Question bête et méchante : pourquoi y a-t-il plus d’homme veuf ou divorcés que de femmes dans les même conditions qui optent pour un second mariage?
Par Azza Bouleimen,
Petit indice dans ce qu’on entend ici et là comme : « Celui-là a besoin d’une femme chez lui pour lui tenir son foyer » ou bien « il lui faut une épouse pour cuisiner et laver les vêtements » Il est vrai que la situation législative de la femme en Tunisie, a fait de la femme une citoyenne à part entière et la met sur le même pied d’égalité que l’homme. Et a par conséquent conduit à un développement économique (avec le travail des femmes) et à l’amélioration des conditions sociale et pour la femme et pour l’homme puisque ce dernier trouve en la femme un égal camarade ou collègue. Mais est-ce suffisant pour garantir une réelle égalité des sexes ?
Plusieurs sont ceux qui traitent le sujet de l’égalité femme homme en négligeant une partie déterminante de la personnalité des femmes : la vie au foyer. Leurs analyse se base sur ce qui est apparent de la vie des femmes et des jeunes filles, c’est- à-dire ce qu’on remarque dans les établissements scolaires ou les lieux de travail. C’est là où aucun problème majeur ne se pose : vue les lois établi et la politique de Bourguiba menée pendant des décennies, femmes et hommes reçoivent la même éducation et ont les même chances dans différents domaines.
Mais dès qu’on s’approche de plus près, et qu’on franchisse le seuil d’une maison de famille, la donne change. Il existe une réelle disparité entre la situation de la femme à l’intérieur et à l’extérieur du foyer. Scène très commune dans les foyers partout en Tunisie un jour de vacances : la mère est la cuisine à préparer le repas, la fille à essuyer le sol de la maison, les garçons entrain de jouer à la FIFA 15’ et le mari, comme d’habitude, est au café à jouer aux cartes.
Je dénonce ici toutes ces idées reçus qui font de « la bonne épouse » « une bonne ménagère » et de la jeune fille « sbyya » lorsqu’elle passe son temps libre à faire le ménage. On va même jusqu’à rendre du ménage un sacré devoir d’une fille envers sa mère et la base d’une « bonne éducation » qu’une mère transmet à sa fille. Certaines femmes encore ont la complète conviction que leurs filles ne pourront se marier si elles sont « 7a49a » et « megdiyya ». Non mes dames, votre existence et bien plus précieuse pour réduire votre champs actions par une cuisine qui n’est pas bien rangée ou un linge pas assez propre. Pendant ce temps, messieurs, avec tout le prestige et l’importance que leur accorde notre juste et libre société profite de l’inconscience des femmes pour prendre ce jeu au sérieux et admettre puis appliquer cette loi qui jette tout sur le dos des femmes et leur donne –aux hommes- bien plus de liberté qu’il se doit pour faire d’eux des individus responsables.
Ceci dit, cette situation n’est en réalité pas si avantageuse pour les hommes qu’ils ne le pensent. En effet cet ordre insensé des choses sépare le monde des hommes de celui des femmes au foyer. Chacun d’eux évolue à part : la jeune fille, dès l’âge de onze ou douze ans est contrainte à passer (ou à gaspiller) une bonne partie de sa journée ayant pour seul soucis de terminer ces taches interminables qui sont le ménage. De l’autre côté le garçon, atteignant treize ans, est libre à présent de vagabonder où il le désire. C’est ainsi que frère et sœur sont éduqués de manière différente et exposés à des milieux antagonistes ce qui affecte la relation entre frère et sœur la transformant en une relation d’indépendant à subordonné, ce qui n’est pas le motif de l’éducation.
Les méfaits de cette mauvaise éducation se perçoivent aussi au sein du couple marié. Après les mois passés à s’aimer et à rêver de la vie nouvelle qu’ils entreprendront en parfaite harmonie, et aussitôt le mariage et la lune de miel terminés, chacun se dresse dans son camp, où plutôt gagne son domaine : lui à jouir de tout le confort que lui offre sa bonne et bienveillante femme, elle à s’acharner entre travail et foyer pour se sentir femme. Bien sûr, ceci va altérer la relation de couple. D’ailleurs plusieurs femmes ont l’impression après quatre ou cinq mois de mariage que leur mari n’est pas celui qu’elles pensaient avoir épousé et plusieurs hommes se plaignent déjà de la femme qu’ils ont eux-mêmes choisi ! Tout compte fait, ce départage inégal des rôles n’arrive pas à faire des hommes des êtres heureux et des femmes des individus épanouis.
