Tout comme le (faux) débat sur l’identité nationale qui se déroule actuellement en France, le (faux) débat sur “l’identité patriote” instauré par le pouvoir en Tunisie depuis les dernières élections ne sert qu’à exclure un pan de la société de sa propre identité.
Le débat sur l’identité nationale en France a pour effet de dresser un mur entre les français d’origine étrangère et ceux qui sont dits de souche, comme pour définir des contours à l’identité française. En Tunisie, on essaie de dresser un mur entre les partisans du pouvoir, et ceux qui osent le critiquer et dénoncer ses excès, comme pour définir des limites à la critique et à l’opposition à sa politique. Dans les deux cas, l’élément de peur employé est le même : la peur de l’étranger, ou plutôt de “l’agent de l’étranger” dans le cas tunisien…
En France, le débat sur l’identité nationale est mené par l’UMP, le parti de droite au pouvoir, pour qu’il puisse s’attirer la sympathie des électeurs les plus à droite en vue des prochaines élections régionales de mars 2010. En Tunisie, le débat est mené par le pouvoir et ses proches, depuis les dernières “élections”, pour contre-dire les nombreuses critiques qui les ont entaché. Dans les deux cas, le débat est instrumentalisé à des fins politiciennes sans fond et sans qu’il y ait une réelle volonté de débat. On joue sur les symboles de la nation, et sur les sentiments enfouis de fierté nationale et de patriotisme des citoyens, pour les amener à choisir un camp…et donc à s’exclure les uns et les autres.
Malgré ces ressemblances de forme, les situations dans les deux pays sont pourtant très différentes . En France, ce débat pourrait être justifié par ses partisans – s’il n’était pas instrumentalisé – parce qu’il se base sur une réalité sociologique et démographique et qu’il pose la question de l’intégration de certaines communautés religieuses, ethniques, etc. dans la société française. En Tunisie, ce débat injustifiable pose la question de l’exclusion de certaines communautés journalistiques, militantes, et politiques de la société tunisienne juste parce qu’elles expriment leurs opinions, leur opposition et leurs critiques. En France, c’est une question sociale qui est débattue sur la scène politique. En Tunisie, c’est une question politique qui est entrain de créer un malaise social supplémentaire dans la société tunisienne. Dans les deux cas, ces débats ne peuvent être que dangereux, parce qu’ils risquent d’exclure et de mener à la négation des spécificités qui caractérisent toute société, qu’elles soient culturelles dans le cas de la France, ou idéologiques dans le cas de la Tunisie.
Caricature de _z_, DebaTunisie
Tu expliques bien ce nouveau phenomene qui exclu tout tunisien qui voudrait donner son opinion. Ce regime est a bout de souffle suite a une corruption menee pendant plus de 22 ans par les familles ben ali et trabelsi. Les biens de l’etat et du peuple, ont ete dilapides et il ne reste plus que des miettes. Cette situation, ou en est le pays, oblige ce gouvernement a utiliser tous les moyens pour se couvrir. L’histoire montre deja qu’il a torture, assassine, terrorise, emprisonne, alors pourquoi pas accuser tout opposant de traitrise. En fait, cela explique qu’il s’attend a la reaction du peuple qui etouffe et qui va descendre dans la rue et lui demander des comptes. La peur du jugement le rend capable de tout, mais personne ne peut fuir la justice, ce jour est proche.
Je me demande, parfois, si un jour on pourrait se parler sans arrières idées ou fausses interprétations voulues.
Voilà une aberration qui en dit long, comparer le débat sur l’identité nationale en France à un quelconque « débat » sur le patriotisme sur la blogosphère.
Etre patriote n’est pas, comme veulent certains le faire croire, ne pas s’opposer et suivre les yeux fermés la politique du pouvoir en place. Le patriotisme s’est, tout à fait le contraire, s’opposer et enrichir le débat dans un contexte national sans chercher un quelconque soutien de l’étranger, tel soutien est obligatoirement conditionné par une soumission à cet étranger.
