Avec une Constitution arrivée aux deux tiers de sa rédaction, une passation des pouvoirs entre Larayedh et Jomâa et la recrudescence des émeutes nocturnes, le pays vient de vivre une semaine historique à plus d’un titre. Politiquement, en deux votes à l’ANC, le mythe de la discipline des partis de la majorité a volé en éclats.
La Polit-Revue : Autopsie d’un dialogue mort-né
En Tunisie comme ailleurs, les politiciens aiment à dire que nous vivons dans l’ère du post-idéologique. Pourtant, à y regarder de plus près, c’est bien l’idéologie qui a eu raison du dialogue national, avec un retour à la raison forcé de l’extrême gauche…
La Polit-Revue : L’inquisition fait sa rentrée
Il y avait de quoi devenir superstitieux vendredi 13 septembre, pour peu que l’on soit un professionnel des médias. Hasard du calendrier ou cabale méthodique, la rentrée politico-judiciaire avait un air de déjà vu…
La Polit-Revue : la lutte finale ?
La semaine politique s’ouvrait sur une note insolite. Lundi, le mystère du « 3ème homme » est élucidé. Les effets personnels remarqués sur la table parisienne autour de laquelle se sont assis Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi appartiennent au milliardaire Slim Riahi. La crise politique se « peoplise ».
La polit-revue : l’anachronisme répressif égyptien au secours du pouvoir tunisien
Si la tragédie égyptienne qui se déroule sous nos yeux aura à n’en pas douter une incidence bénéfique à long terme pour les pro Morsi, les exactions de la junte militaire d’al Sissi ont une incidence positive immédiate inespérée, à quelques milliers de kilomètres de là, pour Ennahdha en quête de sortie de crise.
La Polit-Revue : Du neuf avec du vieux, ou la faillite des projets sociétaux
Au terme de deux semaines de rassemblements non-stop au Bardo, une question tautologique s’impose : « et maintenant ? ». Si les foules pro et anti pouvoir semblent s’être neutralisées, si la marée humaine du 6 août n’a pas été en mesure de transformer l’essai, c’est probablement parce que la contestation, encadrée par des élites politiques orthodoxes, n’a pas su se réinventer un discours.
La Polit-Revue : Le Républicide
La République et le vivre ensemble peuvent-ils endurer un deuxième assassinat politique non élucidé ? Moins de 6 mois après le meurtre de Belaïd, cette fois c’est un « élucide » qui vient ébranler la foi en un processus de transition déjà bien mal en point, au pire moment qui soit. Mohamed Brahmi est mort sous les balles de la lâcheté, qu’elles soient celles du mercenariat ou du « mandat divin ».
La Polit-Revue : Nidaa Tounes en a rêvé, l’Egypte l’a fait
Il est toujours délicat de commenter de grandes mutations historiques sans le recul nécessaire à cet exercice. Il est encore plus difficile de réagir à chaud face à un évènement majeur aussi complexe que le « Tamarrod » égyptien et ses répercussions sur le paysage politique tunisien, les destinées des deux pays étant intimement liées depuis les révolutions de 2011.
La Polit-Revue: deuxième révolution ou soubresauts d’une époque révolue ?
Le retrait inattendu du général Rachid Ammar de la vie « politico-militaire » a donné le la de la dernière semaine du mois de juin, une semaine marquée par un chassé-croisé estival, passe d’armes indirecte avec un président Marzouki qui reprend la main, sur fond d’âpres débats autour de la loi d’immunisation de la révolution.
La Polit-Revue : Et si la contre-révolution passait par la justice ?
S’il est un secteur des moins glorieux de l’ère post révolution, c’est bien celui de la justice. Voilà deux ans que la justice tunisienne de la transition démocratique fait du sur place : qu’elle soit civile ou militaire, chaque fois qu’elle fut testée sur le volet des libertés individuelles et collectives, elle a montré un visage figé, archaïque, en totale inadéquation avec le souffle libertaire inhérent à l’esprit de la révolution.
La Polit-Revue : Couvrez ce sondage que je ne saurais voir
La semaine politique commençait avec la publication des résultats du dernier baromètre 3c Études en date, qui cette fois faisait encore plus de remous qu’à l’accoutumée, sur fond de demandes de réglementation du secteur de la part des professionnels du sondage.
La Polit-Revue : Constitution et quartiers : Le diable est dans le détail
En pleine lutte fratricide avec tout ce qui se trouve à sa droite (essentiellement les djihadistes), Ennahdha rouvre un autre front, constitutionnel celui-ci, même si là aussi le parti s’en défend. La trêve des dialogues nationaux n’aura été qu’éphémère.
La Polit-Revue : Playoffs islamistes et simulacres de dialogues nationaux
Alors que l’évènement politique de la semaine du 13 au 19 mai, le Dialogue national sous l’égide de l’UGTT, se solde par une promenade de santé aussi expéditive que peu passionnante, tous les regards sont tournés vers Kairouan, ville en état de siège, capitale malgré elle de ce qui constituera, quoi qu’il advienne aujourd’hui dimanche, un tournant historique : entre Ennahdha et la mouvance salafiste-djihadiste, la rupture est consommée.
La polit-revue: Et la montagne accoucha d’une crise
La « bataille de Châambi » a continué de dominer l’actualité nationale de la semaine du 6 au 12 mai, tout en revêtant une dimension éminemment politique, à mesure que l’armée s’enlise sur le théâtre des opérations.
La polit-revue: Représentants de l’au-delà contre travailleurs d’ici-bas
La semaine politique du 28 avril au 5 mai a tout d’une semaine irrationnelle. Les esprits les plus cartésiens y […]
La Polit-Revue : Branle-bas de combat anti Constitution
Levée de boucliers généralisée contre la mouture finale du projet de Constitution. A l’Assemblée, la majorité peut se prévaloir d’avoir livré sa copie en cette fin avril, conformément à ses engagements en terme de calendrier. Mais ce sera à peu près tout dans le registre du satisfecit. Formations d’opposition, composants de la société civile, et éminents constitutionnalistes se liguent contre ce qu’ils estiment être « une Constitution qui ne les représente pas, tandis qu’hier samedi la présidence de l’Assemblée réagit en évoquant une « campagne de dénigrement hystérique ».
La Polit-Revue : Foot business et politique spectacle
La semaine du 15 au 21 avril est marquée par ce qui constitue en partie une survivance de l’ancien régime. Un vestige de l’ère bénaliste se rappelle au bon souvenir des Tunisiens : en l’absence d’intérêt de la jeunesse pour le débat politique, le football capte et cristallise une fougue et une énergie potentiellement insurrectionnelles
La Polit-Revue : Rive droite, rive gauche
Un an après une répression aussi féroce qu’incompréhensible, le 9 avril était cette année particulièrement attendu. De l’eau a coulé sous les ponts depuis, mais la veille de la 75ème commémoration de martyrs, les déclarations d’Ali Larayedh, totalement dans le déni, ne font rien pour apaiser le traumatisme d’un épisode noir de l’après révolution.