outrage à un fonctionnaire et outrage public à la pudeur“.
Ils risquent donc une condamnation au pénal. Hind Meddeb, ayant quitté la veille le territoire tunisien, avant sa comparution ce lundi 17 Juin affirmant n’ayant « plus confiance dans la Tunisie d’aujourd’hui ». Le procureur de la République qui les a convoqué, a pourtant bien vu toutes ces personnes se faire agresser par les forces de l’ordre, dont Maitre Ghazi M’Rabet, l’avocat de la défense, ce dans une hystérie généralisée avec une disproportion totale de la réaction des agents sécuritaires.
Ceci n’est qu’un bref rappel des événements qui retracent les ouvrages de la justice tunisienne de la transition démocratique qui condamne l’auteur d’un rap, somme toute une œuvre de création. Même si les rappeurs sont habitués à avoir des démêlés avec la justice, et ce même en Europe dans les plus « patriarches » des démocraties, ces procès restent fréquemment sans suite et aboutissent souvent à des relaxes ou a des non-lieux
Depuis l’avènement de la « Révolution », il y a maintenant deux ans, cinq mois et trois jours, combien de conférence de presses ont été tenues en Tunisie, pour dénoncer et mettre en garde contre l’escalade quasi cyclique vers le musellement des opinions et des avis, avec l’annonce de lancement de coalitions civiles pour défendre la liberté d’expression en Tunisie. Syndicats, Ligues et Associations se sont rassemblés maintes et maintes fois pour alerter les positions collectives et individuelles sur ces cavalcades de répressions.
Aujourd’hui, il est impossible de ne pas penser à un des procès marquants intenté l’année dernière, presque jour pour jour (cyniques coïncidences du hasard des calendriers), à la liberté de création et d’expression. Procès alors actionné par des associations islamistes suite à une exposition d’œuvres artistiques lors du « Printemps Art Fair », une foire d’art contemporain mise en place au Palais Abdellia, à la Marsa. Nous étions alors le 10 Juin 2013, quand un huissier notaire se présente à El Abdellia, ou avait lieu la clôture de la foire.
Accompagné par des individus d’apparence « salafiste », il somma les responsables et les artistes présents du retrait immédiat de plusieurs œuvres jugées « mécréantes » et « portant atteinte au sacré ». S’ensuivent alors des violences, saccages, dégâts matériels et physiques, et des menaces de mort à l’encontre de nombre de ses artistes exposants, dont certains s’exilent et sont toujours exilés. Au bout, des comparutions devant la justice, avec une quasi indifférence voir un détachement et une désolidarisation absolue du gouvernement et de son principal concerné, le Ministre de la Culture M. Mehdi Mabrouk.
Juin 2012 : les islamistes tunisiens condamnent « symboliquement » les artistes (plasticiens) avec l’aval des autorités qui acquiescent et suivent. Cause : « atteinte au sacré ». Résultat : l’exil forcé (pour certains).
Juin 2013 : la justice tunisienne condamne « concrètement » les artistes (musiciens) avec son propre aval. Cause : « atteinte à la police »Résultat : lourde peine et prison ferme (pour certains).
Alors, la police serait-elle devenue sacrée en Tunisie? Un appareil policier qui continue à réfréner dans la brutalité, voir quelquefois la barbarie, toute personne qui se positionne contre son autorité roturière et tapageuse. Une méduse qui ne manque pas de lâcher son venin sur tout individu qui oserait s’aventurer dans ses tentacules… La « justice » qui semble être au service du politique, apparaît comme liée et ne représente in fine que la continuité de l’appareil policier. La justice deviendrait-elle alors la voix qui sanctionne après les sévices et châtiments de la police?
Juges, politiciens, policiers, islamistes. Pourquoi les limites entre eux, et leurs propres limites, deviennent-elles aussi troubles ? Un trouble encore plus prononcée puisque les pages Ennahdha et pro Ennahdha poursuivent sur la toile, le travail de répression, de dénigrement et de délation contre les opposants au pouvoir actuel, ce après que la police et la justice ait fait le même travail mais sous d’autre formes, sur terrain réel.
Dans ses conditions, pas de réforme possible pour une justice qui est aux antipodes mêmes de l’indépendance, complètement manipulée par ce qui devient, sous nos cieux, le lobby islamiste. Une justice qui devient encore plus conservatrice et sectaire. Ségrégationniste envers ses propres « enfants ».
Le verdict du procès de Weld El 15 n’est pas sans rappeler les peines « benalistes », et le déchainement hystérique de la police sur les personnes présentes le jour de l’audience, jugées comme « ennemies » car venues soutenir le rappeur, n’est pas sans rappeler les agissements de la police politique qui tabassent littéralement tout ce qui bouge et lui dit « non ».
Si le clip de « Weld El 15 » a eu une large audience (plus d’un million de vues) c’est bien parce-que son discours a su retenir une population dont la déception face aux espérances et aux engagements révolutionnaires ressemble de plus en plus à l’acide le plus corrosif. Promesses révolutionnaires qui, aujourd’hui, correspondent étrangement à de la surenchère. Weld El 15 a diffusé sa chanson et son clip sur la toile. N’est-ce pas ce territoire que nous avons arraché pour l’élire espace fondamental d’expression et de liberté, après la révolution ? Nous a t- on ouvert les portes du net pour mieux nous pourchasser après, au sein de cet enclos pas si ouvert que ça.
