Des personnalités politiques croupissent en prison en vertu d’un « usage abusif » de la loi tunisienne relative à la détention préventive, dénonce Amnesty international en pointant le régime de Kais Saied.
Nouveau parlement tunisien : l’opposition portée disparue
Le projet du règlement intérieur de l’Assemblée des Représentants du peuple est débattue en plénière depuis le 11 avril 2023. Approuvé en commission le 3 avril dernier, ce draft a connu différentes modifications depuis. Une des plus marquantes est le rejet de l’article 22, relatif à l’opposition parlementaire lors de la séance du 25 avril. 72 députés ont voté pour, 52 contre et 11 se sont abstenus.
Référendum : Pourquoi faut-il voter NON ?
Avec le projet de nouvelle Constitution, l’image que Kais Saied donne de lui n’est plus seulement fissurée, elle vole littéralement en éclats, révélant la nature profonde du personnage et son inquiétante démesure. Désormais, le roi est nu. Et le spectacle offert au regard n’est pas beau à voir.
Où habite Attayar ?
Le 30 mai, les dirigeants d’Attayar (Courant démocratique) ont fêté les huit ans de leur parti. Issue d’une scission du CPR, la formation s’est durablement installée dans le spectre politique et occupe le segment social-démocrate. Si son positionnement sur la question de la lutte contre la corruption est bien ancré dans l’imaginaire collectif, le parti à la bicyclette doit encore définir une identité politique claire.
L’Algérie en mouvement, récit d’un nouveau mois de manifestations
Un certain vendredi 3 mai à Alger, la rue Didouche Mourad se remplit doucement. Il est environ 14h quand je retrouve un vieux copain dont j’étais sans nouvelles depuis cinq ans. C’est aussi ça un processus révolutionnaire : une possibilité offerte de réconciliation avec soi et les autres.
Noura Borsali, une dissidente totale
Noura Borsali m’a posé un lapin. Il y a une dizaine de jours, elle m’avait appelé pour m’annoncer qu’elle s’était engagée à faire une chronique hebdomadaire pour Nawaat. Elle m’avait alors promis de me rendre visite au lendemain des JCC. Elle n’est pas venue, elle ne viendra plus. Elle est morte. Ma tristesse est infinie.
Takriz, focus sur les maquisards de la cyberdissidence tunisienne
Haï par les uns, adulé par les autres, le collectif Takriz reste méconnu des voix qui ne se sont libérées qu’après le 14 janvier 2011. Pourtant, certains se permettent de juger, de critiquer, d’avancer diatribes et sentences, argumentant d’une méconnaissance affichée de l’Histoire. Maintenant que la révolution a quasiment reçu le coup de grâce par la loi de réconciliation nationale, il est temps de rendre à César ce qui est à César.
Réconciliation administrative : Décryptage du recours de l’opposition pour inconstitutionnalité
38 députés, dont 3 se sont par la suite désistés, ont déposé, le 19 septembre, un recours contre la loi relative à la réconciliation administrative devant l’Instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de loi. L’argumentaire du recours est consistant, autant sur la forme que sur le fond. L’instance, assurant temporairement la mission de la cour constitutionnelle dans l’attente de sa création, émettra sa décision lundi 09 octobre avec un éventuel risque de report d’une semaine selon une déclaration de son secrétaire général, Haydar Ben Amor.
Tunisie : Le bilan catastrophique de l’opposition parlementaire
Le bilan de l’opposition au cours de l’année parlementaire écoulée est bien creux. Les deux groupes parlementaires constituant l’opposition, le Front Populaire et le Bloc Démocratique, n’ont introduit aucun projet de loi entre octobre 2016 et juillet 2017. Leur contribution s’est limitée aux projets de loi communs avec les partis représentés au gouvernement, et ce à travers quatre propositions législatives au compteur du Front Populaire et quatre autres pour le Bloc Démocratique.
2015, année de l’apathie politique
Retour sur une année où l’on peut considérer que la transition démocratique était en panne, et que le Nobel de la paix sonne davantage comme un lot de consolation.
Louanges internationales du « consensus tunisien » : quelles conséquences pour l’opposition ?
Après l’inattendu prix Nobel de la paix, deux autres importantes distinctions internationales ont été délivrées coup sur coup cette semaine pour saluer ce qu’il est convenu d’appeler le modèle tunisien. Le 27 octobre, Béji Caid Essebsi et Rached Ghannouchi ont été faits lauréats du prix de l’International Crisis Group (ICG) des « pionniers en matière de construction de la paix ». Sayida Ounissi élue Ennahdha, Wafa Makhlouf élue Nidaa Tounes, relativement méconnues, et Yassine Brahim seront quant à eux décorés par L’Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI), annonce l’Institut américain le 28 octobre. Que récompense-t-on au juste, et quelle sera l’incidence de ces ornements, prestigieux mais probablement hâtifs, sur l’action de l’opposition ?
Des anciens « caniches » aux nouveaux « réactionnaires » !
« Qu’est-ce qu’un démocrate, je vous en prie, c’est là un mot banal, sans acception précise, un mot en caoutchouc. […]
La théorie des jeux appliquée au paysage politique tunisien
Existe-t-il une réelle communication qui permet de rendre lisible la feuille de route de la majorité, lisibilité qui requiert en même temps la coopération de l’opposition ? Autrement dit est ce que le consensualisme est la seule clef pour ouvrir la boite du sauvetage tant vanté par l’opposition ? Quelle est la nature de la crise que connait le pays ? Et quelle est la place de l’opposition dans cette situation de crise ?
La Polit-Revue : « Une sortie de crise, c’est combien ? »
Alors que l’opposition continue de mener des actions à caractère essentiellement symbolique, le marasme politique est toujours de mise, 5 semaines après l’assassinat de Mohamed Brahmi. Nous sommes le 1er septembre, et le cataclysme promis par l’opposition n’a pas eu lieu.
Crise politique : Les principaux points de la médiation de Mokhtar Yahyaoui et Abderrazak Kilani
Depuis un mois, deux hommes, l’ex-juge Mokhtar Yahyaoui et l’ex-bâtonnier de l’Ordre national des avocats Abderrazak Kilani, jouent le rôle de médiateurs entre les partis politiques les plus importants sur la scène politique en Tunisie pour apaiser les tensions.
La campagne « Dégage » continue, l’impasse politique se maintient
L’opposition maintient la pression de la rue pour demander une dissolution immédiate. Un ultimatum a été pourtant lancé le 31 août par le Front de Salut National, date à laquelle le gouvernement doit démissionner.
« Que ne peut la frayeur sur l’esprit des mortels ? »
Aujourd’hui, il est question, en Tunisie, d’âge adulte de la démocratie, appelé à rompre avec les enfantillages des extrémistes de tous bords, auteurs réels ou putatifs des drames et des tragédies.
L’UGTT, entre médiation et partenariat (partie I)
Des voix s’élèvent parmi la majorité pour demander l’arbitrage de l’UGTT ; d’autres parmi l’opposition la considèrent comme un partenaire à part entière dans le jeu politique tunisien. L’UGTT serait-elle apte à jouer ce rôle de médiation, comme le souhaite le Cheikh Rached Ghannouchi ?