Pendant des semaines, des réfugiés et demandeurs d’asile ont manifesté devant le siège de l’UNHCR à Tunis. Des jeunes hommes mêlés à des femmes et des enfants campaient sur place. Ils criaient leur colère, réclamant dignité et évacuation de la Tunisie. Cette crise n’est que la face émergée de l’iceberg dans la gestion épineuse des flux des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile en Tunisie.
Réfugiés de Choucha à la Marsa : Abandonnés par les autorités tunisiennes et l’UNHCR
Arrivés de Choucha en juin 2017, ils devaient être hébergés pour quelques jours seulement à la Marsa en attendant de résoudre leur situation. Pourtant ils y sont toujours aujourd’hui. Après avoir fui la Libye en 2011, leurs demandes d’asile avaient été rejetées en 2012 par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Ils ont espéré un réexamen de leurs dossiers pendant 6 ans, dans le camp de Choucha. Huit mois après leur arrivée à la maison des jeunes de La Marsa, les conditions de vie des 34 réfugiés et déboutés se sont gravement détériorées et les autorités compétentes ont abandonné le dossier.
A La Marsa, les réfugiés expulsés de Choucha en grève de la faim depuis 12 jours [Vidéo]
25 réfugiés ont entamé une grève de la faim, le 18 août, pour contester leurs conditions de vie à la maison des jeunes de la Marsa. 42 subsahariens y ont été transférés après leur évacuation, le 19 juin dernier, du camp de Choucha, où ils se sont réfugiés depuis le déclenchement du conflit armé libyen en 2011. Considérés comme des migrants par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) et l’Organisation Internationale de la Migration (OIM), ils contestent la longue attente du réexamen de leurs dossiers afin de se faire accorder le statut officiel de réfugiés, une revendication soutenue par plusieurs organisations non-gouvernementales opérant en Tunisie.
Karim Traoré : de l’insertion à l’expulsion
Depuis dimanche, 29 novembre, Karim Traoré, migrant en Tunisie depuis 2011, a été empêché de quitter la zone internationale de l’aéroport de Tunis-Carthage après un court séjour en France. Sans nourriture, ni contact avec son avocate, le migrant ivoirien ne connaît pas les motifs de son arrestation, ni la décision de son expulsion vers son pays d’origine. Les autorités tunisiennes annoncent, mardi premier décembre, à Samia Jellassi, avocate de Karim, qu’il sera expulsé, sans donner d’explication ou de préavis.
Réfugiés en Tunisie, des vies suspendues
Pendant que l’attention médiatique internationale battait son plein au sujet des réfugiés syriens, les conditions de vie des migrants en Tunisie passent à la trappe. Qui se souvient encore du Camp de Choucha qui a pourtant défrayé la chronique pendant de longues semaines, à partir du mois de février 2011 ?
Camp de Choucha : HCR entre droit de réserve et réalité du terrain
Le HCR Tunisie organisait ce jeudi 22 mars 2013 une conférence de presse pour faire le point sur la situation du camp de transit de Choucha et pour présenter sa stratégie dans le cadre de la fermeture. Le camp fermera en juin, le HCR démonte et laisse derrière lui une situation mitigée.
Douze Palestiniens en grève de la faim au camp de Choucha
Halte à l’abandon des réfugiés en Tunisie ! Le 17 mars 2013, 12 réfugiés parmi les 22 Palestiniens vivant à […]
Choucha : des réfugiés discriminés car chrétiens en sit-in devant le HCR à Zarzis
Depuis mercredi soir une trentaine de réfugiés d’origine erythréenne, dont six femmes et un enfants observent un sit-in devant le local du Haut Commissariat aux Réfugiés à Zarzis.
Vidéo : sit-in des migrants de Choucha
Dimanche soir une centaine de migrants ont quitté le camp de Choucha pour venir manifester à Tunis. Ils sont arrivés lundi matin et se sont dirigés vers la Place des Droits de l’Homme où ils ont commencé à manifester.
Camp de Choucha : Le gouvernement tunisien doit prendre la relève
Le camp de Choucha est encore ouvert pour quelques mois. En juin 2013 il fermera. D’ici là la plupart des personnes ayant le statut de réfugié et ayant bénéficié d’un programme de réinstallation seront parties. Restera à régler la situation des réfugiés non réinstallés et celle des personnes déboutées.