نبيل البركاتي، فيصل بركات، أنيس الفرحاني، هي ليست أسماء تشير إلى ضحايا عابرين فتكت بهم آلة القمع والقتل النظامية على امتداد ثلاث أجيال من أواسط الثمانينات مرورا بأول التسعينات وصولا إلى جانفي 2011، وإنما هي علامات دائمة على حصانة الجلادين من المساءلة والمحاسبة. يشتغل إفلات الجناة من العقاب ضمن منظومة يشتبك فيها الإعلام بالسياسة وبالأجهزة الأمنية والنقابات المنضوية تحتها، من خلال استراتيجيا التشكيك في ممكنات المحاكمة العادلة والضغط على البرلمان والقضاء.
Ahmed Friaa, larmes et indécence
C’est sans conteste le fait politico-médiatique de la semaine : Ahmed Friaa, le dernier ministre de l’Intérieur de Ben Ali, renvoyé devant la Chambre spécialisée en justice transitionnelle du tribunal de première instance de Tunis, dans l’affaire de la rue de Cologne, s’est vu signifier une interdiction de voyager. La procédure, banale pour une justice habituée à recourir un peu trop vite aux mesures de restriction des libertés, a fait l’effet d’une bombe auprès de la Tunisie d’en haut.
Martyrs et blessés de la révolution : La liste définitive fait polémique avant sa publication
« Nous refusons qu’on nous trahisse une deuxième fois ! » clame la banderole de la conférence de presse, tenue mercredi 11 novembre, à Tunis par l’association « Awfia » avec le soutien du collectif « Insaf ». Des fuites du ministère des Affaires Sociales confirment que la liste définitive des martyrs et des blessés de la révolution sera modifiée. Selon la présidente de l’association, l’État a l’intention de soustraire les noms des martyres tombés sous les balles après le 14 janvier.