Les arrestations et les interpellations se succèdent, surtout chez les rappeurs. Ce n’est pas une coïncidence si un même groupe a été touché. Weld El 15, Eminio, Phenix, Madou, collègues autant dans le métier que dans la galère. En 2012, ils passent tous de six à neuf mois de prison. Leur rap est chargé de revendications, il est rempli de colère contre un gouvernement maladivement assoiffé de pouvoir, confortablement assis sur ses édifices de double langage, minutieusement construits, pierre après pierre, à tour de simulacre et de tartuferie. Weld El 15, comme ses acolytes, ont eu le malheur de le dénoncer dans leurs chansons. Crûment, certes, mais c’est la réalité nue, dans laquelle nous sommes, qui est crue.
Est-ce à ce point si criminel de composer un rap, ou autre, qui divulgue, crie, hurle notre rage du système ? Weld El 15 est-il parti prêcher dans son quartier et ses Q.G pour appeler au meurtre des policiers ? Diffuser une musique sur internet relève des libertés individuelles, et précisément, si les rappeurs le font de plus en plus, c’est parce-que bien souvent pour la plupart d’entre eux, ils n’ont pas les moyens et la possibilité d’enregistrer en studio, se faire produire par une maison de disque ou passer sur les ondes nationales.
Pour le reste, n’oublions pas que si les rappeurs prennent un « pseudo » ce n’est pas gratuit. Ils sont et deviennent un personnage, ils entrent en scène, ils font le « show ». Alors si Weld El 15 « rêve d’égorger un policier», ce n’est pas réel. Il exulte ses fantasmes, dit tout haut ce que, lui, pense tout bas.
La justice préfèrerait-t-elle qu’il passe à l’acte au lieu de faire un récit imaginaire à travers les paroles d’une chanson ? Ou peut-être aurait-il dû publier des post sur sa page Facebook appelant au meurtre des policiers ou à leur lynchage, comme l’on fait les policiers eux-mêmes sur la page de Weld El 15, quand ils lui ont posté leurs menaces de mort, à la découverte de « Boulicia Kleb ». Ou encore, comme l’ont fait leurs collaborateurs agents pénitenciers quand ils ont publié sur leur propre page un appel à leurs collègues d’El Mornaguia (prison ou Weld El 15 est incarcéré), pour les inviter à emmener le rappeur, immédiatement, dès son incarcération entamée, dans ce qu’ils appellent « la cellule des Lions », afin qu’il s’y fasse violer, comme au temps tant des prisonniers sous ben-Ali. Sous couvert d’humour évidemment.
Pourquoi c’est un rappeur que l’on a mis en prison ? Le rap symbolise le moyen d’expression des couches les plus défavorisées et opprimées de nos sociétés contemporaines. Un conflit éternel l’oppose au système ; mais ce conflit est d’abord figuré et symbolique. Un conflit qui représente sa source d’inspiration et son esthétique artistique.
Ce conflit n’était pas ouvert. Présentement, l’on peut dire que oui. De quelle paix pourrons-nous parler et quelle réconciliation sera possible après une atteinte de ce type à la liberté d’expression ? Le coup fatal donné par la justice tunisienne à cette liberté, arrive dans une continuité presque logique, après une suite de procès infligés aux penseurs et aux artistes. Procès marquants, latents ou manifestes, aboutis ou non aboutis, qui ont jalonné toute cette période “postrévolutionnaire”.
Le verdict infligé à Weld El 15 n’est finalement qu’une confirmation de ce qu’il dénonçait à travers les paroles de son rap. Dont les caractéristiques communes ont toutes un rapport étroit avec une profonde injustice.
SelimaKaroui
Selima Karoui n’a pas froid aux yeux pour oser écrire: ” Sans diffamation, sans calomnie. Sans incitation à la haine et au meurtre, un auteur peut se retrouver en prison, relativement pour longtemps, tout bonnement parce qu’il a eu une opinion et qu’il a exprimé cette dernière. Le 13 Juin 2013, le tribunal de Ben Arous condamne Alaa Yaacoub, « Weld El 15 », un rappeur tunisien, à deux ans de prison ferme pour son rap « El Boulicia Kleb », avec lequel il est jugé avoir insulté la police dans la dite chanson. La justice tunisienne a mis un artiste derrière les barreaux, pour deux ans”. Il faut vraiment beaucoup de culot ou de mépris des lecteurs pour faire croire que trancher la gorge d’un policier est une opinion, ou bien dire: “Donnez-moi un revolver que je flingue les flics et que je les tue” n’est ni violence ni incitation au meurtre. Traiter les policiers tunisiens de chiens ne relève non plus ni de la diffamation, ni de la calomnie ni de l’incitation à la haine. Affirmer qu’on abandonne ses études mais jamais la drogue est aussi un exemple édifiant à donner à la jeunesse tunisienne. L’auteure elle-même s’adonne à cette forme de culture qu’elle révère en bourrant son texte d’expressions excessives lorsqu’elle accuse d’hystérie agressive les policiers qui veillaient sur l’ordre lors de l’audience. Faut-il vraiment croire qu’à la vue d’un public calme, bien discipliné et respectueux de la loi les policiers ont eu tout à coup un accès d’hystérie et ont commencé sans raison à taper dans le tas? Je veux bien le croire. Mais en ce cas il ne faut pas se contredire en parlant du droit de “crier et hurler sa rage”. Quand on a la rage on va se faire soigner à l’institut Pasteur. Mais on ne va pas égorger des policiers ni les flinguer. Comme les goûts et les couleurs ne se discutent pas l’écrivaillonne doublée du talent d’un critique d’art se pâme lorsqu’elle parle de la vidéo agressive que le petit voyou a placée sur internet. Encore quelques contorsions pour nous convaincre que le voyou, lui-même un drogué, faisait allusion à la répression de Ben Ali. Cette référence ne se trouve nulle part. Pas la peine de jouer aux malins. Il s’agit ni plus ni moins d’une provocation dans le contexte actuel avec pour but de discréditer les autorités tunisiennes si elles se taisent et de les discréditer aussi si elles réagissent. L’écrivaillone se pâme-t-elle aussi lorsque des terroristes placent sur internet une vidéo menaçant