Cela me peine énormément, de rencontrer des femmes qui ne peuvent entretenir d’autres discussions que celle à propos du ménage. Et cela me révolte encore plus de les entendre dire : « on n’y peut rien, c’est comme ça, il le faut » Après tout, ce ne sont pas les hommes qui apprennent leurs fils à être servit et leurs filles à bien servir. Je ne suis pas entrain de blâmer les hommes pour avoir bien profité de l’occasion, je m’adresse à toutes ces femmes à travers le pays qui n’ont pas conscience de leur pouvoir à changer leur condition. N’attendez pas d’autres Taher Hadded ou d’autres Bourguiba pour venir vous libérer, c’est une chose si peu garantie, agissez plutôt pour dresser les bases d’une meilleure existence, d’une nouvelle vie et d’une société prospère.
Les bases d’une meilleure existence , d’une nouvelle vie et d’une société prospère comme vous le demandez seront plus solides avec de jeunes mamans, de jeunes femmes et de jeunes filles qui savent: – s’organiser et se débrouiller pour vivre dans un espace intérieur
-être indépendantes d’une femme de ménage qui n’est pas toujours facile à trouver,
-personnaliser leurs espaces et trouver du plaisir à y vivre au lieu de cohabiter avec la saleté, l’anarchie et l’irresponsabilité.
Il y a toujours un équilibre à trouver entre la vie de femme émancipée et la vie de femme au foyer bonne à tout faire, sans pour autant proner l’irresponsabilité comme vous le faites.
Excuser moi, mais je pense que vous avez mal compris mes propos:
-je ne suggère pas l’irresponsabilité.
-je n’invite pas à “cohabiter avec la saleté et l’anarchie”
-je n’encourage pas les femmes à dépendre d’une femme de ménage
Ce que je suggère est plutôt une meilleure répartition des taches entre homme et femme dans le foyer pour qu’aucun d’eux n’ait à être tout le temps fatigué. D’ailleurs, les taches ménagères ne sont pas l’unique responsabilité des femmes, c’est une fausse idée qu’il faut combattre.
Je ne pense pas que l’auteure prône l’irresponsabilité ni l’anarchie comme vous le dites. Il est bien clair qu’elle demande une répartition équilibrée des tâches mais aussi, et entre autres, une éducation complète pour les garçons; pourquoi n’apprendraient-ils pas, eux aussi, à gérer ces corvées ménagères avec lesquelles on nous accable, nous les jeunes filles? La société serait plus solide avec de tels Papas. Ce sont des arguments comme les vôtres qui font du mariage une institution où chacun choisit une maitresse de maison plutôt qu’une compagne. Il s’agit d’avoir nous aussi autant de temps pour se balader, s’amuser et valoriser notre temps. Il y a toujours un équilibre à trouver entre le mari et la femme. La femme émancipée ne peut etre traitée de “bonne à tout faire “, ni aucune femme d’ailleurs.
y a au Japon qq chose de semblable, où la femme est dominée et s’arrète de travailler pour élever ses enfants.
ce que le franalphabète Bourguiba a fait est insensé: transformer la musulmane en judéo chrétienne !! et si vous voyez de plus en plus de jeunes filles voilées, c’est qu’elles étaient empèchées de le faire, sous la dictature.
Islam est incompatible avec les valeurs de l’Occident. Ex:
faire l’amour à une femme vs. labourer une femme ( Q/ Nissa-uqom harthon laqom )
etc …
Madame/Monsieur, je ne vois pas en quoi votre commentaire se rapporte à l’article, il est sujet du partage des taches ménagères et d’une critique la mentalité de la société, le port du voile ou la religion n’est pas ici en question. Le terme “franalphabète” que vous employer pour décrire Bourguiba est déplacé, lui il avait une vision meilleure de la Tunisie qu’il a essayé de mettre en oeuvre, il a essayé d’améliorer les choses, nous qui ne font rien pour améliorer la situation, ne sommes pas en état de juger de l’accomplissement de cet homme. Même si vous n’appréciez pas ces idées ou que vous avez d’autres visions, médire les gens de cette manière est contre les principes de l’islam.
