Par Brahim Zaibet & AdrenaLina.
« Décennie noire », « tragédie nationale » ou « guerre civile » ce ne sont que des terminologies qui définissent malheureusement la période sombre de l’histoire de la première expérience démocratique algérienne.
C’est en 1988 que tout à commencer suite à la contestation du régime autoritaire de Chedli Ben Jedid et notamment à un FLN qui monopolisait le paysage politique depuis l’indépendance, cette revendication s’est marquée par la répression des émeutes et un bain de sang causant plus que 500 morts.
Contrairement aux émeutes du Caire, de Casablanca et de Tunis, celles d’Alger s’accompagnent de changements politiques radicaux. Une nouvelle constitution inaugure le multipartisme et facilite la reconnaissance d’une cinquantaine de partis politique dont quinze d’obédience islamiste. Et pour la première fois dans un Etat arabe des partis islamistes autorisés vont participer aux divers scrutins électoraux.
En Décembre 1991et suite à la victoire du Front Islamique du Salut (FIS) lors du premier tour des législatives, un coup d’état militaire empêchant ainsi la volonté populaire exprimée par un suffrage universel de voir le jour et prive le FIS de sa gloire sachant que le second tour des élections n’a jamais eu lieu.
1992 se caractérise par la création du Haut Comité d’Etat (HCE) à sa tête Mohamed Boudiaf qui déclare l’état d’urgence chose qui est toujours en vigueur, la dissolution du FIS ainsi que l’emprisonnement de ces deux Leaders Abassi Madani et Ali Belhadj, le Front bascule dans la clandestinité et les violences s’amplifient causant l’assassinat de Boudiaf et la naissance de plusieurs attentats suite aux quels les autorités exécutent les auteurs islamistes.
1994, nomination de Liamine Zeroual président de la république par le HCE.
Ce dernier a entamé des pourparlers avec les dirigeants du Front islamique du salut qui eux eux-mêmes dépassés par l’apparition d’importants groupes terroristes comme le GIA, Zeroual rompe le dialogue et il y a eu échec de toute tentative de conciliation.
L’Algérie vit au rythme quotidien des émeutes, les violences atteignent leur apogée et rien ni personne ne semble capable de calmer la situation : attentat à la voiture piégée, enlèvement de sept moines français, une guerre contre les civils est annoncée…
Ce n’est qu’en 1999 et après l’élection de Abdelaziz Bouteflika qui lance un référendum sur la « concorde civile » approuvé avec plus de 98% des suffrages que des membres de l’Armée islamique du salut et du Groupe islamique armé sont sortis du maquis suite et la peine des islamistes est allégée sauf que rien n’empêche les agressions dispersées d’apparaître.
Le président Bouteflika bénéficie d’un second mandat de cinq ans et il convoque pour le mois de septembre de l’année 2005 à un referendum ayant pour objectif la mise en place d’une charte pour restaurer la paix civile d’où la « charte pour la réconciliation nationale » et ainsi tourner la page à une décennie de guerre civile qui a couté à l’Algérie des dizaines de milliers de morts, des milliards de dollars de destructions et une coûteuse entrave au développement.
Alors nous Tunisiens, pouvons-nous tirer des leçons de l’histoire de nos voisins ?
Pouvons-nous apprendre des erreurs des autres afin d’éviter d’en faire nous-mêmes ?
Des erreurs qui peuvent nous coûter très cher et marquer à jamais l’histoire de notre bien-aimée patrie.
ENNAHDHA : nécessaire prudence ou crainte infondée ?
Soyons courageux et disons le haut et fort : nous avons peur, et nous sommes inquiets de la montée en puissance des islamistes et de leur menace car ça nous projettent directement dans le passé sanglant qu’a vécu les algériens.
Les islamistes qui sont représentés principalement par le parti ENNAHDHA adoptent un langage beaucoup moins guerrier que celui du FIS afin d’apaiser les esprits et rompre avec les mauvais souvenirs qui ont marqué l’histoire et la mémoire des tunisiens.
Ces mauvais souvenirs peuvent être aussi soit le fruit des préjugés de l’ancien régime qui n’a épargné aucun effort pour les enracinés en profondeur dans nos têtes et nos esprits et ces préjugés apparaissent alors indéracinables, soit à une confusion entre islamisme et intégrisme dont une vigilance sur les mots s’avère nécessaire car ce sont deux notions différentes.
Qu’on le veuille ou pas ce n’est pas à nous de s’adapter à ENNAHDHA mais c’est à elle de le faire, elle doit se doter d’une capacité d’adaptation aux exigences de l’heure, disposé d’une vision à long terme, adopter sans réserves les valeurs démocratiques comme outil de régulation du pouvoir et se soumettre à la souveraineté du peuple.
Elle doit revêtir les principes d’un courant politique civil qui n’attribue pas un caractère sacré à son discours politique et qui considère que toute critique dont il fait l’objet est une critique de son programme et non de la religion.
Certes, une grande responsabilité continuera à peser sur les Islamistes quant à leur intégration dans le processus de démocratisation, nous aussi nous avons une grande part de cette responsabilité à commencer par un effort de compréhension à fin d’éviter tous mépris, toute crainte, toute exclusion infondée.
