Contactée par Nouvelobs.com, sa femme, qui était présente lors de son arrestation, dit ne plus avoir de nouvelles du journaliste depuis.
Condamné le 6 juillet dernier à quatre ans de prison pour “diffusion d’information de nature à troubler l’ordre public”, le journaliste tunisien Fahem Boukadous a été arrêté jeudi 15 juillet à Sousse (centre).
Contactée par Nouvelobs.com, son épouse nous a expliqué les conditions de l’arrestation de son mari et nous a fait part de ses fortes inquiétudes.
“Nous étions à l’hôpital pour des examens médicaux, lorsqu’à 9h30, quatre policiers habillés en civil ont arrêté mon époux, lui disant de venir avec eux pour ‘quelques minutes'”. Fahem Boukadous n’a montré aucune résistance et a suivi les quatre hommes. Mais, depuis l’arrestation, sa femme est sans nouvelle. Aucune source gouvernementale n’a d’ailleurs confirmé l’arrestation.
“Sa vie est en danger”
“Avec le comité de soutien, nous avons téléphoné au commissariat et ils nous ont répondu que mon mari n’était pas avec eux. Nous ne savons pas où il est“. L’épouse du journaliste s’est dite très inquiète pour son mari, qui était sorti la veille de l’hôpital pour des problèmes respiratoires. “Mon mari est très malade et il n’a aucun médicament sur lui. Il peut faire une grave crise d’asthme à tout moment. Sa vie est en danger”.
Une inquiétude d’autant plus grande que la femme de Fahem Boukadous dit avoir remarqué qu’une voiture noire les suivaient depuis la veille.
Le 6 juillet, le tribunal d’appel de Gafsa (sud) avait confirmé le verdict de première instance pour “appartenance à une association criminelle susceptible de porter atteinte aux personnes et à leurs biens” et pour “diffusion d’information de nature à troubler l’ordre public”.
Selon ses avocats et plusieurs ONG dont Reporters sans Frontières (RSF), Fahem Boukadous, a été condamné pour avoir couvert les manifestations populaires du bassin minier de Gafsa, en proie en 2008 à l’agitation sur fond de chômage, coût de la vie, corruption et clientélisme.
En avril, un autre journaliste tunisien, Taoufik Ben Brik, a été libéré après passé six mois dans les geôles tunisiennes.
(Emilie Jardin – Nouvelobs.com)
lef fahem boukadous free.
let all political prisioners free as well
unconditionally, let all tunisian
be free in their own country..full
stop.
eliminate the asphyxiation of
the country?,people are suffocating
in there. they had enough of your
thuggery little brainless soldier.
fahem need to be elevated to
national hero statues for highliting
the horrors you and your letchers
inflict on small towns as well on all
tunisian populations.
some simpletons suggested that
you parden fahem.why on earth
fahem have to be pardened,he has
not commited a crime,contrary to
that he should be hailed and
commended for a noble humain
act towards his fellow human being
and his con citizens.
we salute you fahem and afef as
well to all those that stood against
tyrrany in general. we are gratefull.
you should be freed uncondionally.
well done foryour morality by not
accepting bribery<>
give tunisia back to the tunisian?
we need to take it back,we will
have it,polititian are dispensable,
we shall do that you zibla and company.
fahem you are not alone,99.99%of
tunisian are with you
all the best stay strong.