Nous patriotes, le sentiment de patrie est primordialement gravé dans nos âmes, nous avons, toujours et avec force, rejeté ces pseudo-opposants qui campent devant les ambassades étrangères à Tunis ou bien devant les ministères et autres parlements européens. Nous leur disons que la Tunisie forte de ses institutions, ses partis politiques et sa société civile n’a de leçons à recevoir de personne, encore moins de ceux là même qui s’obstinent à défendre à corps et à cris des contre- vérités qui ne font plus aucun doute.
En Tunisie le débat constructif a une place prépondérante, ceux imbus d’un certain amour et respect de leur patrie trouveront leur place dans ce débat. Quant à ceux qui se fourvoient dans une voie contraire aux agendas de la patrie, je leur dis : Votre obstination à critiquer sans fruits, prend des dimensions obsessionnelles.
Espérant qu’un tel acharnement stérile n’est qu’une bouffissure éphémère.
@achanfara ” la Tunisie forte de ses institutions, ses partis politiques et sa societe civile ” tu veux dire pour une poignee de personnes! Tu en fais partie et les autres sont soit terrorises ( pas de droit d’opinion ) soit en prison soit a l’etranger ( consideres par le gouvernement comme des traitres ). Tu parles de debat??? Toutes les portent ont ete fermes depuis belle lurette a tous les niveaux pour toute discussion avant meme d’arriver a la critique. Tu me diras que c’est une jeune democratie et qu’il y a quelques erreurs comme tout autre pays. Moi je te dis, il faut arreter la torture, liberer les prisonniers politiques et d’opinion, permettre aux autres partis de se representer convenablement. Autre chose, il faut d’urgence un pouvoir judiciaire independant pour une Justice absente depuis quelques temps dans notre chere patrie.
يا سي الشنفرى من الأول نبعتك و قلت كلامك معقول وقت إلي تكلمت على أنو الوطنية بالعكس تعني أيضا أو أحيانا السباحة عكس التيار و أنا متفاهم معاك في هذا تماما. و من بعد كيف جيت تقول أنو الدعم للمطالب الحقوقية أو للمعارضة من ما تسميه الخارج دائما مرتبط بتنازلات من هذه المعارضة قلت برة ما تسالش كلام فيه برشة تبسيط لكن فيه و عليه. أما وقت إلي بديت تقلي نحن لا نقبل الدروس من أحد و المعارضين المرابطين أمام السفارات الأجنبية و تتكلم لي على أجندة الوطن وقتها عرفت الريح متاعك من جاي و سامحني فيك هذا كما يقال مفترق طريقنا. هذه أدبيات متاع التخوين و التشويه أدبيات دكتاتورية لا أخلاقية بالية عفى عليها الدهر. لكن هناك أناس مازالو يعيشون بحكم الدنانير القليلة التي يتقاضونها في عهود الظلام. لأنو العهد متاع تونس ما حقوش سماوه العهد الجديد تيمنا بالكتاب المسيحي العهد الجديد. حقهم سماوه العهد الظلامي. لأنو من وقت إلي جاء بن علي إلى سدة الحكم في تونس و التونسي لم يرى غير الظلم و الظلام. أما المؤسسات و الدولة إلي تحكي عليها فيعيش خويا ما تضحكنيش. ما عندناش دولة و مؤسسات و لا حتى مجتمع في تونس. في تونس ثمة تفكك تام لكل ما يمكن أن يجمع بين البشر. و تعيب على المعارضة الدعم الأجنبي باهي يا سيدي هذه قبلناها. إيه و الدعم إلي جاي للحزب الحاكم من الخارج ما يسالش؟ كل يوم في نشرة الأخبار نصف ساعة هاو سيدي الرئيس خذا شهادة شكر من عند القاوري هذا هاو خذا شهادة حسن سيرة من عند الفرنساوي هذا. تي لو كان جيت تعرف بالحق أخبار بلادك لحشمت على روحك من ها الكلام. تي الجمعة إلي فتت بركة الرئيس متاعك جاه الدعم من أعتى المنظمات الصهيونية في العالم و حصل على جائزة من عند أحد فروع منظمة إيباك الصهيونية. قالك يشكرو فيه على دوره في ما نعرفش شنوة. عادة و الله دعم و جائزة كيف من هكة تثير الكثير من التساؤلات. أنا تونسي أبا عن جد و ليومنا هذا عمرو ما جاني واحد قلي هات أعطيني رايك في السياسة متاع البلاد أو تعال إنتخب. أما إلي عندو الجنسية التونسية و قلبو ينبض بالصهيونية يحلولو بالذمة مكتب إقتراع في القدس المحتلة. و هوما طبعا ما قصروش معاه و خذا 100% من أصوات الناخبين التونسيين الصهيونيين في القدس. حتى دماء الشهداء متاع تونس ما إستحيتوش أنكم إدخلوها في لعبة السياسة القذرة متاعكم باش تعملو بيها مساومة لفرنسا باش تسكرولها فمها. يا وليدي نعطيك نصيحة. راك في مركب مخروق و قاعد يغرق. و الغرق متاعو قريب و حان الوقت حتى من منطلق الماكيافيلية السياسية أنك تبدل المركب و تختار سيد جديد إطبلو و تزكرلو باش تصور الخبزة متاعك. و إنتي حر تحب إتبع النصيحة أو تحب تكمل في طريقك.
