Dans la perspective des prochaines élections européennes, la question des migrations est de nouveau la priorité de l’agenda politique de la Première ministre italienne, un agenda qui tend vers des durcissements sécuritaires de plus en plus inquiétants. L’externalisation des frontières semble désormais être la seule solution pour gérer les flux migratoires, comme le démontrent le protocole avec l’Albanie et les récents accords signés avec les présidents tunisien Kaïs Saïed et égyptien, Abdel Fattah Al-Sisi, malgré leurs violentes dérives autoritaires.