Borhen Bsaies fait office de chroniqueur permanent sur la radio Ifm, dans l’émission “RafMag”, diffusée quotidiennement de 7 à 9 heures du matin. Dans ce programme, il entend commenter l’actualité nationale et internationale. Lors de l’émission diffusée jeudi, Bsaies a évoqué la question de la normalisation avec Israël, et l’appel lancé par l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) aux autorités tunisiennes en vue de dénoncer «l’accord de honte» signé séparément entre les Émirats arabes unis et le Bahreïn avec l’entité sioniste.
Commentant la vague de protestation qui s’est soulevée notamment sur les réseaux sociaux, Bsaies a relevé que l’application WhatsApp est israélienne. Il a même prétendu que le code permettant d’y accéder est contrôlé par les laboratoires de recherche israéliens.
Sauf que WhatsApp est une application créée en 2009 par deux ingénieurs informaticiens, l’un américain, Brian Acton, et Jan Koum, d’origine ukrainienne. En 2014, la société Facebook appartenant à l’Américain Mark Zuckerberg a racheté WhatsApp pour environ 19 milliards de dollars. En mars 2020, l’application a dénombré 2 milliards d’utilisateurs dans le monde. Le logiciel permet de communiquer de manière sécurisée, d’échanger des informations, des documents audiovisuels et des liens web de façon individuelle ou collective.
Il est donc incorrect d’attribuer une identité israélienne à WhatsApp. En avançant que toutes les technologies numériques et les réseaux sociaux proviennent de l’entité sioniste, Bsaies entend ainsi se gausser des efforts des mouvements anti-normalisation. A noter que Bsaies a entamé ses propos en évoquant ses relations avec l’ambassadeur émirati, précisant qu’il a pris la veille un café avec lui.
Watsapp is not israeli.
Bsayes , probably made a confusion with another app used by his master, the pig Ben Ali, to police the Internet.
that piece of software was provided by Checkpoint Software, an israeli company.