de trancher la gorge d’un otage? Comme réponse on peut bien sûr s’attendre à des arguments tout aussi sournois que fallacieux. Pour être des gens bien il nous faut donc accepter, défendre et peut-être même exiger la violence sanguinaire au nom de l’art. C’est cela la perspective de la nouvelle spécificité culturelle offerte à la Tunisie. Une barbarie dont notre pays peut bien se passer. N’essayez pas de nous bluffer en nous citant l’Europe comme exemple. Dans les négotiations qui vont bientôt s’ouvrir sur le libre échange entre l’Union Européenne et les Etats-Unis la France a refusé que le libre échange englobe les produits culturels et la production artistique. Le premier ministre français Ayrault a d’avance menacé d’utliser son véto politique pour bloquer le processus si jamais une exclusion culturelle n’est pas acceptée. La France a d’après lui sa propre spécificité culturelle. “Il s’agit de notre identité, c’est notre combat”, a-t-il déclaré. Il est même arrivé à obtenir un soutien suffisant de la part des autres partenaires européens qui ne sont pas charmés par l’excès de violence dans les films américains. En France les lois imposent un quota à l’audio visuel qui doit diffuser 60% de productions françaises et 20% de productions européennes au détriment des productions américaines. En Tunisie certains qui se prennent pour des lumières refusent qu’on ait une spécificité culturelle et veulent que se déversent chez nous les ordures et les déchets dont ils raffollent et qu’ils considèrent comme culture. La violence sanguinaire, le meurtre et le viol ne doivent pas devenir une spécificité culturelle de la Tunisie, quoi qu’en disent ces charlatans qui veulent abuser l’opinion publique.
J’aurai bien aimé voir la même indignation et le même soutien parmi une certaine “jeunesse” tunisienne, pour l’adolescente Amina et pour les trois jeunes filles venues la soutenir.
Soutien qui aurait dû aussi s’exprimer au nom de la liberté d’expression.
Je trouve assez minable et peu crédible qu’une bonne partie de ces mêmes “jeunes” qui prennent fait et cause pour un chanteur, aient été les premiers à s’offusquer et à condamner la liberté d’expression, pourtant non violente, choisie par une adolescente, ou celle aussi totalement pacifique des trois jeunes filles venues lui montrer leur soutien.
D’accord pour parler de droit à la liberté d’expression lorsqu’il s’agit d’un beau rappeur, plus d’accord quand c’est une frêle ado ou des jeunes filles qui s’expriment?
Au nom de quoi doit ce faire cette liberté d’expression “sélective”? car si c’est au nom de la spécificité culturelle tunisienne et bien ne vous étonnez pas que d’autres tiennent à leurs spécificités policières, judiciaires ou autres.
La liberté d’expression ne peut être sélective.On l’accepte ou on l’accepte pas!
J’aurais bien aimé voir la même indignation et le même soutien parmi une certaine “jeunesse” tunisienne, pour l’adolescente Amina et pour les trois jeunes filles venues la soutenir.
Soutien qui aurait du aussi s’exprimer au nom de la liberté d’expression.
Je trouve assez minable et peu crédible qu’une bonne partie de ces mêmes “jeunes” qui prennent fait et cause pour un chanteur, aient été les premiers à s’offusquer et à condamner la liberté d’expression, pourtant non violente, choisie par une adolescente, ou celle aussi totalement pacifique des trois jeunes filles venues lui montrer leur soutien.
D’accord pour parler de droit à la liberté d’expression lorsqu’il s’agit d’un beau rappeur, plus d’accord quand c’est une frêle ado ou des jeunes filles qui s’expriment?
Au nom de quoi doit ce faire cette liberté d’expression “sélective”? Car si c’est au nom de la spécificité culturelle tunisienne et bien ne vous étonnez pas que d’autres tiennent à leurs spécificités policières, judiciaires ou autres.
La liberté d’expression ne peut être sélective.On l’accepte ou on l’accepte pas!
je suis d’accord avec vous Monica. certains ont du mal à rester droits dans leurs bottes mais c’est toujours la spécificité culturelle qui vient leur donner l’illusion de l’équilibre.
@ Fathi
Malgré ce magnifique article vous vous montrez toujours imperméable. On a compris que vous êtes du « partis de l’ordre » mais essayez d’être un peu plus honnête dans vos interventions. Vous vous emparez de « l’exception culturelle » en dénaturant sa signification afin de conforter votre conception conservatrice et réactionnaire de l’identité et de la culture. La France ne revendique pas la spécificité culturelle ou une lecture figée de l’identité, j’en veux pour preuve le fiasco du débat sur « l’identité nationale » organisé sous Sarkozy. « L’exception culturelle » ce n’est pas la spécificité et le conservatisme, elle est plutôt la protection de la diversité. Elle est une politique culturelle qui vise à protéger et promouvoir la production culturelle de la France, sans pour autant intervenir sur les inspirations artistiques qui elles restent ouvertes à toutes les influences. Elle vise à ne pas considérer la culture comme n’importe quelle marchandise et tente de lui garantir les moyens financiers de subsistance et de développement. Je serais pour une telle politique en Tunisie qui aide le tunisien à exprimer sa créativité, et pour rester dans le monde de la musique, en permettant à l’artiste tunisien de s’exprimer avec le rap, le jazz, le mezoued, malouf, 7adhra, slam, soulamia, saoul, zokra, métal,……….et pourquoi pas nous inventer d’autres styles. Je laisse la France de côté, si on ne fait que passer des films et des feuilletons égyptiens ou turcs dans nos télés et dans nos salles de cinéma on va forcément tarir les ressources de financement de notre production tunisienne et signer du coup la mort de notre culture. Par contre le tunisien je lui laisse toute sa liberté de création et je ne vais pas lui reprocher d’avoir fait un film sur l’homosexualité ou une chanson de RAP virulente ou des tableaux à al3abdélia.