Pendant que nous sommes entrain de rebâtir la terre de nos ancêtres, cette terre que nous aimons tous, nous devons rester vigilants et lucide, il faudrait continuer à s’appuyer sur notre forte mobilisation, solidarité et tolérance car la reconstruction de notre pays repose sur la prise de conscience avant que l’amertume des anciennes expériences nous remonte à la surface.
Toutefois, nous sommes certains qu’il est possible et réalisable d’atteindre notre objectif commun d’un avenir meilleur pour tous dans les plus brefs délais, cette certitude émane de la volonté de la majorité tunisienne quelques soient leurs opinions politiques.
Je l’ai déjà dit que faire peur, faire peur et faire peur c’est tout ce qui vous reste pour convaincre.
Et ça me confirme bel et bien une vidéo que j’ai vu qui annonce qu’il y a une compagne nationale pour diaboliser Nahdha. Cette compagne est financée par certains partis en Tunisie, des dons de la France, USA et Canada. Mais, malheureusement pour vous, je vous annonce d’ores et déjà que ça sera un échec au préalable. Parceque cette compagne est entrain de créer un effet inverse de celui qui est désiré. merci encore une fois pour la pub gratuite que vous faites pour Nahdha. Mais ce qui me désole le plus est que je voterai pour ce parti, non pas pour son programme, mais plutôt emmerder ses détracteurs. Et ca risque de se reproduire pour beaucoup d’autres jeunes personnes comme moi tant que vous n’allez pas hausser le niveau de discussion.
بسم الله الرحمن الرحيم
j’ai ressentit une volonté de réconciliation avec l’idéologie islamique. ceci est encourageant pour répondre à certaines confusions entre les rangs des tunisiens quant au sujet des partie islamique en Algérie et en Tunisie.
tout d’abord il faut savoir que le mot “islamist” est une invention occidentale qui a pour but de lier définitivement l’islam à la violence. c’est paradoxal car islam veut dire soumission à Dieu et un musulman te salut en te disant “paix”. alors pour continuer l’effort de conciliation veillons à appeler les partie par leur vraie nom d’un point de vu arabo-musulman, “les parties islamiques”.
ensuite, dans cet article, il y a eu beaucoup de raccourcis sur ce qui s’est vraiment passé en Algérie. je connais beaucoup d’Algériens qui assurent que les crimes commises au nom de FIS en Algérie son l’œuvre de l’armée algérienne. regardons ce que se passe aujourd’hui en Tunisie, qui est derrière la violence? essayons d’être cohérents avec nous même pour ne pas permettre aux seuls bénéficiaires de la disparition de notre identité arabo-musulmane d’agir facilement sur le terrain tunisien et faire échouer le rêve du peuple tunisien de gouter à une vraie démocratie ou il peut confirmer son identité tout en respectant la diversité et l’identité des minorités.
Bourguiba et ben Ali nous ont complètement désarmés de toute connaissance profonde des valeurs et des principes de l’islam. des valeurs qui donnent plus de droit à la femme que à l’homme. en islam les femmes ont le droit plus à l’héritage que l’homme. étudier l’héritage en islam et vous comprendrez.
le premier état laïque au monde et l’état islamique à médina. il y a 14 siècle, Mohammed, le prophète (paix et salut sur lui) a rédigé une constitution adapté au contexte multi-confection de cette ville. ces textes existent encore, et ils garantissent la liberté de religion et de conscience et il répriment la violence et approuve la démocratie.
notre peur de Annahdha et fruit d’un terrorisme intellectuel pratiqué par les gouverneur et les dictateurs du monde.
hier devant une Eglise à Neuvic (une ville au centre de France, un vieux monsieurs nous a dit, “aujourd’hui, on parle en France d’être politiquement correcte” et selon lui ceci n’ai qu’une façon déguisée pour limité la liberté d’expression. nous ne devons pas céder au colonialisme intellectuel et culturel. je respecte beaucoup les femmes qui défendent les droit des femmes et je suis d’accord avec elle dans leurs cause. mais je regrette, qu’elle parle de laïcité contradictoire avec elle même. en effet, la laïcité tel qu’elle est définie par la loi 1905 n’ai pas la même que celle utilisée aujourd’hui à tort et à travers pour enlever des droit à une composition de la société française. de même, ces femmes là malheureusement ignore beaucoup sur les principes de l’islam et l’égalité entre homme et femme dans l’islam. c’est même plus, la femme en islam a plus de droit, mais nous avons juste de faire le travaille progressivement. et n’oublions pas qu’en Tunisie, le problème de la femme et plus culturel et il est aussi du à une mauvaise éducation qui a reçu beaucoup de nos garçon. d’ailleurs ces derniers sont aussi victime de cette éducation car ni garçon, ni fille n’arrivent à vivre cette paix dont on a besoin en présence de l’autre sexe suite à un malaise et une frustration créer dès l’enfance.
faisons attention à nos peur que des fois nous empêche d’avoir une vision objectif des choses. de même, celui qui veut le bien de la Tunsie doit prendre en compte les choix de tout le monde et non pas uniquement les choix d’une partie et non celle des autre.
continuons la révolution,
c-pas ENNAHDA qui protege les valeurs de l’Islam , si je vois les visages et les yeux creuser d’homme barbus je me sent que je suis en Afganistan ou Pakistan.
