60% des utilisatrices d’internet sont victimes de violence basée sur le genre, révèle l’étude du Fonds des Nations unies pour la population (UNPA), réalisée en partenariat avec le ministère de la Santé. Nawaat a interviewé Nada Zeineb Ben Jemaa, chargée du volet société civile du programme « Violences basées sur le genre » à l’UNFA pour plus d’éclaircissements concernant les résultats de leur étude.
Tunisie : Kais Saied resserre son étau sur la société civile
L’indignation exprimée par certaines ONG face à la crise humanitaire des migrants chassés de Sfax ne plait pas au pouvoir. Les associations critiques envers les autorités sont dans le viseur de Kais Saied. Des actes d’intimidation ciblent certaines associations, annonçant ainsi une guerre ouverte contre les voix discordantes de la société civile.
Inventaire de la biodiversité. De nouvelles techniques en Tunisie
L’expérience a été initiée par l’Association Tunisienne des Randonneurs d’Akouda, qui a d’abord tenté d’inventorier les félins dans les parcs de Bou Hedma et Jbil, situés respectivement dans les régions de Sidi Bouzid et Kébili. Voici une partie des résultats obtenus par l’utilisation des caméras détectrices de mouvement, dans le parc de Bou Hedma.
Promotion du « Leadership » en Tunisie: prosélytisme néolibéral sous couvert associatif
Nombreux sont les activistes tunisiens qui suivent des formations sur le leadership, quelques-uns sont même invités à des conférences à l’étranger réunissant les « jeunes leaders de demain ». Et voilà que même la présidence de la République s’y met avec un classement des « 100 leaders du futur tunisiens » établi par l’Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES) célébré samedi 24 mars à Carthage. Mais derrière l’optimisme rhétorique qu’entendent transmettre les inoculateurs de cette notion, c’est une vision pauvre de la politique, empreinte de néolibéralisme, qui est inculquée, sous couvert de neutralité idéologique.
Affrontement Guellali/Laamari : de la responsabilité des médias
Je dois vous avouer que j’ai cessé de regarder la télévision depuis plus d’un an et je ne m’en porte que mieux. Il m’arrive néanmoins de visionner quelques extraits d’émissions qui font réagir ma communauté d’amis réels ou virtuels. C’était le cas des numéros du talk-show Klem Ennes du 8 et du 22 novembre 2017 dans lesquels le chroniqueur vedette s’en est pris à Amna Guellali, directrice du bureau de Tunis de Human Rights Watch.
Catastrophe écologique à Sayada : la société civile se mobilise
Face au laxisme des autorités, les habitants de Sayada se sont mobilisés cet été pour trouver des solutions à la pollution qui ravage cette petite ville côtière. Une mobilisation qui semble porter ses fruits.
Économie numérique: retour à la case départ
Le conseil stratégique de l’économie numérique est une structure auprès du chef du gouvernement, issue de la réunion Tunisie digitale qui s’est tenue à Tabarka en 2013. Ses membres sont chargés de superviser l’élaboration de la stratégie nationale de l’économie numérique et le suivi de son exécution. Le 1er février 2017, au siège de la Présidence du gouvernement, a eu lieu la dernière réunion du CSEN, sans les représentants de la société civile.
Droits de l’enfant : Quand la société civile se substitue à l’État !
À l’occasion de la journée internationale des Droits de l’enfant, Nawaat a souhaité suivre la commémoration de ladite journée par la société civile tunisienne. Notre choix s’est porté sur des associations couvrant l’un de ces multiples faits sociaux que notre société feint d’ignorer : le sort réservé aux mères célibataires ainsi qu’à leurs enfants. Tous les ans naissent en effet, en Tunisie, plus d’un millier d’enfants sans soutien familial. Que deviennent les mères célibataires, qu’une certaine société conservatrice rejette, tout en niant, presque, le droit à ces bébés d’être ce qu’ils sont : des enfants ? Des enfants qui ont, en théorie, tous les droits, sans la moindre obligation, bébés qu’ils sont !
Ghardimaou : mobilisation citoyenne autour d’un point d’eau
Quelques gouttes, puis plus rien. Le point d’eau qui permettait à tout un village d’avoir accès à l’eau n’était plus en état. Les habitants ont retroussé leurs manches pour que l’eau redevienne un droit pour tous. Reportage.