J’espère que vous avez saisi la différence entre « exception culturelle » et « spécificité culturelle ».
Ces pseudo createurs et pseudo artistes ne vivent apparamment pas en Tunisie, pays qui a des valeurs qui interdisent l insulte de l autre, l insulte aux sensibilités religieuses d autrui etc.. ,Apparamment vous vivez Madame sur une autre planete et non en Tunisie, au peuple musulman qui tient a ses valeurs ethiques , morales et civilisationnelles, que vous probablement considerez retrogades, mais qui sont les normes que vous etes democratiquement obligée de respecter faute d en subir les conséquences. Le memitisme aveugle du nihilisme occidental des pretendus createurs et artistes tunisiens et leur tenacité a vouloir l imposer, n aura pas de la place en Tunisie tant que le peuple tiendra a ses valeurs arabo-musulmanes. Retrouvez votre peuple et sa culture et vous pourriez eventuellement influencer le cours des choses et que peut etre vous resussirez a creer tunisien et non faire de l importation ideologique sous couvert de pseudo creativité…..
Mais c’est quoi les valeurs “arabo-musulmanes”? Et qui, ou quel pays est en charge de les définir? l’Arabie saoudite? Les imams, alors qu’il n’y a pas de clergé chez les musulmans? Et comment sont choisis ces imams?
Où commencent les “valeurs” dont vous parlez? Et où finissent-elles? Accepter les dictateurs politiques ou religieux? Couper les mains des voleurs? Avoir un harem de femmes parce que celles-ci ne sont qu’un produit de consommation? Lapider les réfractaires? Emmailloter les femmes dans des tissus sombres? Se laisser pousser les poils au menton pour les hommes?Faire le djihad? Eliminer les non croyants?
Vous ne croyez pas qu’il y a juste des valeurs universelles? Que celles-ci concernent l’espèce humaine? Nous concernent tous, quel que soit notre âge, notre sexe ou la couleur de notre peau?
Ne croyez vous pas que la liberté d’expression est un droit fondamental et universel? Qu’elle n’est pas juste un produit de “l’occident”, mais un droit qui n’est pas incompatible avec la culture et la civilisation de chaque pays. Culture et civilisation dont on est forcément imprégné lorsqu’on grandit dans tel ou tel pays. Et que tout ça n’est pas figé, ne peut pas être figé mais évolue forcément avec le temps.
Est-ce que l’Europe d’aujourd’hui est celle du 19ème siècle? Est-ce que les Etats-Unis sont ceux de l’époque des pélerins? Non, parce que toutes les vagues d’immigrations successives ont forcément changé les sociétés. Même si chaque société reste unique et imprégné par sa culture originelle.
Ce que je vous dis c’est que même si je n’apprécie pas les paroles de cette chanson à titre personnel, je fais la distinction entre mon jugement ou mon goût personnel, et la liberté d’expression de l’autre. Personne ne m’oblige à l’écouter!
Vous restez libre de ne pas écouter un discours ou une chanson qui vous déplait, de ne pas aller sur les pages facebook que vous jugez contraire à votre morale, de ne pas aller manifester torse nu, etc etc.
La vraie violence c’est de vouloir imposer aux autres ses jugements moraux ou personnels.
Votre argumentation est l argumentation classique utilisée en Occident par les islamophobes de tout accabit. Oui Madame vous avez raison de decrire les absurdités et agissements inhumains pratiqués en Arabie Seoudité, leurs comperes talibans en Afghanistan et autres extremistes islamistes au nom
d une lecture perverse et absurde des valeurs humanistes de l Islam. Sauf
qu il y a plus d un milliard et demi de musumans dans le monde vivant partout sur la planete. On ne coupe pas la main de voleurs au Senegal , en Indonésie, en Malaisie et dans la presque totalité des pays musulmans. Les islamophobes occidentaux et faux modernistes tunisiens font de l Arabie Seoudite, de l Iran, des talibans et autres extremistes islamistes la regle, et les decrivent comme la vraie nature de L islam alors que ce n est que l exception !. Que diriez vous si les extremistes islamistes feraient de la pedopholie, l inceste, la consommation effrenée de la droguel, l abondon de millions d enfants a leur misere psycho-sociale dans le monde occidental, le racisme, la discrimination, le nevrotisme sexuel , l esclavage, les affres du colonialisme etc la regle et la vraie nature de la civilisation occidentale ?. Si vous voulez dialoguer serieusement avec les musulmans et non monologuer avec vous meme, ainsi que les musulmans mondains, commencez par cesser de diaboliser l Islam qui est a la fois identité culturelle et religion pour la majorité des musulmans qu ils soient pratiquants ou non.
