Les deux reporters, Seif Koussani et Tarek Laabidi, assuraient la couverture médiatique d’une initiative citoyenne menée dans le cadre de la campagne “Apprends à nager”, concernant le meurtre du jeune Omar Laabidi.
Des policiers en civil ont empêché nos collègues d’accomplir leur mission et de filmer. Les agents ont confisqué les pièces d’identité des journalistes, avant de les conduire au commissariat pour leur dresser un procès-verbal et leur remettre une citation à comparaître le 14 avril 2022, au tribunal de première instance de Ben Arous.
Le commissariat a contacté par téléphone le rédacteur en chef de Nawaat, Thameur Mekki, pour l’interroger sur l’identité de la partie ayant incité le média à filmer l’événement. La requête contrevenant de manière flagrante aux lois régissant la presse en Tunisie et aux conventions internationales a été refusée. Dès lors, le commissariat a interrompu la communication.
Nawaat dénonce la volonté de certains éléments du Bureau de l’information et de la communication du ministère de l’Intérieur d’induire en erreur les journalistes qui les ont contactés pour s’informer sur l’incident, en leur livrant une version fallacieuse et déformée des faits.
Nous condamnons ces atteintes au droit des deux journalistes et ces obstacles dressés face à l’exercice de la profession. La plateforme continuera de défendre les droits des journalistes et la liberté de la presse et d’expression en général.
Nous appelons les journalistes et l’ensemble des structures professionnelles et syndicales à faire face fermement aux dépassements policiers.
Nawaat se réserve le droit de poursuivre en justice comme sur le plan administratif les agents ayant enfreint de manière flagrante la loi.
Between that shit head KS,his feral police and his fanatic supporters
All that make ennahda and her clowns look docile in comparition.
The idiots who are supporting ks are no patriots.they are fog heads who cant
Distinguish the dangerous path tunisia is heading to..