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جهاز أمن الدولة : رواية غير رسمية

المتحف الوطني لجهاز أمن الدولة هو من بين الأعمال الفنية العديدة التي أنجزتها الكاتبة المسرحية والمخرجة المصرية ليلى سليمان مع المخرج والممثل البلجيكي رود جيلنس. وقد طلب منظمو “دريم سيتي” من الفنانين إعداد عمل للدورة الخامسة من هذه التظاهرة الثقافية (4-8 نوفمبر2015). التقت نواة بليلى سليمان للحديث عن مشروع الرواية الفنيّة لجهاز أمن الدولة الذي كان ينشط تحت نظام بن علي

L’appareil sécuritaire de l’État: un récit officieux

Le Musée national de l’appareil sécuritaire de l’Etat est l’une des œuvres artistiques que la dramaturge-metteure en scène égyptienne Laila Soliman et l’acteur-metteur en scène belge Ruud Gielens ont créés ensemble. Les artistes ont été sollicités par les organisateurs de Dream City afin de créer un projet pour la cinquième édition de la manifestation (4-8 Novembre). Nawaat a rencontré Laila Soliman pour parler du processus créatif à l’origine de cette œuvre. Un aperçu sur le récit officieux de l’appareil de sécurité de l’Etat qui opérait sous le régime de Ben Ali.

Tunisia’s State Security Apparatus: an unofficial narrative

The National Museum of the State Security System is one of several artistic works that Egyptian playwright-director Laila Soliman and Belgian actor-director Ruud Gielens have created together. The artists were approached by the organizers of Dream City to create a project for the fifth edition of the event (November 4-8). Soliman shared some time with Nawaat to talk about the creative process behind their creation, a glimpse into the unofficial narrative of the state security apparatus that operated under the Ben Ali regime.

Sit-in contre la torture : Où sont passés les politiques et les militants ?

Venues de Mallassine, Bab Jedid, Jebal Ahmer, Sidi Hssine et Sijoumi, les familles des victimes sont issues d’une classe sociale très fragile. D’après Radhia Nasraoui, les victimes de la maltraitance policière sont souvent les plus démunis. Elles sont, en majorité, des femmes qui exposent le drame d’un fils, d’un mari ou d’un frère. Leur point commun, selon Emna Guellali, présidente de Human Rights Watch en Tunisie, est l’impunité des policiers qui pratiquent la torture.