Quant aux pretendus valeurs “universelles” ce ne sont pas les valeurs elles meme qui posent probleme, car elle existent depuis plusieurs millénaires et ont eté formulées par toutes les vieilles religions et civilisations, avant que
l Occident ne comme sa marche vers la lumiere. Le probleme est le messager de ces valeurs et sa pretention a definir a lui seul, l universalité de ces valeurs. C est a titre s exemple, lorsque la France criminalise le port du voile et essaye a travers ses alliés tunisiens francisées, de legaliser la nudité en publique en Tunisie, alors que la grande majorité des tunisiens, parceque musulmans refusent cela que le probleme se pose. Les francais au nom de leur pretendue laicité ont donc le droit de criminaliser le port du voile tandis qu on refuse aux tunisiens le droit democratique de refuser la nudité en public, car
c est contraire a la definition francaise et occidentale des droits de l homme ! . Les droits de l homme ne seront jamais universels tant qu ils sont instrumentalisés politiquement, ideologiquement et economiquement pour imposer la pretendue superiorité de la civilisation occidentale sur les autres civilsations, beaucoup plus raffinées et plus vieilles et qui ont ete les premieres a inventer les droits de l homme… L universalité des doits del homme doit etre reformulée et definie en commun par tout l univers et non par une partie de
l univers qui s arroge le droit d etre l unique Univers et d imposer sa vision ds choses pour perpetuer sa domination sur les peuples du sud. Jule Ferry n a t il pas justifié l occupation de la Tunisie par la mission civilisatrice de la France ? L Angleterre n a t elle pas imposé l importation de l opium chinois, au nom de la liberté du commerce et le libre echange ? la destruction de l Irak par le droit des irakiens a la democratie? . L holocauste americain au Vietnam par la soif du peuple vitnamien a assimiler la democratie occidentale ? etc etc .Et quel est le leitmotiv de notre epoque bien entendu : les droits “universels” de l homme pimenté en Occident et non les vrais universels droits de l homme !
Nous musulmans chere Madame, devons resoudre de graves problemes dont les libertés fondamentales, l egalité entre hommes et femmes, entres pauvres et riches etc. mais pas en nous laissant imposer un modele qui ne rime pas toujours avec notre culture et dont le but inavoué est de recoloniser le pays par d autres moyens. Notre probleme (parmis tant d autres) est comme dit le proverbe mexicain : ” Du Mexique Dieu est si loin et les Etats Unis si proches!”
Je vous rejoins sur pas mal de points. Mais c’est vous qui avait parlé de valeurs “arabo-musulmanes”, or les pays musulmans que vous avez cité Sénégal, Indonésie, Malaisie ne sont pas Arabes.
Ce que j’essaye de dire c’est que chaque pays a une société, une histoire et une culture unique, et c’est valable pour la société tunisienne. C’est pourquoi il faudrait peut-être arrêter de se référer à des normes “arabos-musulmanes” et redéfinir précisement les valeurs propres à la Tunisie. Et forcément ces valeurs sont imprégnées par la religion musulmane pratiquée en Tunisie. Et je suis d’accord, l’humanisme en fait partie contrairement à pratiquement tous les autres états arabes.
Mais actuellement ce sont ces valeurs propres à la culture et à l’Histoire tunisienne que nous sommes en train de perdre, avec toutes ces coutumes, ces moeurs, ces vêtements et ces discours importés d’autres états arabes!
C’est pourquoi il ne faut pas laisser passer la référence floue et dangeureuse des “valeurs arabo-musulmanes” mais redéfinir précisement les valeurs tunisiennes.
Des valeurs purement tunisiennes et traditionnelles comme le nom Monica.
@Monica. Je vous prend au mot. Celui de la fin de votre texte lorsque vous dites que chacun a la liberté de ne pas écouter une chanson qui ne lui plait pas ou de ne pas visiter Facebook pour ne pas lire ce qui ne lui plait pas. Je voudrais vous demander d’user de votre liberté en ce qui concerne cette réaction qui risque de ne pas vous plaire. Vous n’êtes pas obligée de lire ce qui va suivre. Vous pouvez quitter tout de suite. Si vous ne le faites pas vous n’avez aucune raison de vous plaindre ensuite ni de rouspéter.
Votre gribouillis qui n’a ni queue ni tête me rappelle les commentaires d’un autre larbin qui sévit sur ce site et qui se reconnaîtra tout de suite et se hâtera de réagir comme à son habitude. Vous vous croyez maligne mais vous ne l’êtes pas pour un sou. Vous avez l’esprit embourbé et vous raisonnez comme une casserole. C’est ce que vous démontrez depuis votre première question: « C’est quoi les valeurs arabo-musulmanes ». Vous êtes ici sur un site tunisien, celui d’un pays dont l’article premier de sa constitution affirme son identité arabo- musulmane et vous ne savez pas ? Pour cela il faut être plus bête que ses pieds. Vous n’avez certainement jamais fréquenté de vrais tunisiens conscints et fiers de leur identité et vous n’avez connu que des larbins empêtrés dans leur sentiment d’infériorité comme le crétin que je viens de mentionner et qui n’arrête pas d’aboyer ici sa rage. Ça, c’est pour commencer. Mais ensuite : En posant cette question vous démontrez une bêtise encore plus grande, monumentale même. Car cela fait bientôt 15 siècles que l’islam existe, et des centaines de milliers d’ouvrages au moins ont traité des valeurs de l’islam. Les uns dans un sens laudatif et d’autres dans un sens dénigrant. Je ne mentionne pas les discussions entre spécialistes et profanes qui doivent se compter par millions ou peut-être même par milliards. Vous faites preuve d’une ignorance plus que totale et d’une naïveté qui frise à la débilité si vous vous imaginez que dans cet espace limité quelqu’un peut vous donner une réponse intègre, donc exhaustive de tout ce qui a été dit et écrit sur la civilisation arabo-musulmane. En fait vous trahissez votre mauvaise foi en posant cette question, en plus de votre bêtise. C’est ce que trahit le reste de votre raisonnement qui essaie de diriger le débat dans un courant prémédité. Avec un nom évocateur comme le vôtre je peux bien m’imaginer que votre don se place à un autre niveau. Ce n’est pas la peine de faire un dessin.
