République 55

République, la mal-aimée!

Quand la République est proclamée le 25 juillet 1957 et Habib Bourguiba élu par la 1ère Constituante premier président bien avant l’adoption de la Constitution en 1959, l’intention et l’esprit des dirigeants sont de donner naissance à un système politique républicain conférant le mandat du chef de l’Etat au «combattant suprême» devenu le détenteur quasi exclusif du pouvoir dans le pays. La 1ère République se dressait contre la monarchie et sera désormais le régime du nouvel Etat indépendant. Mais le peuple « qui a atteint, selon Bourguiba, un degré de maturité suffisant pour assumer la gestion de ses propres affaires » devra être guidé dans ses choix par le « zaïm », devenu « raïs », libérateur du pays et père de la Nation. La démocratie attendra.

Armoiries de la 2ème République : A la recherche de la « dignité »

On aura beau chercher, sur les formulaires, les extraits de naissance ou de mariage, sur les cartes d’identité ou les passeports, impossible de dénicher le mot « dignité » sur un document officiel tunisien. Alors que la devise nationale a été modifiée dans l’Article 4 de la constitution, pour ajouter le mot « dignité », passant ainsi de « Liberté, Justice, Ordre » à « Liberté, Dignité, Justice, Ordre », les armoiries, elles, n’ont pas suivi. Quatre ans après la nouvelle constitution, nous sommes partis à la recherche de la « dignité ».

Tunisie : On tue une nation

Pas de drapeaux rouges pour la fête de la république! Cela aura étonné quelques uns et n’aura ému personne. Déjà en Mars, l’indépendance n’avait pas été fêtée -si on s’accorde sur une définition festive de la fête-

Quel islam pour la Tunisie Nouvelle République ?

Je me permets aujourd’hui de revenir sur l’islam que j’appelle de mes vœux pour notre pays. Or, pour être clair et précis et évacuer de suite faux sens et contresens, rappelons ce qu’est véritablement l’islam en un temps où l’on mélange consciemment ou inconsciemment un peu de vrai avec beaucoup de fausseté pour soutenir l’insoutenable.

Fin de partie

Ce gouvernement ne représente rien ni personne, sinon des intérêts extérieurs à la Tunisie et à son peuple, et il est temps que les véritables patriotes de notre pays se réveillent et exigent de la part des vieillards qui nous gouvernent le début du nettoyage de printemps que l’on a demandé !

Tunisie, quo vadis ?

Les maladresses du premier ministre et de certains des ministres désignés, les atermoie-ments des partis politiques et de l’UGTT, les démissions successives ne font qu’aggraver mon désarroi. Face à un tel dilettantisme comment se taire !

Censure, Hypocrisie et Etat de droit : Lettre ouverte aux malentendants

Pourquoi une lettre ouverte aux malentendants ? Peut-être parce que les myopes ont déjà tellement du mal à lire. Et que la fracture entre les discours politiques et ce qui se lit et s’écrit sur les supports dits libres, c’est-à-dire électroniques, il n’y a que les myopes qui n’arrivent pas à la voir. Une fracture où l’hypocrisie des discours est le maître mot (I), handicapant la marche vers l’Etat de droit (II). Et la censure dans tout cela s’avère être le révélateur cinglant de nos aberrantes contradictions.

TOUNSI WRASI 3ALI / تونسي و راسي عالي

Parce que le créateur de ces clips “TOUNSI WRASI 3ALI / تونسي و راسي عالي ” nous a en effet touché, nous n’avons pu résister au fait d’honorer son travail en le remixant tel qu’il nous a inspiré. Merci notamment à Kalthoum Kennou (Magistrate), Mohammed Talbi (universitaire) et Ali Ben Salem (80 ans, doyen de l’amicale nationale des anciens résistants) pour leurs sacrifices afin de redonner du sens à cette fierté d’être tunisien…

A la mémoire de ceux tombés pour la dignité des leurs…

Ceux entre autres tombés le 9 avril 1938, ne l’ont pas simplement été pour un territoire ou un drapeau. Ils l’ont été pour que le territoire et le drapeau matérialisent leur dignité. Sans le respect scrupuleux des droits fondamentaux de chaque citoyen, il n’y a point de dignité. Et aussi longtemps que l’arbitraire des «tâa’limats» se substituera à l’autorité de loi, la souveraineté du Tunisien ne sera qu’illusoire […]