Djerba la douce s’enlise dans les ordures et la violence !
Vendredi 11 juillet, une confrontation a opposé, encore une fois, les habitants de Guellala à la police. Plusieurs manifestants ont été blessés, dont deux jeunes atteints par des balles en caoutchouc, alors que des témoins assurent que des balles réelles ont été tirées. Face à la colère des habitants qui dénoncent la réouverture de la décharge de Guallala, fermée depuis 2012, les autorités ont répondu par la répression. Une grève générale aura lieu prochainement, si les autorités n’arrivent pas à un compromis qui satisfait les habitants.
L’île des rêves est devenue une grande décharge d’ordures à ciel ouvert. À côté des hôtels, sous les beaux palmiers, sur les plages et autour des maisons blanches, des poubelles nauséabondes polluent l’air, l’eau, la terre et pourrissent la vie des habitants. Djerba est devenue une destination pas touristique du tout, mais le repaire idéal des moustiques et autres insectes que les habitants n’ont jamais vu auparavant.
Depuis deux ans, Djerba pâtît d’une gigantesque vague d’ordures éparpillés sur toute l’île ou presque. En 2012, suite aux infractions de la société française « SEGOR », qui traite les déchets dans la décharge de Guellala, les habitants ont mené un rude combat avant de gagner la bataille, en partie, quand une décision politique a validé la fermeture de la décharge. Un nouvel épisode a, donc, commencé : les délégations spéciales n’ont plus où mettre les poubelles puisque la deuxième décharge « Bou Hamed », située à Medenine, n’est pas autorisée à recevoir les déchets de l’île. En même temps, les autorités n’ont pas cherché à trouver une solution radicale à ce problème.
« La délégation spéciale de Houmet Al Souk a passé deux ans à transporter les poubelles dans des lieux improvisés. Au début, nous avons pensé que ça sera provisoire et que les choses vont s’arranger. En fin du compte, nous nous sommes retrouvés à décharger les poubelles partout dans la ville. Chaque période à un quartier différent. La patience des habitants a commencé à montrer ses limites à partir du mois de juin », explique Foued Guechai, membre de la délégation spéciale de Houmet Al Souk, qui vient de démissionner en protestation à la politique de la municipalité et du ministère de l’environnement qui bloquent, d’après lui, les solutions possibles au traitement des poubelles.
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La société française « SEGOR », qui a signé une convention avec l’Agence nationale de protection de l’environnement, est chargée d’enterrer les déchets centralisés dans les décharges connues. Une fois, la décharge de Guellala est fermée, l’enterrement des déchets n’est plus possible.
La Tunisie a prévu de passer à la valorisation des déchets depuis 2010 à la place des méthodes traditionnelles. Ce que nous avons fait, depuis la fermeture de la décharge de Guellela, s’inscrit justement dans cet objectif. Nous avons installé un mini centre de compostage qui a traité les déchets des deux quartiers de Tawrit et Mellit pendant une année et demie. Le centre a montré son efficacité et pourtant les autorités refusent de le reproduire. C’est pour cette raison que nous avons démissionné de la municipalité.
Foued Guechai, membre démissionnaire de la délégation spéciale de Houmet Al Souk.
Mohamed Ben Ghazi, activiste écologique à Djerba, a exprimé, lui aussi, sa frustration :
La décision de rouvrir la décharge de Guellala ne va jamais résoudre le problème. Après deux ans, retourner à la case départ est vraiment décevant. Les habitants de Djerba en ont vu de toutes les couleurs, des maladies et des infections, le trafic des poubelles mais aussi de la violence et surtout du régionalisme alimenté par le pouvoir. Nous n’avons jamais vécu des tensions pareilles à Djerba. La présidence de la république a proposé un dialogue entre les parties prenantes, mais il a été annulé à la dernière minute et remplacé par les matraques des forces de l’ordre. Mohamed Ben Ghazi, activiste écologique.