Vous poursuivez sur votre lancée, celle de la bêtise mariée à l’ignorance, lorsque vous posez la deuxième question : « Qui ou quel pays est en charge de définir les valeurs arabo-islamiques» ? Est-ce que vous vivez sur la lune? Avez-vous jamais entendu parler d’une seule personne ou d’un pays quelconque chargé de définir les valeurs chrétiennes ou européennes ou américaines, etc..? Même l’ONU ne s’y risque pas. Je ne sais pas où vous fourrez votre doigt avant de toucher votre clavier pour sortir des conneries pareilles. Pourquoi mentionner l’Arabie Saoudite? Elle n’est que l’un des 21 pays membres de la Ligue Arabe, pas plus. Cela ne lui confère aucune représentativité nu aucune responsabilité spéciale. Chaque pays arabe a sa propre souveraineté nationale et tous sont membres d’une organisation supranationale, hélas ineffective. Dans la Ligue Arabe l’Arabie Saoudite dispose d’une seule voix comme chaque autre membre. Mais cela aussi vous l’ignorez. Comme comble de bêtise vous vous demandez ensuite si ce sont les imams qui définissent les valeurs arabo-musulmanes et vous objectez en disant qu’il n’y a pas de clergé dans l’islam. Ce qui ne vous empêche pas de vous contredire tout de suite après en vous demandant qui choisit les imams. Une question stupide et inutile, puisque ayant affirmé vous-même qu’il n’y a pas de clergé dans l’islam rien ne sert de poser cette question. Les musulmans n’ont pas de pape. Vous l’avez dit vous-même. Ce qui démontre encore plus votre ignorance et votre bêtise c’est que les pays arabes sont minoritaires dans le monde musulman qui compte plus de 1,5 milliards d’habitants. Donc des imams musulmans mais non arabes ne vont pas se charger des valeurs des pays arabes.
Vous demandez : « Où commencent ces valeurs et où finissent-elles? » Est-ce que cette question est discutée en ce qui concerne les valeurs chrétiennes ou occidentales ? Ou bien est-ce seulement quand il s’agit d’Arabes et de musulmans qu’il faut chercher des noises et essayer de semer le trouble ?
Mais je vais vous le dire : les valeurs arabo-musulmanes sont des valeurs que les arabes musulmans et même non musulmans ressentent individuellement, au fond de leur cœur, sans intervention d’un état ou d’un pape car elles nous ont été transmises par le lait et l’amour des mères qui nous ont allaités et dont nous sommes fiers même quand elles sont analphabètes. C’est un sentiment et une fierté qui vous sont inconnus et que vous ne comprendrez jamais car vous êtes dépourvue non seulement d’intelligence cérébrale mais aussi d’intelligence sociale. Vous êtes pleine de bêtise, d’ignorance et des préjugés qui en découlent comme vous le démontrez en vous demandant si nos valeurs nous imposent d’accepter des dictateurs politiques ou religieux. Un nombre de pays arabes vient justement de se débarrasser de ses dictateurs politiques qui étaient soutenus par des pays corrompus comme la France qui a entrainé et armé les flics de Ben Ali et voulait même envoyer ses propres flics pour le maintenir au pouvoir. Les gouvernements français, qu’ils soient de droite ou de gauche ont toujours été des salauds qui ont soutenu les dictatures partout où ils voyaient leur intérêt. Ils ont aussi toujours été des voleurs et des pillards qui se sont enrichis aux dépens des pays du Tiers-Monde qu’ils ont appauvris. Hollande, le socialiste de salon qui vient d’inaugurer à Paris une statue du larbin criminel Bourguiba aurait mieux fait de commencer par honorer ses propres citoyens qui méritaient cet hommage en premier lieu, tels Maurice Audin, ce brillant mathématicien français né en Tunisie, militant anticolonialiste contre la guerre d’Algérie, arrêté, torturé et liquidé par les chefs de l’armée française en Algérie alors qu’il n’avait que 25 ans. Pour lui, pas d’effigie mais le silence de l’oubli. Je pourrais en citer d’autres. Comme je pourrais citer de vrais héros algériens victimes de torture et d’assassinats de l’état français criminel, tels Larbi Ben M’hidi que l’infâme général français Aussaresses avoue avoir empoigné et pendu de ses propres mains après une séance de torture, dans un fou rire général. Dois-je aussi nommer le leader marocain Mehdi Ben Barka, enlevé à Paris par les services secrets marocains, de connivence avec ceux de la France, puis torturé et assassiné. Si vous avez des questions sur les valeurs morales pourquoi ne pas poser de questions à cet état criminel que vous semblez admirer et qui a entraîné et lâché sur le net depuis la révolution tunisienne des centaines de chiens, des larbins qui se prétendent tunisiens et qui dénigrent la Tunisie nouvelle. Cette Tunisie qui est en train de renaître de ses cendres, après 80 ans de colonialisme français et 60 ans de dictature mafieuse par des larbins laquais de Paris. Monica, allez jouer ailleurs et gardez vos conneries pour d’autres.
Les valeurs universelles sont les valeurs de l’islam et des autres religions comme le judaïsme et le christianisme dont le message moral a été à un certain moment dévoyé par des dirigeants peu scrupuleux. Elles sont aussi des valeurs partagées par des courants humanistes non religieux. Mais outre ces valeurs universelles chaque société, chaque peuple, chaque nation a des valeurs qui lui sont propres, qui font partie de son histoire, de sa culture, de son expérience, de son environnement et de ses activités. L’hospitalité est sacrée chez les Arabes, avant même l’apparition de l’islam, car vivant dans un désert aride, ils s’étaient faits un devoir de prêter assistance et protection aux voyageurs en péril qui manquaient d’eau et de victuailles. Ces valeurs font la spécificité d’un groupe. L’anticolonialisme est aussi une valeur des pays du Tiers-Monde dont la Tunisie qui ont été pillés et opprimés par les puissances coloniales. Les juifs ont la culture de leur holocauste. La défense de l’héritage culturel des Tunisiens attaqué sauvagement ou sournoisement pas les islamophobes et les crétins est aussi une valeur spécifique de la Tunisie. Même des guildes d’artisans, de commerçants et autres professions ont un système de valeurs et un code moral qui leur sont propres. On ne leur demande pas de les répudier pour adopter des valeurs universelles car celles-ci vont de soi. N’essayez donc pas de faire la maligne.
