Une femme palestinienne assise sur les ruines de sa maison à Gaza. Reuters

Des vagues de centaines d’avions bombardiers, des centaines de tonnes de bombes, un déluge de feu descendant su ciel, des centaines de canons de chars crachant d’énormes flammes, des dizaines de bâtiments de guerres lançant des centaines de missiles, ce n’est pas la troisième guerre mondiale. C’est le massacre planifié et massif d’un million et demi de personnes qui ne peuvent fuir nulle part car l’espace de 365 kilomètres carrés dans lequel ils se trouvent est hermétiquement fermé. Un ghetto ou une souricière. Nous sommes au 13 jours de ce terrible enfer que la plupart des observateurs dans le monde considèrent d’authentique holocauste.

Dans le passé, seule la colère de Dieu avait l’exclusivité de châtier massivement, de faire disparaître une ville, un pays ou tout un continent et tout un peuple. Ça y est à présent, Dieu a cédé ses prérogatives aux israéliens. Et qui peut demander des comptes à Dieu ? – Ce qui arrive aujourd’hui au peuple de Gaza peut arriver à tous les peuples arabes et musulmans et au-delà. Le Dieu israélien, lui seul décide qui peut continuer à vivre et qui doit périr.

Toute autre élucubration intellectuelle, morale ou politique n’est rien d’autre que distraction morbide.