Retour sur le parcours d’un terroriste : une part de Seif-Eddine était déjà morte…

[…] si aucune justification au monde ne peut être apportée à la tragédie du vendredi 26, il est cependant vraisemblable que sans le vide qui a fini par ceinturer la vie de Seif-Eddine, il eût été autrement plus difficile pour ceux qui lui avaient fourni arme et embrigadement de commettre autant de dégâts ! Avant de perpétrer son acte, quelque chose était déjà mort en Seif-Eddine. La réponse sécuritaire, à elle seule, est incapable de ressusciter cette part déjà morte chez de nombreux autres jeunes. Et c’est de cela aussi qu’il s’agit désormais. Ressusciter ce qui est déjà mort… Ressusciter l’espoir dans la vie !