ENNAHDA a deteruie les principes et l’Objectif de la REVOLUTION et l’acheter du GOV.Provisoir
BOURGUIBA c’est pas Ben Ali. la difference d’un Avocat et un ag.de police .
Et pourquoi tu nes dis pas que tu es à Hébron ou Jérusalem puisque làbas il y’a des barbus plus barbus que les islamistes avec en plus des truc bizarre à la place des ceintures. Ah Ahha ha!
ENNAHDA adoptent un langage beaucoups moin guerrier que celui de FIS ? sorry
MOUSSA EL-HAJJ ou EL-HAJJ MOUSSA .
la presence d’islamistes ENNAHDA un grand danger pour la democrtie et pour les Tunisiens Libre, et un Tapis rouge pour un coup d’Etat .voir pourquoi Rachid Ammar et devenu le chef d’armee’ de 3 forces.
voir pourquoi le nouveau Ministre de l’interieure et Sahelien.
Tiens.. revoila RETRIEVEL avec son flot de conneries
En France on vote UMP pour ne pas voter FN ou PS et c’est pas par conviction par les valeurs de UMP.
“Emmerder” est employé dans un sens métaphorique dans mon commentaire. Plus cette compagne de diabolisation continue, plus la victimisation de Nahdha et le sentiment de sympathiser avec ce parti augmentent. Je sens que je vais défendre la victime par le fait de voter Nahdha bien que je n’ai pas d’orientations religieuses. ABE!
Je faisais référence à un commentaire qui me traitait de manque de civisme et qui a été malheureusement supprimé.
wvedajegwrz says
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RETRIEVEL says
WHAT IS THAT ???
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@Inès
Madame ou Mademoiselle, sachez qu’un comportement citoyen responsable consiste à voter suivant ses convictions après mure réflexion. Voter par réaction à ceci ou pour “emm…” cela, c’est des enfantillages.
Ayons alors un comportement de gens responsables, du moins par respect à ceux qui ont donné leurs vies pour que nous ayons ce droit de vote.
Moi je ne voterai pas pour Ennahdha parce que pour moi ce parti est antidémocratique. Un programme “politique” basé sur des dogmes religieux ne peut jamais être garant de la démocratie.
j’aime bien ce genre de dogmatisme totalitaire qui veut passer pour la pensée démocratique.
un parti religieux ne peut être démocratique.
la définition de la démocratie c’est le pouvoir au peuple. Si le peuple est religieux et choisit les religieux, ce sera quand même une démocratie.
L’importance n’est pas religieux ou non, laïc ou non mais le fait de respecter l’alternance. Les laïcs furent des criminels en Tunisie avec a leur tête Ben Ali.
Tout ce que demande le peuple Tunisien c’est le principe d’alternance et le fait de pouvoir revenir sur ces choix et pouvoir questionner les élus sur leurs mandats.
Si un religieux fait du bon travail avec ses référence religieuses alors tant mieux!
ozqxsiuhy says
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@ines
A4 a raison il ne s’agit pas de diaboliser ni de criminaliser l’adversaire,il faut mettre en déroute le programme du parti islamiste en votant plutot pour les republicains de guache.
cordialement
pourquoi faudrait mettre en déroute le programme du parti islamiste?
Pourquoi tout simplement proposer mieux?
Beaucoup ne font que critiquer Ennahda mais que proposent t’ils en échange ? rien….
mfpjbfrj says
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@Salima78,
Madame, je commence d’abord par reproduire ce que j’ai écrit plus haut:
“Moi je ne voterai pas pour Ennahdha parce que pour moi ce parti est antidémocratique. Un programme “politique” basé sur des dogmes religieux ne peut jamais être garant de la démocratie.”
Je vous fais donc remarquer que j’ai parlé pour “moi”. C’est mon point de vue et ma position.
Toute religion est basée sur des dogmes auxquels il faut croire pour être adepte de cette religion. Par définition, un dogme est un concept qui est considéré comme étant une “vérité incontestable” et donc indiscutable et immuable. Ceci peut être bon et acceptable quand il s’agit d’une secte ou d’un groupe homogène, or une société civile est hétérogène, multiconfessionnelle, comporte plusieurs courants de pensées et est soumise à une multitude d’intérêts (économiques ou autres) parfois contradictoires. Dans ces conditions, comment pouvez-vous vous opposer à un groupe d’intérêts qui vous rend tout avis contraire au sien comme étant contraire “aux dogmes religieux”? Comment pouvez-vous vous opposer à un groupe d’intérêts qui s’autoproclame détenir la “vérité absolue”, la vérité divine?
C’est de ce point de vue là qu’un programme “politique” basé sur des dogmes religieux ne peut jamais être garant de la démocratie. Au contraire, il ne peut conduire qu’à la dictature.
Mais libre à vous Madame d’accepter la dictature!
Et le dogme de la laicité?