De Redeyef à Imider : la justice climatique est une lutte de classes
Les travaux de la COP22 ont pris fin vendredi 18 novembre à Marrakech, sur fond de contestation grandissante du greenwashing de la monarchie marocaine. Alors que le gouvernement tunisien et ses alliés d’une société civile partisane s’alignent avec les multinationales et les Etats pollueurs, d’autres Tunisiens élèvent la voix contre la récupération politique de la lutte climatique. Reportage.
Intégrité des médias : la vigilance citoyenne, plus que jamais nécessaire
L’affaire Andi Ma Nqollek [Quelque chose à te dire] vient rappeler l’importance de la mobilisation citoyenne pour contrer les dérapages médiatiques. Elle rappelle aussi que les institutions responsables de la régulation ne tirent pas uniquement leur force et leur légitimité des textes de lois. En cette période trouble, la vigilance citoyenne est à la fois un moyen de pression et un soutien.
La LTDH : conflits internes sur fond d’ingérence
Le 8 octobre 2011, le nouveau bureau national de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme tient sa première réunion dans une ambiance tendue. Onze membres du bureau se retirent et publient un communiqué, dans lequel ils accusent les quatorze membres restants d’abus de pouvoir, d’appartenance politique et de dépassement du règlement intérieur. Des accusations graves, qui menacent la stabilité de l’association déjà confrontée à des problèmes d’organisation et d’efficacité.
7ème congrès de la LTDH : de l’infiltration Rcdiste à la mainmise de Nidaa ?
Hier vendredi a démarré le septième congrès de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme à Tunis et se poursuivra aujourd’hui et demain (1 et 2 octobre) à Hammamet. Le prix Nobel de la paix de 2014 semble bien loin. Après deux ans de retard, ce congrès se tient sous le thème « Tous les droits sans exclusion ni sélection ». Mais derrière ce slogan rassembleur, se cachent les craintes de mainmise des partis politiques, renforcées par la présence à l’ouverture d’un intrus : Le président de la République.
Le mépris du peuple
Pendant des décennies, nous avons entendu les gouvernants répéter que « le peuple n’était pas mûr pour la démocratie » et les opposants déclarer qu’au contraire le peuple était désormais mûr pour la démocratie. Au lendemain d’une révolution initiée et développée par les couches les plus déshéritées du peuple, il me paraît d’autant plus odieux de penser encore à travers le prisme de la maturité et de l’éducation à la citoyenneté.
Une coalition de la société civile contre la réconciliation économique
La coalition de la société civile contre le projet de loi sur la réconciliation économique et financière est de retour. Lors d’une conférence de presse, tenue vendredi 15 juillet 2016, elle rappelle son refus catégorique du projet de loi et appelle le président de la République et le parlement à le retirer définitivement.
Samira Merai sous influence anti-féministe
Jeudi 12 mai, Samira Merai, ministre de la Femme, de la famille et de l’enfance , a annoncé avoir, enfin, déposé le projet de loi intégrale contre la violence faite aux femmes au conseil des ministres. En réalité, cela fait un mois que le projet de loi est bloqué au conseil des ministres. D’après nos sources, plusieurs ministres le contestent et la ministre concernée cherche des soutiens dans le mauvais camp.
L’Économat de Redeyef : puissance poétique, utopie politique
Dans un économat datant du début du XXème siècle, des artistes tunisiens, français et irakiens ont, pendant quinze jours, expérimenté, travaillé et créé avec des habitants de Redeyef. Plongée dans une expérience artistique, poétique, humaine qui confirme que la culture est un outil de développement et une piste à explorer pour sortir du désastre.
Des ateliers d’écriture, de Tunis à Gaza
L’association Fanni Raghman Anni, l’association Ville pour tous et le Forum social palestinien pour le développement ont organisé une conférence de presse à Tunis pour donner le coup d’envoi au projet « Écrivains influents » [كتّاب مؤثرون]. Il s’agit d’un projet associatif qui tend à renforcer les capacités des jeunes écrivains à mobilité réduite en Tunisie et en Palestine.