Le 16 juillet, la Commission européenne a signé un « Mémorandum d’accord » avec la Tunisie, accordant au pays des millions d’euros en vue d’empêcher les migrants et les réfugiés de traverser la Méditerranée à la recherche de refuge en Europe. Mais pourquoi le Premier ministre néerlandais a-t-il joué un rôle de pionnier dans la conclusion de l’accord avec la Tunisie, si une très faible proportion des migrants empruntant cette route se dirigent vers les Pays-Bas ? Cette analyse examine comment la politique anti-immigration néerlandaise est devenue une évidence.