Le 2 juin prochain, Mohammed Zyed Abid aura passé cinq ans en prison, soit la moitié de la peine à laquelle il a été condamné. La loi prévoit qu’il pourrait demander une libération conditionnelle. A cette occasion, sa mère, Turkia Abid, revient sur ces cinq longues qui ont vu son fils condamné à l’emprisonnement en vertu des dispositions de la loi anti terroriste du 10 décembre 2003.
Turkia Abid, votre fils aurait pu demander au juge d’exécution des peines de la prison de Mornaguia à être admis au bénéfice de la libération conditionnelle à compter du 2 juin prochain. Il semblerait que cela n’ait pas été possible, pourquoi ?
Mon fils a demandé au juge d’exécution des peines de la prison s’il peut bénéficier de la libération conditionnelle mais ce dernier l’a informé qu’il ne s’intéresse qu’à ceux qui sont condamnés à huit mois de prison au maximum.
Vous avez été le soutien de votre fils depuis son arrestation, survenue alors qu’il était étudiant en seconde année de mathématiques et vous avez lutté pour qu’il puisse reprendre ses études, en vain semble-t-il ?
Mon fils était brillant durant toute sa scolarité, et son rêve était de continuer ses études jusqu’au bout ; alors j’ai pensé à l’aider pour qu’il puisse réaliser ce rêve. L’année dernière, le 26 décembre 2009, j’ai déposé une demande à l’administration générale des prisons, pour l’obtention d’une permission d’inscrire mon fils à la faculté et pour qu’il puisse se procurer tous les documents nécessaires à ses études. Mais je n’ai pas eu de réponse jusqu’à maintenant bien que j’ai fait d’autres rappels, le dernier remontant au 5 mai 2010.
Mon fils est très attaché à ses études, à son tour il essaie de trouver une solution pour reprendre ses études; c’est sa revendication principale mais il s’est à chaque fois heurté au refus de l’administration.
Mohammed Zyed a été condamné à une peine de dix ans d’emprisonnement. Le juge a eu la main bien lourde… Son arrestation a été entachée d’irrégularités et le mot est faible, son frère a été arrêté à sa place, son père a dû le piéger, le procès verbal mentionne une date d’arrestation fictive… quelles conséquences cette tragédie a eu sur votre famille, sur votre vie quotidienne ? En quoi votre vie personnelle a-t-elle été affectée ?
Je suis une mère touchée au plus profond de son âme. Ce que j’endure, à tous les niveaux, est au-delà du supportable. Il n’est pas facile pour une mère de survivre à une telle tragédie : mon fils, le plus jeune, est en prison et voilà déjà cinq ans, pour des accusations non fondées. D’ailleurs, sa brillante scolarité témoigne de son parcours exemplaire.
Ce qui est arrivé à mon fils m’a anéantie malgré ma patience et mon endurance sans pareilles.
Mon fils, Mohammed Zyed, est en prison : c’est toute ma vie qui est bouleversée. J’affronte cette pénible situation sans perdre l’espoir, de l’espoir que j’essaie de communiquer à mes autres enfants autant que possible. Ils vivent les moments les plus sensibles de leurs vies et souffrent autant que moi.
Ni mon âge, ni ma situation sociale ne me permettent de supporter encore une telle cruauté. Ce sentiment d’injustice me ronge le cœur et les nerfs…..
Après ces cinq ans de détention, ma famille est épuisée ; on a beaucoup souffert de l’injustice !!!
Son père a été traumatisé dés le prononcé de ce jugement injuste et pénible ; il est retraité, malade : il n’a plus la force de se tenir pour pouvoir résister. Actuellement il est atteint de la maladie de Parkinson, il reçoit quotidiennement une dizaine de médicaments et il présente un comportement dépressif.
