L’Europe, un humanisme au-dessus de tout soupçon ?

Si l’immigration clandestine a toujours été, depuis la chute du Mur de Berlin en 1989, l’une des préoccupations essentielles des hommes politiques composant l’Union européenne, et notamment la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, il n’en demeure pas moins vrai que l’encouragement, à peine voilé, apporté aux « Républiques scissionnistes » pour sortir de l’Union soviétique était l’un des moteurs essentiels, le catalyseur déterminant qui a permis à cette nouvelle immigration de s’amplifier et de prendre l’ampleur que nous connaissons aujourd’hui.

وجهة نظر في وسائل التصدي لثقافة الارهاب: الفصل بين الدين و الدولة

بعد ما عاشته البلاد من تقلبات خطيرة على اثر ثورة الياسمين و عودة ” المجندين الأفغان ” من ابناء هذا الوطن للانقلاب عليه بمعايير و لسانيات جديدة استخرجوها من مقابر التاريخ البعيد كان لزاما على مجتمع المثقفين – ان صح التعبير – ان يتساءلوا لماذا هذا الرجوع الى الوراء بعد ألاف السنين على امبراطورية قرطاج الى خيمات دعوية و اخرى تكفيرية و ثالثة تهدد رقاب المواطنين و تغتال في وضح النهار رجال من السياسة و النقابة و الاعلام و تهدم الاثار و تحرق اروقة الفنون و تهدد بتصفية الفنانين و المبدعين و المثقفين لتصحير البلاد بالتمام و الكمال قبل ان ترتد على المنظمة الامنية و العسكرية فتخترق صفوفها و تبدأ بتصفيتها لأنها بالنسبة لهؤلاء ” طواغيت” وجبت ابادتهم و الحال ان الثورة قد جاءت من اجل الحق في العمل و من اجل العدالة الاجتماعية و الفكرية و الصناعية و المرفقية و الاقتصادية و المؤسساتية بين جميع الجهات ؟

في موضوع حالة الطوارئ

[…] متى كانت القرارات السيادية ذات الصلة بالامن القومي و حماية التونسيين من الارهاب الذي هللت له الاحزاب ذات المرجعيات الاسلامية على حد تعبيرهم يجب ان يكون محل توافق بين جميع الفرقاء ؟ هل نحن مازلنا في طور الحكومات المؤقتة حتى بعد استكمال الدستور و بعد الانتخابات التشريعية و الرئاسية لخمسة سنوات لنخرج من المؤجل الى الاستقرار السياسي ام ان هناك من المعارضة من مازال يحلم بالحكم المؤقت ؟ […]

Quels chemins pour la Tunisie ?

La Tunisie se trouve aujourd’hui à un carrefour décisif, où elle se doit de décider quelle direction prendre ? Plusieurs obstacles se montrent de plus en plus infranchissables, voire mêmes d’une certaine agressivité généralisée, accompagnée de menaces inadmissibles et susceptibles de poursuites pénales. Le constat qu’on pourrait faire sur le Pays n’échappe à personne.

La Palestine : Une oubliée de la communauté internationale

Les palestiniens partout où ils se trouvent « célèbrent » aujourd’hui, dans la douleur et les exactions de l’Etat Hébreu (2), les tristement célèbres accords du 13 septembre 1993 qui devaient conduire à une paix globale entre Juif et Arabe. Deux décennies sont écoulées, sans que la paix ait retrouvée son chemin.

La théorie des jeux appliquée au paysage politique tunisien

Existe-t-il une réelle communication qui permet de rendre lisible la feuille de route de la majorité, lisibilité qui requiert en même temps la coopération de l’opposition ? Autrement dit est ce que le consensualisme est la seule clef pour ouvrir la boite du sauvetage tant vanté par l’opposition ? Quelle est la nature de la crise que connait le pays ? Et quelle est la place de l’opposition dans cette situation de crise ?

Le paysage audiovisuel tunisien, entre désir d’émancipation et réflexes pavloviens

Longtemps considérée, dans les démocraties occidentales, comme étant le quatrième pouvoir, la presse a toujours été de tous les combats, entre la censure instituée par les politiques et la liberté de la presse revendiquée par la communauté des journalistes.

Kasserine, les fleurs du sel

Si la création de la Cour d’Appel de Kasserine est sans nul doute, une bonne chose, nul ne peux applaudir à l’émergence d’une fleur, dans un champ de sel, croyant que le printemps est aux portes de la ville !

L’UGTT, entre médiation et partenariat (partie I)

Des voix s’élèvent parmi la majorité pour demander l’arbitrage de l’UGTT ; d’autres parmi l’opposition la considèrent comme un partenaire à part entière dans le jeu politique tunisien. L’UGTT serait-elle apte à jouer ce rôle de médiation, comme le souhaite le Cheikh Rached Ghannouchi ?

Lettre ouverte à maman !

Aujourd’hui, je vais être très bref, en ce jour de la fête des femmes du 13 août 2013, où notre jardin à tous a besoin d’être bien cultivé, bien protégé et bien arrosé de toutes nos sueurs libres et inaliénables, sans aucune forme d’esclavage, sous quelque prétexte que ce soit. Car la Tunisie n’est qu’un petit jardin, capable, en dépit de tout, de nous réunir tous, femmes et hommes.

Débloquer la Tunisie

Plusieurs propositions ont vu le jour de part et d’autre, et restent ignorées ; ce qui montre à l’évidence que les partenaires politiques ont perdu l’art et la manière de s’écouter mutuellement. Comment faire pour restaurer la confiance entre tous les acteurs sans aucun a priori ni condition préalable ?

Tunisie : la fin des certitudes

Au jourd’hui, ce beau pays plusieurs fois millénaire se trouve sur le fil du rasoir par la faute des siens. La menace ne vient pas de l’extérieur, elle est en nous-mêmes, conséquences directes de tant de mensonges, d’humiliation, d’injustice, de l’absence d’Etat qui se soumet au droit, et de privation des libertés sous toutes ses manifestions.