Quand vous dites que chacun est libre de ne pas lire ou de ne pas écouter ce qui ne lui plait pas, là encore vous résonnez et vous raisonnez comme une casserole cabossée. Ce n’est pas vous qui avez inventé ce raisonnement stupide car le sophisme a toujours existé. N’essayez pas de nous faire croire que chacun de nous est une île déserte, quelque part au loin dans un vaste océan, isolé de tout contact humain et de tout échange social. De tout temps les hommes qui ont vécu en société ont eu un code de conduite et un code d’honneur qui ont permis le vivre ensemble et permis à la civilisation de se développer par la communication et non par l’agression, qu’elle soit physique ou verbale. Chaque société veille au respect mutuel entre ses membres pour sauvegarder l’harmonie et la cohésion du vivre ensemble. Il y a aussi des manières qu’il n’est pas nécessaire de codifier par des lois. Quand vous êtes invitée chez des gens je suppose que vous ne les insultez pas et que vous ne vous mettez pas à faire des rots ou des pets ni à vous moucher dans leurs rideaux. Quand on vous sert à manger vous ne commencez pas à donner des détails sur votre diarrhée. Peut-être le faites-vous pour manifester que vous êtes une personne libre qui s’en fout des convenances sociales comme certains énergumènes l’ont fait les derniers temps. En ce cas, cela en dit beaucoup plus sur l’éducation que vos parents vous ont donnée ou oublié de donner que sur votre intelligence et votre philosophie de la liberté qui ne m’impressionne guère.
Je vous ai lu. Un peu en diagonale tout de même et avec vos interminables logorrhées qui partent dans tous les sens j’ai un certain mérite. Mais, mis à part quelques jugements hâtifs à mon égard (un bon conseil ne vous basez pas sur un pseudo pour juger quelqu’un), parsemés d’insultes (les insultes ne rabaissent que ceux qui les profèrent et comme dit le proverbe : les chiens aboient, la caravane passe), ce qui m’ennuie le plus c’est que malgré vos douze mille mot par ligne, je n’ai pas trouvé de réponse à ma question quant à la définition des valeurs arabo-musulmanes citées plus haut.
Parce que soyons sérieux, on ne peut décemment pas rendre un jugement juridique sur la base de : contraire aux valeurs « … transmises par le lait et l’amour des mères qui nous ont allaitées… ».
Il va falloir être un plus précis que ça pour être crédible.
@ l’intervenant toujours grincheux :
Je vous ai lu. Un peu en diagonale tout de même et avec vos interminables logorrhées qui partent dans tous les sens j’ai un certain mérite. Mais, mis à part quelques jugements hâtifs à mon égard (un bon conseil ne vous basez pas sur un pseudo pour juger quelqu’un), parsemés d’insultes (les insultes ne rabaissent que ceux qui les profèrent et comme dit le proverbe : les chiens aboient, la caravane passe), ce qui m’ennuie le plus c’est que malgré vos douze mille mot par ligne, je n’ai pas trouvé de réponse à ma question: comment et par qui sont définies les valeurs arabo-musulmanes citées plus haut.
Parce que soyons sérieux, on ne peut décemment pas rendre un jugement juridique sur la base d’un: contraire aux valeurs « … transmises par le lait et l’amour des mères qui nous ont allaitées… ».
Il va falloir être un plus précis que ça!
Vous aviez le choix de ne pas me lire. Je vous avais prévenue d’avance. Mais vous l’avez quand même fait et vous vous indignez de ce que vous appelez “insultes”. Je pensais que dans votre logique vous défendiez la liberté de tout dire et que celui qui n’est pas content n’avait qu’à passer son chemin et la boucler. Lorsque cela vous concerne ça devient: Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais. Je ne vais pas m’attarder avec quelqu’un qui lit en diagonale. Vous devez certainement loucher. Si vous ne comprenez pas l’expression “lait de nos mères et amour” c’est que votre bêtise est sans bornes. Peut-être qu’avec le nom que vous vous êtes choisi ce n’est pas le lait de votre mère qui vous inspire la tendrese.
Un argumentaire qui se défend bien et que je rejoins sur pas mal de points… à part les jugements désobligeants à l’égard de @Monica.
Sans entrer dans des considérations idéologiques, il me semble quand même que le plus important dans toute cette histoire, c’est de dénoncer haut et fort le ‘deux poids deux mesures’ de la justice tunisienne actuelle. Est ce que ‘Weld el 15’ méritait une condamnation? Certainement. 2 ans de prison ferme? Certainement pas.
@Fathi
Bravo pour votre ébauche de définition de la culture arabo-musulmane sur laquelle vous voulez fonder la constitution de la Tunisie. Cette spécificité serait quelque chose qu’on boit dans le lait de nos mères illettrées, elle serait l’hospitalité, vous auriez dû rajouter le thé à la menthe et le tour sur un chameau pour mieux l’illustrer, elle serait l’anticolonialisme. C’est tout ce que cette civilisation vous a inspiré, à ce point vous êtes réducteur?
Puisque vous classifiez les tunisiens en « vrais » et « faux » voire traitres, dites-moi quelle catégorie de tunisiens a libéré la femme et qui a fait que les futures mères ne soient plus comme nos mères illettrées ? Quelle catégorie a brusqué cette spécificité culturelle pour revaloriser la femme et lui donner une meilleure place dans la société ? Je pense que vous devez remercier la catégorie de tunisiens qui n’éprouvait aucun complexe à critiquer sa société et son pseudo spécificité, vous devez aller dire merci au buste exposé à paris. Personne ne vous demande de vous auto flageller par contre ne cessez pas l’introspection et ne sortez pas comme un débile effarouché le joker spécificité culturelle.
