Prisonnier 52 14

Abrogation de la loi 52 : Les fausses pistes de Béji Caid Essebsi

Lors de sa dernière apparition, sur la chaîne privée Nessma, le président de la République, Béji Caid Essebssi, a critiqué la loi 52 relative à la consommation des stupéfiants et a promis de donner des ordres pour ne plus arrêter les consommateurs. Alors que le nouveau projet de loi est en discussion depuis début janvier 2017 au sein de la Commission de la législation générale, le débat public est relancé, de la mauvaise manière. Fausses informations, imprécisions et instrumentalisation politique. Décodage

Les prisonniers #52 ne baisseront plus les bras

Sous couvert d’état d’urgence, la police tunisienne s’attaque à la jeunesse. En seulement deux semaines, cinq jeunes artistes ont été jugés d’un an de prison et d’une amende de mille dinars pour consommation de cannabis. Une mobilisation commence à prendre forme suite à ce que, certains, qualifient d’ « une nouvelle vague de répression »

القانون عدد52 : وسيلة لتكميم الأفواه !؟

تحوّلت الزّطلة في تونس إلى رمز للنّضال و موضوع مهمّ للجدال، فهذه النّبتة لم تعد مجرّد وسيلة يستعملها المستهلك للتّأثير على جهازه العصبيّ و تخديره فحسب بل أصبحت أيضا وسيلة للتّعبير عن رفض قانون جائر يجرّمُ الإستهلاك. وهذا ما جعل العديد من الحقوقيين و ناشطي المجتمع المدنيّ يطالبون بتنقيح هذا القانون الذي كان سببا في تدمير آلاف الشّباب. لذلك عزيزي القارئ، إن كنت من مناصري القانون عدد 52 ومن أولئك الذين يعتقدون – وهم كثر – أنّ السّجن هو الحلّ للحدّ من إنتشار إستهلاك الزّطلة فإمض في حال سبيلك و لا تهتمّ بهذا النّص فالأمر لا يهمّك.

تغطية للتجمع المساند للناشط عزيز عمامي و المصور صبري بن ملوكة في قاعة الحمراء

على خلفيّة إيقاف المدوّن والنّاشط عزيز عمامي و المصور صبري بن ملوكة بتهمة استهلاك مادة مخدّرة والإعتداء عليهما بالعنف الشديد من طرف رجال أمن، قام عدد من المدونين والناشطين السياسيين والحقوقيين وممثلي بعض الأحزاب ونائبتين من المجلس التأسيسي إضافة إلى عائلة عمامي و بن ملوكة وأصدقائهما ومحاميهما بتنظيم جلسة مساندة مساء أمس الثلاثاء بقاعة سينما الحمراء بتونس العاصمة.

Rassemblement pour la libération de 4 artistes en prison

Un rassemblement devant le ministère de la culture a eu lieu, lundi 7 avril, pour demander la libération de quatre artistes en prison depuis six mois en vertu de la loi 52 relative à la consommation des cannabis. Le comité de soutien des artistes ainsi que leurs familles et amis ont demandé de voir le ministre de la culture « Mourad Sakli » pour sensibiliser les autorités et demander la libération des détenus à la date du 9 avril, fête nationale des martyrs.

Le favoritisme révolutionnaire : retour sur une injustice passée sous le silence !

l y a quelques mois, des articles ont été publiés sur la grâce présidentielle accordée à Chiheb Agrebi, frère du fameux militant islamiste, et plus précisément pro-Ennahdha, Mohamed Amine Agrebi, alias « Recoba ». Le jeune, Chiheb Agrebi, 22 ans, condamné à un an de prison et une amende de 1000 dinars pour consommation de cannabis, a été libéré après un mois et dix neuf jours. Son ami, Mejid Ayari, condamné avec lui dans la même affaire est encore en prison.

L’État contre la société, la preuve par le kif

Stupéfiants ! Oui, ils sont bien stupéfiants, nos gouvernants, supposés incarner la Révolution quand ils osent garder en l’état la politique en matière de drogue douce de la dictature. Où est le prétendu esprit révolutionnaire dont ils osent se réclamer ? Et ils sont encore plus stupéfiants en démontrant ainsi qu’ils incarnent un État aussi autoritaire et liberticide que celui de Ben Ali, un État dictatorial qui est foncièrement contre non seulement la jeunesse, mais la société tout entière. La preuve est apportée par cette stupéfiante affaire du kif. Qu’on en juge !

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Zatla, loi 92-52 et usage des stupéfiants en Tunisie : contribution au débat public sous un éclairage de ce qui se fait sous d’autres cieux (I).

Il convient, encore une fois, de rappeler qu’il s’agit ici de contribution à un débat public s’appuyant sur une approche au travers des politiques comparées en matière de prévention et de lutte contre l’usage des stupéfiants. Les contributions proposées sont endogènes aux pays d’où elles sont issues. Ainsi, il NE s’agit QUE de proposer des réflexions, loin de ces tentations d’imitation, indigentes par leurs manques d’imagination, ignorant le contexte local tunisien.

كلام شارع : التونسي وقانون 52 الزطلة

كلام شارع فقرة تسعى الى تشريك المواطن بكل تلقائية عبر ترك مجال له كي يعبر عن ارائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية في مختلف الميادين. رصدنا لكم هذه المرّة رأي التونسي في قانون 52 المتعلق باستهلاك الزطلة.

Zatla en Tunisie : Victimes de la loi 52, indignez-vous !

En Tunisie, la pénalisation des stupéfiants est encore un sujet tabou. A l’exception de quelques journaux et une dizaine d’activistes, la question n’est à l’ordre du jour d’aucun de nos politiciens qui ont promis, pourtant, justice et dignité aux Tunisiens. Les prisons surpeuplées de consommateurs de drogue douce ne semblent pas pousser les autorités à poser des questions d’ordre stratégique en termes de prévention et de réforme.