Parlement 72

Le risque du détournement de la Révolution tunisienne par la future Assemblée Nationale Constituante.

[…] l’analyse qui va être entreprise dans la présente étude laisse apparaître néanmoins que les futurs candidats de cette Assemblée Constituante seraient favorables à la continuité de la politique de BEN ALI, notamment en brandissant la menace de l’islamise sous couvert des droits de l’homme, en revendiquant une laïcité excessive à travers un féminisme exagéré […]

Quelle nouvelle constitution pour la Tunisie

Par Hatem Bennour – Nous n’avons pas le temps pour élire une assemblée constituante en Tunisie. D’ailleurs, je ne vois pas comment, elle pourrait se faire élire, qui pourrait se présenter et comment vont se faire les élections. Est ce qu’on va avoir le choix entre 10 ou 1000 personnes, 10 c’est gérable, 1000 non.

Exercice de liberté d’expression sur fond de révolution

Mais avant cela, et au plus vite, il faut commencer par notre gouvernement de transition. Nous devons être surs de ces hommes et femmes car le peuple tunisien doit avoir confiance en son gouvernement. Car n’oublions pas que même l’opposition ‘légale’ (puisque légalisée par ben ali pour le servir) a quelques exceptions près (PDP…) a fricoté avec l’ancien régime.

Tunisia: Zine Ben Ali Tunisia’s President Flees The Country To Malta

It’s semi official. Zine Ben Ali, Tunisia and his corrupt, oppressive regime are now history. There are numerous reports, including one from Le Monde that Ben Ali is gone and turned the governing of the country over to the Tunisian army. He did this after several press conferences these past days spoken in a language I am told he has not used for 23 years – the Tunisian Arabic dialect – offering the people of his country much of what it is that he has taken away these past decades: economic opportunity and democracy. Too little too late, his concessions were laughed at and did nothing to dampen the opposition.

Pourquoi je ne crois pas Ben Ali

J’ai entendu comme les millions de mes concitoyens les deux discours du Président tunisien lors de ce que les journalistes appellent maintenant : le soulèvement de Sidi-Bouzid. Après un silence coupable de deux semaines au début , Ben Ali a juste mandaté sa police de nettoyer l’insurrection. Deux semaines après, quelques morts après , Ben Ali a daigné s’adresser au peuple à deux reprises et à chaque fois en décalage par rapport aux revendications de la rue qui ont évolué depuis.

Sidi-Bouzid – Tunisie : Éloge D’une Révolte Déjà Trahie Ou, Du Droit-Devoir De Résistance À L’oppression… Et À La Trahison

Il y a eu d’abord GAFSA l’insurgée avec, en 2008, un record de longévité de 6 mois de résistance à l’oppression, mais, malheureusement, circonscrite dans le périmètre géographique de la petite ville minière de Redeyef. Il y a eu ensuite, en août 2010, BENGUERDANE l’insoumise, qu’on voulait soi-disant « faire sortir du circuit informel-illégal » pour que les familles maffieuses puissent récupérer un « marché » (couvrant presque l’entier sud tunisien) approvisionné…

Tunisia: Yezzi Fock (It’s Enough!)

This has become the theme of the nationwide protests in Tunisia which continue unabated. “Enough” refers to the high levels of unemployment in the country, the pervasive corruption, especially of the two ruling families and the decades of seething repression which has kept Zine Ben Ali in power now for 23 years.

Des Citoyens, des victimes, des assassins et des lâches !

  I.— Des victimes et des assassins Il convient d’abord de rappeler l’un des piliers du pacte républicain autour duquel […]

سيدي بوزيد في البرلمان: قد أسمعت لو ناديت حيّا.. لكن لا حياة لمن تنادي؟

بعد كل مداولات برلمانية يتعرض عدد من المواطنين لأعضاء برلماننا التعددي الموقر بالنقد الذي يبلغ أحيانا درجة التندر والسخرية. ووصل الأمر بالبعض حدّ الترحم على أيام برلمان اللون الواحد والحزب الاشتراكي الدستوري الواحد عندما كان للكلام وزن ومعنى. لكن خلافا لمن يردده البعض بأنك في برلماننا “تسمع جعجعة ولا ترى طحينا”، أؤكد بأن “الطحين” موجود وبكميات وفيرة تفيض عن حاجاتنا الوطنية، حتى لو ثبت أن باخرة القمح الذي استوردته بلادنا تبخرت في الطريق مثلما تؤكده مصادر سويسرية؟

Tunisie : Le choix de Ben Ali

Près de quatre ans avant la prochaine “échéance électorale” en Tunisie, les modalités pour faire adopter une nouvelle et énième révision de la Constitution divisent les conseillers de la présidence. Si tous s’accordent déjà sur la suppression de la limite d’âge pour se présenter au poste suprême de l’État, qui est aujourd’hui fixée à 75 ans, et ne permet donc pas à l’actuel chef de l’État, Zine el Abidine Ben Ali, de briguer un nouveau mandat en 2014 (date à laquelle il aura 78 ans), un véritable casse-tête les oppose au sujet de la durée du mandat présidentiel. En effet, le ministre conseiller porte-parole de la présidence, Abdelaziz Ben Dhia, est favorable au maintien du quinquennat, tandis que le conseiller politique, Abdelwaheb Abdallah, souhaiterait l’institution d’un septennat, afin d’assurer «plus de stabilité et éviter les révisions constitutionnelles à chaque scrutin présidentiel». […]