Le risque du partage du pays n’a jamais été aussi grand. Et cela nous ramène quelque 62 années en arrière, aux heures sombres où l’Europe de l’après-guerre, ruinée par ses propres démons, cherche à se reconstruire, sur le dos des peuples colonisés. En infâme butin de guerre qu’on disait au détriment de l’Italie fasciste (sic), M. Ernest Bevin pour la Grande Bretagne, en accord avec M. Carlo Sforza représentant l’Italie, présenta, début mai 1949, un plan de partage de la Libye en trois zones, la Cyrénaïque (Barqa) aux Britanniques, la Tripolitaine pour les Italiens, et le Fezzan pour les Français.
Libye : Les Tomahawks et après ?
Il y a un mois, on s’interrogeait ici, sur Nawaat, sur la question de savoir si le « Hitler du désert » n’œuvrait pas objectivement à la partition du pays. Qui ne voit aujourd’hui que ce processus est en marche ?
Tunisie : Vers un printemps syndical ?
S’agissant d’une organisation de plus en plus décriée, au bilan fort contrasté, dans ses chapitres connus–qu’il urge d’ailleurs de faire plus amplement-, considérant surtout que le bénalisme, comme un certain bourguibisme d’antan, a gangréné depuis fort longtemps ses rouages, après s’être agrégé ses centres de décisions, dont il imposait les membres, les remplaçait, les gratifiait même, cette Révolution dans la Révolution est une priorité, une urgence.
Tunisie : Ce que la démission de M. Ghannouchi veut dire
D’abord c’est une nouvelle réjouissante pour cette démocratie qui se lève : Pour la première fois en Tunisie, on ne congédie pas un ministre pour l’assigner à résidence ou l’envoyer à l’étranger se faire oublier et faire des affaires.
Tunisie : De l’incurie des clercs
Par : Amjad Ghazi Spectacle surréaliste que celui que nous a offert la TV nationale en transmettant les débats de […]
Dix jours de gouvernement provisoire. Dégage ?
Par Amjad Ghazi – Que faire de ce gouvernement que des gens bien intentionnés soutiennent, que des gens raisonnables soutiennent ; certains pleinement, qui expliquent qu’il fait ce qu’il peut, que c’est un moindre mal ; d’autres, j’en fais partie, sont de plus en plus perplexes, inquiets. Il est temps de demander des comptes.