La déléguée de Houmet Al Souk, madame Fethia Gamoudi, ne nous a communiqué aucune information précise concernant la problématique. Elle a juste déclaré être en pleine réunion autour du même sujet, une journée avant les confrontations entre habitants de Guellala et forces de l’ordre. De leur côté, les habitants qui n’ont pas d’autre moyen de communication que les réseaux sociaux ont annoncé un grand rassemblement au centre-ville pour décider tous ensemble de la suite. Les Djerbiens, qui ne comprennent pas la rigidité des autorités locales et le refus d’un dialogue pouvant mener à des solutions à long terme, ne semblent pas vouloir lâcher leur droit à un environnement saint, surtout après les agressions de la police.
Foued Guechai a également évoqué un marché de déchets disputé entre investisseurs étrangers. « 150 hôtels à Djerba génèrent 80 % des déchets de toute l’île. Les investisseurs français et allemands affluent tous les jours pour proposer une convention avec les autorités locales. Je ne trouve pas d’autre réponse à ce blocage que celle de vouloir trouver un arrangement ». Pour le compte de qui et pourquoi ? C’est à cette question que tous les habitants de Djerba exigent, désormais, une réponse !
Le problème de ce pays c’est le télescopage des droits et des devoirs dont personne n’a compris les limites, par manque d’expérience de la démocratie et surtout d’expertise dans un domaine qui n’est pas complétement maîtrisé aussi bien par les investisseurs occidentaux eux même (du moins certains) que par ceux qui agitent la matraque comme réponse. Ce qui est encore plus grave, c’est qu’on désire tout, tout de suite ou maintenant, avec un avenir technique et technologique balisé alors que ce pays est démuni dans ce domaine. Je crois que l’UGTT doit informer le peuple que les caisses de l’état sont vides, que tout le monde doit arrêter de faire grève en même temps que de revendiquer des hausses de salaire pour aller consommer ce qu’il voit à la télé tous les jours. La démocratie ne sort pas d’un chapeau, c’est de la conscience et beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail , d’investissement et de sacrifice personnel en dehors des heures ouvrables. Il faut commencer déjà par travailler sur soi et par déposer ses détritus à l’endroit indiqué par les autorités compétentes (s’il en existe), et non n’importe où comme sont en train de le faire tous ceux qui manifestent. En faisant déjà cela, vous avez résolu 99,9999% du problème en 24h.
@Souhail
“tout le monde doit arrêter de faire grève en même temps que de revendiquer des hausses de salaire pour aller consommer ce qu’il voit à la télé tous les jours”
Ceux qui “revendiquent des hausses de salaires” ne consomment pas grand chose. Les Smicards veulent manger et élever leurs enfants. Pourquoi le redressement de la Tunisie devrait-il reposer essentiellement sur ceux qui sont déjà les plus exploités ? Il serait surprenant que vous soyez Smigueur pour écrire ce genre de choses…
Quant à ” consommer ce qu’il voit à la télé tous les jours”, cela veut dire qu’il faut changer la télé subventionnée par Monoprix et Magasin Général !
On ne peut pas demander la responsabilisation des individus comme remède au refus politique des services publics dans un pays où on préfère acheter des hélicoptères plutôt que des bennes à ordures et des camions-poubelles…
Quand la bourgeoisie attrapera le cholera elle sera peut-être obligée de changer de politique….
Il serait bien que tous les résidents (Tunisiens + etrangers) et autres touristes ré-apprenent les codes de bonne conduite : à savoir mettre et jeter ses déchets dans des sacs poubelle et de les déposer aux endroits prévus (il y a des conteneurs partout le long des routes). Car il est totalement intolérable de laisser ses détritus en bord de plage ou à côté de sa location…
Qaund vous retrouvez des couches, des pots de yaourts ou des bouteilles d’eau sur de magnifiques plages (la lagune par exemple), il serait lagement temps de se remetttre en question et arreter de dire que c’est à cause de la révolution. Nous sommes au 21ième siècle, et un coup de pied aux fesses de ces gens-là ne ferait pas de mal !
Résident Français habitant à Nabeul et ayant passé 4 semaines dans les déchets de Djerba la douce… une honte ce que devient cette île !
how can they run a country if they are
unable to even clean the streets of their cities and towns.
tunisia doesn’t need more police or for that matter that many of them.
we need council worker to maintain a clean healthy environment.
more noble to clean your surrounds than to wield batons on civilians.
a civic pride must be cultivated by the population as well.
dirty minds dwell in dirty fields one can say.
the popuation must take charge and clean their own space.
you can’t simply wait for the useless politicians.