Propos recueillis le 20 mai par Luiza Toscane
Normalement, un Etat doit protéger ses ressortissants lorqu’ils sont arrêtés ou maltraités par des Etats étrangers. C’est le cas par exemple de l’Etat australien qui cette demaine a protesté vivement auprès de l’Etat du Yemen lorsque ce dernier venait d’arrêter une australienne au motif qu’elle appartenait à la QUAYDA. Le Gouvernement australien a demandé aupès du Gouvernement du Yemen la libération immédiate et sans condition de sa ressortissante australienne…
Si telle est la règle pour l’ensemble des Etats étrangers vis–à-vis de leur ressortissants maltraités à l’étranger, cependant telle n’est pas la règle pour le Gouvernement tunisien de BEN ALI à chaque fois qu’un Etat étranger venait d’arrêter un Tunisien l’accusant de TERRORISME, ou d’INTEGRISME…
A titre d’exemple, les deux tunisiens qui ont été libérés de GUANTANAMO en 2006 par BUSH junior et qui ont été extradés vers la Tunisie. Dès l’arrivée de ces deux tunisiens de Guantanamo sur le sol tunisien, ils ont été arrêtés par la Police tunisienne. Ils ont subi dans les centres de détention en Tunisie, des actes de torture et des atrocités plus graves et plus inhumaines que celles qu’ils ont subi à GUANATANAMO. En clair, le supplice et la torture en Tunisie sous le régime de BEN ALI dépassent de loin en gravité et en douleur le supplice pratiqué sur les prisonniers de GUANTANAMO! Comme ceci n’est pas suffisant, ces deux tunisiens libérés de GUANTANAMO par BUSH junior , ont été jugés en Tunisie et condamnés à de lourdes peines de prison, comme si le principe de la double peine n’existe pas en Tunisie! Ils ont été accusés de terrorisme intégriste et islamique en se fondant simplement sur les fausses accusations des Etats-Unis!…
A l’arrivée du Président OBAMA, le centre de détention de GUANTANAMO vient d’être fermé et parmi les détenus il y’a la présence de ONZE tunisiens qui sont libérés de GUANTANAMO mais que les autorités des Etats-Unis refusent de les extrader en Tunisie à la demande incessante du Gouvernement tunisien. Les Etats-Unis d’OBAMA refusent l’extradition de ces ONZE tunisiens vers la Tunisie car ils craignent sur la vie de ces ONZE tunisiens s’ils venaient une fois d’être extradés en Tunisie! Voila le comble et l’ronie du sort où les autorités des Etats-Unis apparaissent plus clémentes et plus protectrices que le Gouvernement tunisiens à l’égard des ONZE tunisiens libérés de GUANTANAMO alors que le Gouvernement tunisien cherche à extrader ces Onze ressortissants tunisiens au détriment de leur vie!
D’autres ressortissants qui ont été extradés vers la Tunisie ont reçu de mauvais traitements de torture en Tunisie ainsi que des procès décidant l’emprisonnement lourd dans ce pays sous le régime de BEN ALI.
D’autres ont eu la chance d’être expulsés vers d’autres pays comme c’est le cas de Yacine FERCHICHI qui a été extradés vers le Sénégal et qui végète actuellement dans ce pays sans ressorces et où il n’est pas à l’abri de la police civile tunisienne de BEN ALI qui le traque même au Sénégal cherchant à lui faire nuire ou à l’extrader vers la Tunisie pour avoir sa peau et lui faire goûter le supplice et la torture à la tunsienne en Tunisie par son Etat tunsien!
Les autorités tunisennes sous le règne de BEN ALI condamnent lourdement ses ressortissants qui lui sont extradés pour complaire aux Occidentaux, à savoir les Etats-Unis, l’Union Européenne et Israêl et leur prouver que le régime de BEN ALI est leur Ami et qu’il lutte comme eux contre l’intégrisme et le terrorisme sans pitié à l’égard de ses propres ressortissants tunisiens quitte même à les sacrifier injustement!
Ben Ali en agissant de la sorte pense que les Occidentaux ne vont pas critiquer sa dictature et ses violations flagrantes des Droits de l’Homme en Tunisie pratiquées sur ses propres ressortissants!
En contrepartie, Ben ali récompense les Occidentaus et ISRAEL en leur bradant en vente libre la Tunisie et toute son économie au profit des investisseurs américains, européens et israeliens en privatisant sauvagement tous les secteurs de l’économie tunisienne au bénéfice de ces multinationales. Les profits dégagés par l’investissement de ces multinationales en Tunisie est rapatrié par ces investisseurs étrangers pour alimenter à l’étranger les comptes des banques étrangères et finir dans la poche de ces investisseurs étrangers ainsi que dans la poche de BEN ALI, sa famille et ses proches qui n’arrêtent pas depuis 1987, de piller la Tunisie et les tunisiens!
En agissant de la sorte, BEN ALI se trompe gravement! Car le peuple tunisien qui a toujours par le passé refusé l’injustice et la dictature, est un grand peuple ayant une grande Histoire. Il ne mérite pas d’être humilé et traité de la sorte par le régime de BEN ALI, régime qui pense qu’il va perdurer por longtemps!…
Mais gare! Car si le peuple tunisien est patient, toutefois quand il sera excédé et lorsqu’il décide de réagir rien ne peut l’arrêter!…Ansi l’avait prédit le poête CHABBI : IDHA ACHHA3BOU YAWMAN ARADA EL.H7AYATA…FA LA BODDA AN YASTAGIBA AL QADAR…
le 05 juin
Fait par SADOC
Pourriez-vous S.V.P. afficher ce commentaire ci-dessus concernant le sort des prisonniers tunisiens libérés de GUANTANAMO en le transférant tel quel par copie dans votre rubrique réservée aux articles et non aux commentaires pour qu’il puisse être lu facilement par tout le monde?…
Merci
fait par Sadoc le 6 juin 2010