Chez tout les animaux , il y a une distinction réelle entre les activités ‘féminines’ et les activités ‘masculines’.
Je l’admets l’homme au file des siècles a, dans un soucis de filiation surtout , soumis la femme jusqu’à la transformer en objet que l’on ‘vend’ et ‘achete’ par le mariage.
libèré la femme est une bonne chose , l’egalité des droits et des devoirs aussi, mais le sujet est bien plus compliqué que cela, les pays scandinaves se sont rendus compte qu’une réelle égalité ne peut être faite que si on s’y attaque depuis le plus jeune age , la théorie du genre fait que les jeunes garçons sont encouragé a joué au poupée et les fillettes aux voiture , elle fait que les robes et les jupes ne sont plus considérés comme féminins et ben ça marche les hommes et les femmes sont egaux , en Suede ouvrir la porte a une femme est très mal vu, lui payé quelque chose aussi, et au foyer il y a une réelle entraide. c’est bien beau tout ça , mais des vois s’élévent pour critiquer ce a quoi a conduit cette égalité : une indifférenciation sexuelle , un chaos sexuel .
Mon avis personnel est que l’indifférenciation ne peut qu’être néfaste et qu’une société ou l’on brise l’harmonie naturel, le ‘yin et le yang’ ne pourra pas tenir , alors oui une entraide dans le foyer pourquoi pas , mais il faut fixé clairement et dans tout les domaines ce qui est féminin et masculin SANS AUCUNE DISCRIMINATION et arrêter de vouloir a tout prix de transformer la femme en homme, la femme est une femme et l’homme est un homme!
Oui, je suis d’accord avec vous quand vous suggérer que la femme est une femme et que l’homme est un homme, d’ailleurs je ne tiens pas inverser cela chacun à ses particularités. je suggère une meilleure éducation des générations futures pour que les filles ne soient plus contrainte (en pensant que c’est de leur devoir à elles uniquement) à servir et pour que les garçons ne jouissent pas d’une plus grande liberté qu’ils n’ont en droit. Dès l’age de 15 ou 16 ans, ont ne leur demande même pas où ils vont ou pourquoi ils rentrent tard, alors que beaucoup d’entre eux en profitent de cette liberté pour la délinquance. Par conte, je ne suis pas d’accord lorsque vous comparer les Hommes, qui mène une vie intelligente aux comportement des animaux, je trouve pas que c’est convenable comme comparaison.
Tout dépend de votre définition de femme. Si pour vous une femme est une jupe ou une robe ou un être fragile et émotionellement dépendant, alors c’est bien ces stéréotypes que nous essaysons de combattre. Mais aussi votre définition de ce qui est féminin. Sous-entendez vous par là, les fleurs, tout ce qui est doux, fin et pur? Encore des stéréotypes, rien de naturel, tout confectionné par l’homme. Ce ne sont que des idées, et il n’y pas d’idées naturelles!
Sinon, il ne s’agit pas de donner aux jeunes garcons les jouets dits “de jeunes filles” et vice versa. Il s’agit plutot de se questionner sur ce qui fait de ces jouets “féminins”. Ici encore, rien de naturel. Alors Pourquoi la fille recoit-elle des poupées, de quoi se faire belle et meme des outils de ménage? Pour qu’elle apprenne a bien faire son ménage , passe son temps a se faire belle? Je ne vois pas de ménage gravé sur mon front ni vénus sur mon corps. Pendant ce temps-là le garcon, lui, est bien trop occupé à s’imaginer astronaute avec ses jouets, ou à apprendre la violence avec des minis pistolets..
Tout a fait d accord avec toi tous ces principe sont des idees humaine la robe la poupee mon dieu , COMMENcons a arrter ce delire purement humain et qui est bete mrkyo