Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a tenu une conférence de presse, ce jeudi 30 Août 2012, au cours de laquelle il a dénoncé les dernières violations et la propagande orchestrée contre la liberté de la presse, notamment via les nominations gouvernementales à la tête des médias publics.
Des nominations considérées par le syndicat comme une main mise du pouvoir en place sur les médias, puisque le gouvernement prétendait « épurer les médias des symboles de l’ancien régime », alors qu’il n’a fait que remettre en place des personnes considérées comme les plus corrompues. Des personnes qui ont directement collaboré avec Ben Ali en soignant son image au service de la dictature et la violation des droits et des libertés.
La dernière nomination à l’origine de cette conférence de presse, est celle qui a eu lieu à la tête de «Dar Assabah». Un poste attribué par le gouvernement à Lotfi Touati un ancien commissaire de police et ancien rédacteur en chef du journal Le Quotidien. Depuis les journalistes et les employés du journal protestent et ont même entamé un sit-in au local du journal.
Voici un aperçu de la situation exposé par Aymen Rizgui, journaliste et secrétaire général chargé des libertés au sein du Syndicat National des Journalistes et par Sana Farhat, journaliste et présidente de la section syndicale à «Dar Assabah»:
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Tout ceux qui refuse de prêter main forte a ennahda pour sauver sa face soit il est corrompu soit il est raciste soit il est “kafir” ou bien sur c’est du rcd pure sucre,à chaque fois on brandi une liste de corrompu et on attend des siècles pour donner les noms en faite c’est une menace pour tout ceux qui se sente visé rejoindront ennahda pour sauver leur peaux et se faire recycler dans le parti de dieux si non les ennuies sont garantie par la suite donc on utilise la menace pour vous tendre un piège car la roue tourne le jour ou ennahda ne sera plus au pouvoir tous ceux qui ont rejoint ennahda doivent se faire des soucies a moins qu’il change de chemise et ainsi va la vie des malhonnêtes et les braves gens trinqueront de plus belle ainsi que le pays qui mérite mille fois mieux que ça .
It’s never a good practice for a goverment
to own any newspapers.
stop bleeding the treasury by subsidising a nonsensical newspapers.
what on earth does a cop bring as expertise to
running a paper.
will he reintroduce those endless repetitif
praise words used for zibla and bourghuiba?
spare us from that brain vomit please?
60 years is enough.
reintegrating an old arse licker and a corrupt to the bone person won’t solve the malaise of this organisation unless the goverment has a hidden agenda.
this appointment won’t save the skin of a useless goverment.
we would prefer an other option:
why not sell the paper or give it away by splitting the shares among the workers concerned.
the best thing that could happen now is calling an election and hope that we get some fresh blood less corrupted and with ability to perform and move things for the country.
whether these paper exists next day or not we couldn’t care less.
Assabah was never worth it and should the goverment persist on appointing or parachuting their own
the people of tunisia can counter that by not purchasing these papers.a boycott of the product is the best way to say we count.
the sun will rise on tunisia if none of those
papers make a non appearance anymore.
the journos are wrong to dictate on who should be the manager but get my sympathy is with them for playing the dam against the damned.
a solution to all this; get rid of that soussi’jebali and the rest of the goats.
Bonjour, Je partage bien sûr à cent pour cent votre dénonciation des atteintes à la liberté de la presse par Ennadah. La dictature islamiste que veut établir Ennadah ne peut se permettre une presse libre. Votre combat commence et il sera certainement dur! Mais vous gagnerez! Une condition importante: communiquez un maximum et, en particulier, dénoncez les démocraties qui couvrent les agissements d’Ennadah par un silence assourdissant!
Une question: pourquoi ne peut-on pas partager sur facebook? C’est un vecteur de communication plus dense que Twiter…