Ceux entre autres tombés le 9 avril 1938, ne l’ont pas simplement été pour un territoire ou un drapeau. Ils l’ont été pour que le territoire et le drapeau matérialisent leur dignité.

 
Sans le respect scrupuleux des droits fondamentaux de chaque citoyen, il n’y a point de dignité. Et aussi longtemps que l’arbitraire des « tâa’limats » se substituera à l’autorité de loi, la souveraineté du Tunisien ne sera qu’illusoire. Car demeurera confisquée par ceux qui violent impunément la loi des Tunisiens.

 
A la mémoire de ceux tombés pour la dignité des leurs, de quelque nationalité qu’ils soient.

 

 
Astrubal, le 9 avril 2009