Interview avec Klay BBJ : Sa censure, les festivals publics et les syndicats policiers [Vidéo]

Suite à la suppression de sa performance prévue dans le show du 27 juillet au festival de Carthage, Klay BBJ se retrouve avec 18 concerts annulés, l’intégralité de sa tournée estivale. A l’origine de cette censure, l’appel des syndicats policiers à boycotter les événements du rappeur après l’incident survenu lors de son concert à Mahdia le 16 juillet. Le ministère de la Culture, organisateur de plusieurs festivals publics ayant programmé Klay BBJ, s’est soumis à leur diktat. Nawaat est parti à Bab Jdid à la rencontre du rappeur pour en savoir plus. Interview.

Edito #6: De Boujenah à Klay BBJ, des polémiques symptomatiques d’une politique culturelle désengagée

L’agression policière contre le rappeur Klay BBJ, dimanche dernier à Mahdia, a suscité la polémique. Idem pour la programmation de l’humoriste Michel Boujenah au festival de Carthage. Souvent réduites à des controverses anecdotiques, ces actualités sont symptomatiques d’une politique culturelle désengagée qui cherche la fuite en avant en se drapant de slogans creux et d’effets d’annonce de programmes importés.

Chahed à Washington : Pourquoi le Sénat américain plaide la cause d’Israël ?

Le Sénat américain « exhorte fortement le gouvernement de la République Tunisienne à cesser de soutenir toutes les résolutions et autres mesures discriminant ou ciblant Israël à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et autres organisations des Nations Unis ». Il s’agit du dixième parmi onze points inscrits dans une motion de la Commission des affaires étrangères du Sénat américain publiée mardi, à l’occasion de la visite officielle de Youssef Chahed aux Etats-Unis du 10 au 12 juillet.

Edito #5 : Médias et gouvernement Chahed, la marche-arrière

Près d’un mois après le limogeage improvisé du pdg de l’Etablissement de la Télévision Nationale (ETT), le journal de 20h va aussi mal, voire pire. En témoigne sa couverture de la visite officielle de Chahed aux Etats-Unis. Entre-temps, Mehdi Ben Gharbia a l’air ravi de présider le sulfureux conseil des ministres de l’information arabes. Syndicats et organisations non-gouvernementales continuent à alerter l’opinion publique sur le danger incarné par un projet de loi préparé par le gouvernement après avoir dénoncé des menaces contre la liberté d’expression et de l’information. Les médias vont mal, très mal.

#Edito 4 : Michel Boujenah, le sionisme et nous

Les revendicateurs de l’annulation du spectacle de Boujenah se sont retrouvés traités de « partisans de Daesh », d’« islamistes » ou, au mieux, d’« antisémites », un classique bien connu au nord de la Méditerranée. Or, leurs ridicules accusations et leurs invocations identitaires ne tiennent pas face aux faits. Pas plus que le choix du ministère de la Culture qui fera payer le contribuable pour le spectacle d’un humoriste qui se revendique ouvertement « sioniste » et « attaché à Israël ».

Edito #2 : La Tunisie en slow motion, l’art de confondre l’authentique et le statique

L’effet est simple. Trop banal. Mais on doit lui reconnaitre qu’il est indémodable. En Tunisie, on en fait une conviction nationale jusqu’à confondre banalité et authenticité. Pire, au fil des jours, des mois et des années, la confusion devient la norme. Et on finit par draper notre statisme, notre conservatisme dans ce vieux tissu usé : l’authenticité, un terme bien utilisé pour un mal.

Edito #1 : De Bizerte à Mdhilla, peuple infantilisé et hogra banalisée

Par son austérité communicationnelle, ses actions improvisées, ses politiques arbitraires, son manque de transparence et ses transes répressives, la démarche du pouvoir verse de plus en plus dans le paternalisme. De sujets sous la dictature à citoyens depuis la révolution, voilà que le peuple se retrouve infantilisé par ses dirigeants et ses propres élus. Dignité, dites-vous ? Leur monologue vous contredit.

Tawzira : L’expo qui vandalise la Tunisie des cartes postales

Le Cinévog a rouvert ses portes à l’occasion du vernissage de l’exposition Tawzira, samedi 06 mai 2017. L’artiste graffeur Simarek alias Sim Vand’art et la dessinatrice Willis from Tunis y détournent les tableaux orientalistes de la médina de Tunis et de Sidi Bou Saïd pour les tourner en dérision. Les graffitis hauts en couleurs de Simarek et le chat moqueur de Willis y prennent place dans une démarche issue d’une longue réflexion sur notre perception de l’espace public en Tunisie. Nawaat y était. Tawzira se prolonge jusqu’au 20 mai. Reportage.

Dimanche Sport : Blackout sur les supporters victimes de violence policière

Les policiers blessés, le personnel médical, le gouvernement, les responsables de la Fédération Tunisienne de Footbal (FTF), les cadres des clubs sportifs, les syndicats policiers et même les anciens sportifs et responsables techniques ont tous été représentés dans Dimanche Sport, dimanche dernier. Or, les acteurs de premier plan de cette actualité ont été condamnés au mutisme : les supporters du Club Africain, à la fois suspectés de violences contre les forces de l’ordre mais aussi victimes d’agressions policières.

تحقيق: نداء تونس في ميناء حلق الوادي، مسألة عائليّة

بين الاتهامات في وسائل الإعلام، والوثائق المسربة من قبل المعارضين السياسيين والتهديدات القانونية ضد المبلّغين، تثير قضيّة الانتدابات في ديوان البحريّة التجاريّة والموانئ (OMMP) الشكوك حول المحسوبيّة واستغلال النفوذ. فهل يمتلك بعض نوّاب نداء تونس مثل هذه السطوة على ديوان البحريّة التجاريّة والموانئ وخصوصا ميناء حلق الوادي؟ وماذا عن دور كل من رئيس المدير العام لديوان البحرية التجارية والموانئ وأنيس غديرة، وزير النقل، والمنتمي لنفس الحزب؟ نواة سعت للتحقّق من القضيّة. ليكشف التحقيق تورّط أربعة نواب والرئيس المدير العام لهذا الديوان العمومي إضافة إلى الوزير.

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