Alternatives citoyennes : se prémunir contre les risques (3/3)

Les alternatives concrètes citoyennes (ACC) sont des initiatives émanant d’une ou plusieurs personnes ayant une attitude responsable et visant une autre réflexion/action au sujet du bien vivre et du vivre ensemble. Cette réflexion/action n’est donc pas celle du système dominant instauré par le couple marché/État. Tous les domaines de la vie sont concernés par des ACC car l’État et le marché ont presque tout envahi à travers la terreur et la marchandisation. Adopter une attitude ACC peut par exemple consister à se nourrir sans porter atteinte à sa santé, s’éduquer pour s’élever et partager les connaissances, produire sans polluer, échanger équitablement –même sans passer par l’argent, et…

Les alternatives citoyennes : maîtrise de pratiques et partage de savoir (2/3)

Je crois que l’organisation du vivre ensemble n’a pas à se réduire à la politique et à l’économie et qu’en fait, l’Etat et le marché ont beaucoup plus participé à la dégradation de situation pour l’individu, pour la nature et pour la société. Il semble aussi qu’entrer en confrontation avec ces institutions et critiquer à fond leurs logiques et pratiques ne s’est pas révélé efficace pour l’amélioration -du mieux vivre ensemble- du fait d’une part de leur forte, mais apparente, capacité de gérer et contenir les mouvements et d’autre part de la faiblisse de contestataires et (dits) révolutionnaires.

There Is No TINA mais beaucoup des ACC (1/3)

Si manger la viande une fois par mois est largement suffisant pour la santé, qu’est ce qui nous pousse à désirer en consommer toujours plus ? C’est le mimétisme d’un consommateur qui n’a pas pu remettre en cause ce mode de consommation, et qui n’a pas d’abord su dire Non à ce qui est considéré comme nécessaire et imposé d’un en haut ou venue d’un ailleurs : il imagine qu’il n’ y a pas d’alternatif (TINA) pour penser autrement, il s’agit d’un consommateur qui se résigne.

Les Alternatives Concrètes Citoyennes (ACC) : le simple qui s’impose au compliqué

Il est temps, en Tunisie, de pousser plus en avant la mise en valeur de ces initiatives citoyennes (Nawaat.org est sur le bon chemin de partager les expériences et diffuser l’information) de faire une « banque de données des initiatives » afin de faciliter le partage, de faire le tour de la Tunisie pour recenser et valoriser des pratiques apparemment toute simples mais profondément sensées dont les parents et grands parents n’ont pas oublié la maîtrise et les techniques…

Pour une économie solidaire et sociale en Tunisie

L’économique cherche à s’emparer de tout. Elle s’impose et veut plier les hommes, leur vie sociale et toute la nature à ses lois et à sa propre logique : maximiser sous contrainte, calculer les couts et avantages, augmenter les profits, réduire les pertes, chercher la rentabilité, l’efficience, … Rien ne semble lui échapper, ni relations familiales ni croyances dans l’au-delà, ni culture ni humanisme…. L’hégémonie de l’économique n’a pas besoin de preuves d’existence. C’est notre réalité.

Marzouki/Essebsi : une simple lecture en termes de théorie de jeux

On suppose d’abord que les deux candidats aux présidentielles disposent de l’ensemble d’information sur le contexte/terrain commun et que les deux personnes se connaissent très bien. Aussi que chacun a la possibilité (théorique et pratique) de coopérer (choix C) ou d’adopter une attitude et un comportement déviant ou opportuniste (choix O). Enfin, pour une question particulière, on suppose que chacun prend sa décision sans pouvoir observer la décision prise par l’autre.

Les eaux bouillantes du calcul politique vs Les eaux glacées du calcul égoïste

L’observateur, ou même un spectateur impartial, qui tente de faire le lien entre un débat politique acharné et le faible taux de concrétisation des promesses et programmes politiques, pense soit à une éventuelle hypocrisie de la part de l’homme politique, soit à une incompétence à voir clair et à agir en faisant des calculs justes et sensés. Qui convaincra ensuite l’électeur méfiant à aller voter ? Est-ce que les simples promesses non garanties peuvent secouer sa perception et formes de l’engagement ?