الآن وقد أتلفت آلاف الملفات الفاضحة، الآن وقد أحرقت أكثر من أربعة عشرة محكمة، كثر الهراء و صارت الغوغاء حجابا يستر عورات غابت علاماتها. إزداد حنين العبيد لأسيادهم وإذداد الأسياد حصانة بفضل عبيدهم …
لثورتنا التونسية خبايا لن يكشفها سوى إصرار قضاة ومواطنين دفعوا بأرواحم لإحقاق حق مظلوم. في منظومة القضاء قواعد محكمة معيارها قوانين ومبدأ لا غنى عنه : التفريق بين السلط الثلاث : التنفيذية، القضائية والتشريعية. في حوار مع السيدة روضة كرافي نائبة رئيسة جمعية القضاة التونسيين، تفضلت بتفسير هذا المبدأ وخطر تحكم وزير العدل الممثل للسلطة التنفيذية في القضاء أي السلطة القضائية.
حوار مع السيّدة روضة الكرّافي, نائبة رئيسة الجمعيّة
هناك ما هو مهمّ وهناك ما هو “أهمّ”. هناك ظروف اعتيادية وهناك ظروف ثورية يقاوم فيها الشعب منظومة فاسدة تتستّر بكل شيء حتى بالديمقراطية
أقترح عليكم الاستماع إلى وجهة نظر قاضية شريفة أبعدت في السابق إلى محكمة من داخل الجمهورية وهي تشهد اليوم على الوضع من الداخل
اسمعوا السيدة ليلى البحرية ولا تعيروا اهتماما لأسئلة الصحفي لأنه مصاب بنوبة غباء أو يكره الحكومة لدرجة أنه أصبح أعمى
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Oui nous avons le droit de critiquer les décisions du ministre de la justice et tout autre ministre et les trois présidences avec. Nous sommes en démocratie point à la ligne. Oui nous avons le droit d’être au delà de la critique, tout simplement être opposés à ses (à leurs) décisions. Oui il est de notre ressort comme citoyens, comme opposition… d’être et dans la critique et dans la proposition d’une amélioration au sein même de la décision ou proposer une alternative, c’est le sens d’une démocratie seine. Le ministre de la justice est responsable devant sa décision et devant la constituante et au delà, il s’agit d’un responsable chargé des affaire de l’état et du peuple, justice ou agriculture, c’est au même niveau d’intérêt. Le ministre a le droit et la responsabilité de ne pas reculer sur sa décision de révocation de ces juges, du moment où la décision est prise après avoir pris la peine de voir les contours du problème, alors c’est une décision responsable. Le ministre doit simplement être dans la concertation sur l’après révocation, la réinsertion professionnelle des révoqués ou autre chose, et et et… nous avons besoin des ministres qui engagent à chaque fois leur responsabilité et d’aller jusqu’au bout. Une période provisoire n’a pas à trop durée, si à chaque décision d’un ministre on demande au nom de la démocratie il faut revoir le problème, à mon sens c’est le gouvernement qui gouverne… le gouvernement a besoin d’être responsable devant ces décisions, qu’elles soient défaillantes ou justes il y aura une opposition qui s’oppose, des syndicats qui font leur travail et des électeurs qui jugeront le jours des urnes, faut-il encore arrivée le plutôt possible ? Une des urgences pour ce gouvernement est de garantir que l’action des tribunaux soit dans le cadre des objectifs de la révolution (justice transitionnelle) et puis en passe à autres choses y compris les grandes reformes. Je ne pense pas que l’actuel gouvernement en associant tous les concernés pourra en ce court moment de provisoire réaliser une reforme profonde du système judiciaire. L’urgence : est garantir le bon fonctionnement de l’action des tribunaux, la priorité : est une grande reforme, on ne peut pas faire une grande reforme dans la précipitation (le provisoire) ni avec la présence des juges qui fonctionnent en dehors des objectifs de la révolution. Encore une fois les martyres, les blesses de la révolution, le peuple attendent une justice qui rend justice et non pas fabriquer d’autres frustrations et plus de douleur, qui pourront être de lourdes conséquences, au niveau de la réconciliation nationale, et au niveau de la confiance en la politique d’apporter le changement pour le meilleur. La période de la justice de ben Ali est terminer avec ben Ali harab, faut –il que chacun d’entre nous l’admet une fois pour toute y compris les anciens rcdistes et leurs nouveaux ou historiques alliés, le 14 janvier n’est pas un 7 novembre bis, donc une simple alternance, la réponse est non, notre peuple a fait une révolution, alors on est dans l’alternative et le changement. Ben Ali harab. Mandhouj Tarek.