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Par Hammadi Achour.

Les Journalistes de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) viennent d’observer un large mouvement de protestation à la suite de l’arrivée d’une horde de mercenaires de la plume, recrutés au fil des années de la dictature par Stayech, alias Abdelwaheb Abdallah, pour embellir l’image de Ben Avie, de Leila Trabelsi et de leur système mafieux.

Ces plumitifs qui touchaient des salaires deux à trois fois supérieurs à ceux des journalistes professionnels de la TAP, étaient discrètement et illégalement titularisés au sein de la TAP, sur ordre du majordome des Trabelsi, à l’insu du personnel et sans y avoir jamais exercé en qualité d’agenciers !

Maintenant que la lugubre officine de propagande, l’ATCE, est en panne et que les « conseillers » du dictateur sont en chômage technique pour cause de révolution, tous ces parasites tentent de trouver un point de chute à l’agence TAP et d’emmarger sur son budget. En bonne gestionnaire des deniers publics, la TAP serait mieux avisée de recruter les diplômés de l’Institut de Presse (IPSI) qui sont au chômage !

Par ailleurs, quel sera le rôle des défenseurs de la dictature et des mafieux du RCD au sein d’une entreprise publique d’information de l’envergure de la TAP au cours des prochaines élections de juillet et de la campagne électorale ?

Avec ses 140 journalistes, l’agence TAP, ce grossiste de l’information, est le principal fournisseur des radios, des Télévisions et de la presse écrite du pays.

Quel sera son rôle quand on sait que c’est la seule entreprise de presse du pays dont le PDG, Néjib Ouerghi, a été un fidèle exécutant des « Taalimettes » de son bienfaiteur, le sieur Abdelwaheb Abdallah, et que sept ans durant (2003-2010) il a été Directeur- rédacteur en Chef du ‘’ Renouveau’’, organe du Rassemblement constitutionnel démocratique !