حاجة بسيطة ياسر!, كل اوتيل يفرز الزبلة متاعو بحيث وقت تتهز الزبلة جزء فقط من الزبلة يتلوح والباقي يتباع ويترسكل
وزيرة السياحة الي ماعملت شيئ الى حد الآن تنجم تعمل اتفاقية حول خطة موحدة أومجموعة توصيات لتنظيم التعامل مع الفضلات داخل الوتلة, ويجربوها في جربة, ماغير مايدخلو في الحكاية فرنسا والمانيا وغينيا الجديدة, الى الان مافهمتش علاش ياخذو في الاستقلال كيف هوما ينجموش رواحهم, ومافهمتش علاش يقولو ثورة كيف مالقاوش حلول لأبسط المشاكل
الفضلات ليست في جربة فقط بل في كل المدن يكفي ان يكون المكان لايطل على الشارع الرئيسي لتجده مملوء بالفضلات: في البطاحي, في مجاري المياه وفي الاودية,وفي أول منعطف, والزبلة منها حيونات جيفة وادوية خطيرة وفضلات بناء وعلى كل لون يازبلة, وهذا الكل بفضل حكومة التقنوقراط والولاة الي حطتهم, وخاصة حملات التوعية وانتظام رفع الفضلات, والشعب العظيم متاع الثورة الي طاقتو الشرائية ديما في تدهور وثقافتو الاستهلاكية ديما في تطور
ويتواصل مسلسل الفضائح في سوسة, هذاكا علاش كنت أول من اقترح اقالة امال كربول وذلك بسبب قلة الكفاءة والخبرة وليس لشيئ اخر, السيدة هاذي تقولش عليها قاعدة تعمل في صابوطاج لتونس و للسياحة في تونس
http://www.businessnews.com.tn/Photo-du-jour–Quand-des-%C3%83%C2%A9trangers-nettoient-la-salet%C3%83%C2%A9-des-Tunisiens-!,520,47968,3
الواحد يلزم يبعد على المواقع هاذي باش يحافظ على اعصابو
للتوضيح فاءن رفع الفضلات ومراقبة عمل البلديات والولاة والمعتمدين هي من مهمة رئاسة الحكومة ووزارة الداخلية وبالتحديد بن جدّو, خاصة بعد أن تم تعيين وزير مكلف بالأمن, وزيرة السياحة ليس لها علاقة بمسألة الفضلات وهي ليست وزيرة بيئة وحرصها على نظافة الشوارع هو من حرصها على مردود السياحة ووزارة السياحة ليست مكلفة برفع الفضلات
الفضلات توجد خاصة في تونس الكبرى, قرب الاحياء السكنية, الاحياء التجارية, المناطق التي فيها نزل ومطاعم, وكذلك المناطق الصناعية, ويمكن تحديد مصادر الفضلات بعد النظر الى تركيبتها
http://www.businessnews.com.tn/environnement–autopsie-dun-pays-asphyxie-par-la-salete,519,47982,3
djerba appartient aux vrais djerbiens. depuis qu’on est envahi par les hotels, par les gens qui viennent de partout ” de sidi bou zid, de medenine, de gafsa, etc etc….. notre ile s’est salit notre ile est completement envahi , defigurée, sale elle a perdue son âme, ce n’est plus djerba c’est kherba, il y a trop de monde, trop de voiture, trop de motos, trop de merde!!!!! ce n’est plus l’ile ou je suis née, “idha ouribat , khouribat” partout où il y a des arabes, il y a de la merde. on trouve des couches plein de merde sur le bord de la mer, des bouteilles de bieres, des boites de conserves, des sacs de plastiques. etc etc….. j’y étais cet été, et je suis triste de voir comment cette ile est devenue une poubelle à ciel ouvert à tout les niveaux. VOILA CE QUE JE PENSE ET JE NE SUIS PAS LA SEULE A PENSER DE CETTE FACON;