Vous brandissez l’hospitalité sacrée, allez voir le sort des réfugiés dans le sud de la Tunisie. Allez voir l’esclavagisme des travailleurs étrangers en Arabie saoudite et dans le golf en général. Comparez avec la France qui a accueilli des millions venus des quatre coins du monde et qui leur accorde une citoyenneté égale indépendamment de la race de la religion et de votre hystérie identitaire. Dites à Monica que notre hospitalité sacrée n’accorde pas la présidence aux non musulmans et ne permet pas aux juifs de faire le service militaire. Dites à Monica qu’on est loin, par rapport à la France, des notions d’égalité et de respect. Dites à Monica que se dire athée vaut 7ans de prison, dites-lui que parler d’autre religion que l’islam vous expose à la prison. Vous qui pleurez régulièrement de l’islamophobie, expliquez à Monica les conditions des non musulmans et les jugements pour apostasie ou prosélytisme. Dites-nous si cela fait partie de la spécificité qu’on doit respecter.
On est anticolonialistes et je suis d’accord avec vous mais vous pensez quoi du colonialisme arabo-musulman qui réprime et qui méprise les originaires devenus minoritaires. Dites-moi c’est quelle pays qui interdisait aux berbères de donner des noms berbères à leurs enfants et qui les empêchait de parler leur langue. Ce n’est pas ceux qui parlent au nom de l’identité arabo-musulmane qui ont tout fait pour tuer et étouffer d’autres cultures. Pourquoi alors dans l’un de vos débiles commentaires vous avez fustigé les Kabyles en les traitants comme d’ habitude de pro sionistes ? Ils n’ont pas d’identité et de culture ? Vous savez qu’en Tunisie il y a toujours des tunisiens qui n’apprennent l’arabe qu’à l’école ?
La société est plus complexe que votre simpliste regard identitaire. Et arrêtez de faire la pleureuse devant chaque critique, vos arguments ne marchent plus « identité » « France » « sionisme ». La critique ne s’arrête pas devant des arguments fallacieux. Je ne vais même pas vous traiter de sophiste parce que vos arguments sont minables.
Vous devez avoir honte de votre allusion sur le nom de Monica. Moi aussi je peux en faire d’aussi débile. Fathi vient de la racine « ouvrir » je ne vais pas vous faire un dessein mais arrêtez d’ouvrir votre cul à tous les prédicateurs qui vous donnent une définition magnifique de la spécificité culturelle. Leur spécificité c’est couper les mains les coups de fouets la femme à la maison pas de mixité tuer le mécréant tuer l’apostat ……………….vous adorez leur jus à force d’ouvrir et je comprends mieux cette consanguinité.
Vous n’êtes pas impressionné par la philosophie de la liberté mai moi je suis vraiment impressionné par votre débilité.
Merci Averoes, j’ai beaucoup apprécié votre intervention. Dans le cas de cet intervenant il ne faut pas se formaliser, ses logorrhées haineuses et vindicatives parlent pour lui et dénotent un certain désordre mental.
قالو مفقسين يصليو باش يرفقو بينا، ياخي زادو عفسو فينا … خليونا مع اللي يسكر، خليونا مع اللي يزطل. خليونا مع اللي يحربش … توة نروح انحيها الفولارة ماعادش حاجتي بيها
c’était les propos d’une dame tunisienne voilée d’un certain age, aujourd’hui.
traduction:” ils se disaient le cul en l’air, ils prient et qu’ils allaient nous aider mais il n’ont fait que nous écraser encore plus…….laissez nous avec les soulards,laissez nous avec les drogués (zatla et cachets)…je vais rentrer et je vais l’enlever ce foulard j’en ai plus besoin”
looooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooool
je les adore les tunisiens. ils sont en train de nous montrer leur côté Amazigh Homme libre et leur côté hilalien pas conservateur pour un brin. ils sont en train de démasquer tous les commerçants de la religion, de l’identité et de l’ordre moral. ils s’expriment librement.ils veulent du concret ils veulent des Hommes lucides ils veulent la liberté ET LA JUSTICE.
j’espère que ceux qui parlent de la spécificité culturelle ont saisie la nature de la Tunisie. j’espère qu’ils ont écouté les deux clips de rap en solidarité à WELD 15. “sionistes” “france” ne marche plus. et pour vous éviter ce genre d’argument je vous renvoie à ibn khaldoun et almotanabi et je ne pense pas que vous allez les traiter de français sionistes ce sont deux grands symboles de notre civilisation, ils nous ont dit ” l’arabisation entraine la désolation” “vous êtes une communauté qui est devenue la risée de toutes les autres”
et pour rester dans l’univers du RAP et comme certains français qui souffraient du racisme et de l’exclusion ont chanté ” je baiserais la France jusqu’à ce qu’elle m’aime” j’ai bien envie de vous chanter à mon tour ” je baiserais les arabo-musulmans jusqu’à ce qu’ils se relèvent”. vous voyez que le RAP peut être agressif mais juste, le RAP est un art.
on a pas peur de critiquer et de réclamer plus de liberté et plus de rationalité, ce n’est pas vos accusations fantaisistes qui vont nous arrêter. je ne classe pas les tunisiens en vraie et faux, en patriote et en traitre, je vous dis seulement que tout le monde est tunisien et que la tunisianité dont on rêve dépasse vos considérations sectaires. on est millénaires et multiculturelles.
[…] effet, suite à notre article « Requiem pour une liberté d’expression », et à partir d’une suite de réactions qui ont évoqué la question de la « spécificité […]