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Sécurité nationale : Les médias tunisiens sont-ils assignés à la normalisation ?

Avec la guerre ouverte contre le terrorisme, les écarts déontologiques et éthiques des médias ne se comptent plus. Cependant, le traitement médiatique de l’attentat du Bardo constitue un cas d’école qui permet de mesurer l’ambigüité des relations entre médias et pouvoir. Ainsi, l’effet déclencheur du discours sécuritaire a-t-il mobilisé des catégories juridiques et policières construites, pendant des décennies, sous une dictature immunisée par la menace terroriste. Dans quelle mesure la régulation peut-elle contenir ce retour à la normalisation ?

Tunisie : Comment la Banque Mondiale manipule l’opinion publique pour implémenter ses réformes

“S’il vous plaît n’hésitez pas à faire circuler les articles sur Facebook, Twitter, LinkedIn ! “ C’est ainsi qu’Antonio Nucifora, économiste de la Banque Mondiale conclut un email dans lequel il a demandé aux destinataires de relayer un ensemble d’articles qui parlent de l’étude faite par la Banque Mondiale sur “le capitalisme de copinage” au temps de Ben Ali.

Ramadan en Tunisie : Aucune loi n’interdit l’ouverture des cafés et restaurants

Avec le premier jour de ramadan la même question revient pour ceux qui ne font pas le jeûne : où trouver un endroit ouvert pour manger et boire ? Les internautes s’organisent sur la Toile pour répondre à cette question et pour contrer la tendance que certains hommes publics ont voulu imposer : tout le monde serait concerné par le jeûne selon eux, alors qu’en réalité aucune loi n’oblige les cafés à fermer et qu’il n’est pas illégal de manger et boire dans l’espace public.

Censure, Hypocrisie et Etat de droit : Lettre ouverte aux malentendants

Pourquoi une lettre ouverte aux malentendants ? Peut-être parce que les myopes ont déjà tellement du mal à lire. Et que la fracture entre les discours politiques et ce qui se lit et s’écrit sur les supports dits libres, c’est-à-dire électroniques, il n’y a que les myopes qui n’arrivent pas à la voir. Une fracture où l’hypocrisie des discours est le maître mot (I), handicapant la marche vers l’Etat de droit (II). Et la censure dans tout cela s’avère être le révélateur cinglant de nos aberrantes contradictions.

« Censuré pour censuré », désormais Nawaat bloque la police de l’internet

Qui presse “le bouton”, quelle administration et à partir de quels locaux sont exercés les blocages illégaux des sites internet en Tunisie ? Personne ne le sait ! Manifestement, depuis près de vingt ans, il s’agit de l’un des secrets les mieux gardés de Tunisie. Que cette censure soit exercée par un “fantôme hors la loi”, ne nous empêche pas de relever qu’il agit objectivement sous couvert du premier responsable du pays, c’est-à-dire le président de la République.

L’autre Tunisie

[…] Ce qui s’est passé à Skhira n’est pas nouveau, mais vient nous rappeler que la Tunisie est un pays qui avance à double vitesse : il y a la Tunisie relativement prospère qui concentre 80% de la production nationale sur 60% de la population (Littoral-Nord). Et celle qui se paupérise et qui représente 40% de la population avec seulement 1/5 ème de la production nationale (Sud-Ouest).[…]