salam,
souvent je lis les comms sur ce site sans réagir. cette fois-ci je me permets de laisser un comm. parce que bcp d’idée sont exposées et d’avis qui vont dans tout les sens. Je pense qu’il faille cadrer le sujet sur le point qui me semble le plus important, c’est celui: de l’après ben ali et l’héritage qu’il laissera au pays.
Là, je crois qu’il y a un gros soucis. Puisque personne n’est éternelle, qu’allons-nous subir lors de cette transition, étant donné que nous savons rien quant à sa succession?? il y a des rumeurs ci et là mais rien qui ne tienne la route. Et je pense que celui qui aime son pays doit avoir cette réflexion pour sa patrie.
Le pire reste à venir étant donné qu’une transition impliquera forcément de grosse tension, vu l’immaturité politique et l’absence de réel groupe politique à même de prendre les rennes du pouvoir, de manière à créer le concensus nécessaire pour l’avenir politique du pays.
Je pense que tout partisans de gauche, droite, islamiste, etc… aucuns d’entre eux n’est capable à l’heure actuelle pour le pays. Ben ali et son pouvoir, après 20 ans de règne n’est toujours pas capable de maintenir une atmosphère seraine et vivable pour notre cher pays.
Je vous parle franchement de ce que je pense et d’après ce que l’on peu observer à travers le monde; Il y a un risque certains en tunisie; C’est celui d’un groupe qui viendrait au créneau et sous l’étendard de l’islam. La suite sera un mattage de ce groupe et des répliques tout azimut et attentats qu’il leur sera imputué. Et cette tension sera alimenté par des groupuscules type “salafiste”.
Nous avons a évité ce phénomène d’intrusion de groupe inculte financé par les saoudiens avec leur concept fanatique de l’islam.
En deux mots: Notre besoin serait d’avoir des vrais partis politique avec un même but: travailler dans l’intérêt du peuple et au service de celui-ci et non être son maître.
Si nous faisions bloc commun dans une optique de réagir à un vide politique et le besoin d’avoir une réel visibilité de notre avenir, cela montrera que nous ne saurions être divisé quant à l’après ben ali. Et que nous peuple tunisien sommes mûr et assez intelligent que pour ne pas laisser la place à des groupes rétrogrades.
Bien à vous. salam wa fi aman Ilah.
oui c’est ça
La Tunisie est tenue a respecter ses engagements et ne doit pas se limiter seulement a encaisser l’argent et a crier a la solidarite. Un contrat doit etre respecte et surotut quand il s’agit d’un pays qui se vante par ses institutions de droit et qui sont qu’en realite des institutions de non droit. Nous avons la certitude que Ben Ali n’est pas la au service des tunisiens ni son RCD d’ailleurs. C’est la ou la question se pose? Faut-il defendre ce regime dictatorial malgre ses derives? pour moi, la reponse est non. Pour tout ce qui est acquis, ce n’est plus une mise en doute mais c’est une accusation portee contre le regime et qui est largement fondee… je tiens a la parole qu’on a herite de Bourguiba, Iddwam younkib errkham mais j’y ajoute tout en travaillant dans les regles de l’art en respectant tout le monde et en maintenant la rvendication de nos droits. Un discours faussaire qui tend la main pour frapper est a denoncer parce que c’est le signe que tout acquis n’est que des mensonges.
@ya si centritriste, centriheureux ce n’et pas mieux?!!!!
Je ne sais pas si vous avez bien lu et compris mon raisonnement ! Etre dans « l’opposition » et être au pouvoir sont deux choses différentes.
Le président Ben Ali est le chef de l’état, il œuvre pour le bien être des tunisiens, selon un programme pour lequel est élu. Il a la responsabilité de tout un peuple, et de ce fait il doit composer avec tout le monde.
Quand la Tunisie reçoit une distinction ou bien des éloges pour des réussites dans un quelconque domaine, c’est le président et l’ensemble du peuple tunisien qui sont gratifiés.
Notre pays ne vit pas dans une bulle, il est ouvert sur son environnement et doit maintenir des relations permettant des retombées positives au moyen d’une politique souveraine et équilibrée.
Vous évoquez les électeurs installés en Palestine occupée, je vous rappelle que toute personne portant la nationalité tunisienne a le droit de voter aux présidentielles quelle que soit son lieu d’habitation, sa race ou sa religion. Cela s’appelle LA DEMOCRATIE !
De quel droit vous voulez qu’on prive une partie de la population de ses droits constitutionnels ?
Revenons à l’opposition, je ne prétends pas que tous les tunisiens doivent avoir les mêmes opinions, ce ne serait pas drôle d’ailleurs ! Ce que je reproche à certaine opposition, c’est son obstination à pactiser avec l’étranger. Alors que l’espace de liberté et de militantisme est bien réel en Tunisie, bien sûr à condition de respecter le pacte national, souvenez-vous, signé en 1988 !
Je trouve dommage que seuls certains tunisiens fonctionnent de cette façon regrettable. Voyez l’affaire Ben brik, comment à partir d’un fait divers de droit commun, ils ont en fait une affaire de liberté d’expression, en s’appuyant sur certaines personnalités étrangères connues pour être des ennemies notoires de la Tunisie ? Contrairement, nos amis marocains, et compte tenu de la gravité de l’affaire de la militante des droits de l’homme Aminatou Hayedar, n’ont pas écrit un seul mot dans la presse étrangère. Il y a eu un débat interne dans les journaux nationaux, et aucune partie étrangère n’a été sollicitée. C’est à méditer !!!!
Notre demande est simple. Vu que nos accords n’ont pas ete respectes par la dictature et que notre point de vue en tant que professionnel doit etre pris en consideration en premier lieu et vu que le regime dictatorial a refuse tout dialogue avec moi dans la famille tunisienne et toute les solutions proposees pour ameliorer la situation au pays, notre demande doit se traduire en simple suspension temporaire de toute forme d’aide a la dictature et qu’aucun autre groupe d’amitie restreint de Ben Ali et non des tunisiens n’a le droit de se substituer a notre place pour exposer la realite sous le regime dictatorial de Tunis et nous n’hesitons pas a l’evoquer devant lui avec franchise. Le regime Ben Ali a atteint un sommet d’abus intolerable que nous n’acceptons pas. Ben Ali ne comprend pas et ne veut pas comprendre qu’il est au service de la population. Mais il s’obstine a ce qu’elle soit a ses services lui seul.
je m’appelle ahmed cherif je suis homme d’affaire tunisien ayant la nationalite francaise je condamne l’attitude du presidaent tunisien envers tout les opposants politiques et il faut une vraie revolution populaire pour faire tomber ce dicatateur et sa bande des mafieux presidee par notre chere regente de carthage la coiffeuse leila […] a bas la dictature a bas les trabelsi
@ cherif ahmed : tu es un pote de Tarek Mekki ?
voila le jour arrivé Le dictateur est en fuite