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Sea in danger, contaminated by human and industrial waste

Stretching across a distance of 1,300 kilometers, the Tunisian coastline is one of the country’s most treasured riches. And pollution threatens to destroy it. Every year, the Ministry of Health publishes a list of beaches where swimming is prohibited. The most obvious culprit is the National Sanitation Utility (ONAS). Water analyses indicate the presence of significant levels of fecal matter in the sea. But the government’s laissez-faire policies offer no incentive for industrial facilities to limit the pollutants they release into the environment.

Mer en péril: Attention excréments et déchets industriels

La bande côtière de la Tunisie s’étendant sur 1.300 km est l’une des premières richesses du pays. Une ressource mise en péril par la pollution. Chaque année, le ministère de la Santé publie une liste de plages interdites à la baignade. L’ONAS est pointée du doigt. Des analyses révèlent la présence  de germes fécaux à des concentrations importantes. Et le laisser-faire n’incite guère les unités industrielles à limiter leurs rejets polluants.

Mahdia : Mobilisation citoyenne à Rejiche contre la pollution marine par l’ONAS

La plage était rouille, l’eau était noire, l’odeur était très forte. Pourtant, ils continuaient à dire que tout va bien. « Allez-y, prouvez-le », a répondu le directeur régional de l’ONAS quand les habitants de Réjiche (Mahdia) ont dénoncé la pollution marine provoquée par la station d’épuration des eaux usées de la commune depuis près de 20 ans. Ce mois de juin 2019, la confrontation entre citoyens soutenus par la municipalité et l’Office National de l’Assainissement a atteint son paroxysme. Il aura fallu une catastrophe écologique et des violences policières inédites pour que les citoyens de Réjiche obtiennent enfin des accords. Retour sur une mobilisation qui ne perd pas son souffle.

جربة: ديوان التطهير يتسبّب في كارثة بيئيّة

بعيدا عن الشواطئ المخصّصة للفنادق وخلف الواجهة التقليديّة المعدّة للتسويق في جزيرة جربة، تشهد منطقة سيدي سالم في حومة السوق كارثة بيئيّة تجاوزت تشويه المنظر الطبيعيّ للمنطقة والروائح الكريهة وتدمير الشاطئ الصخريّ، لتشمل الإضرار بالثروة السمكيّة والقضاء على الحياة البريّة، بشكل يهدّد التوازن البيئي بأسره. مع ظهور أنواع جديدة من الطحالب والأعشاب البحريّة وتسمّم الأسماك والطيور. المنطقة المتواجدة شمال جزيرة جربة تحوّلت إلى نقطة تصريف رئيسيّ للمياه الآسنة ومختلف أنواع الفضلات الصلبة بقرار رسمي من ديوان التطهير في حومة السوق. قنوات التصريف المهترئة التّي تصبّ في البحر والفضلات المنتشرة على طول الشاطئ تسبّبت خلال السنوات القليلة الماضية في تدمير أحد نقاط الصيد وتهديد مورد رزق الصيّادين في تلك المنطقة، في المقابل يستمرّ ديوان التطهير في ضخّ المياه الملوثّة إلى شاطئ سيدي سالم رغم تبرّم الأهالي وتفاقم حالة التلوّث بالمنطقة.

Report: International mobilization against pollution in Gabes

For its stopover in Tunisia, the Ibn Battuta Odyssey of Alternatives, a mobilization across the Mediterranean which culminates at the COP22 in Marrakech, set up camp in Gabes, although the boats had docked in Bizerte. Three days of exchanges and debates concerning an environmentally- and socially-destructive economic model and potential alternatives drew attention to the deplorable environmental situation in Gabes, and were marked by heightened tension following the death of a STEG worker who was asphyxiated by the fumes of the industrial zone. Report.

Reportage : Mobilisation internationale contre la pollution de Gabès

L’escale tunisienne de l’Odyssée des alternatives Ibn Battûta, une mobilisation itinérante à travers la Méditerranée pour rejoindre la COP22 à Marrakech, a eu lieu à Gabès, bien que les bateaux aient accosté à Bizerte. Ce temps d’échanges et de débats autour d’un modèle économique polluant, humainement destructeur et autour des alternatives a permis de braquer l’attention sur la situation environnementale déplorable de Gabès, dans une période tendue, marquée par la mort d’un ouvrier de la STEG asphyxié par des émanations de la zone industrielle. Reportage

Inondations : payer pour les riches en attendant le déluge

Sousse, le 29 septembre 2016. Il a suffi de plusieurs heures de pluies soutenues pour engloutir la « Perle du Sahel ». Des flots d’eaux pluviales, mélangées aux eaux usées et à la boue ont envahi hier les artères et les quartiers de la ville. Le jour précédant, à l’ARP, la commission de l’énergie a validé la ratification de l’Accord de Paris sur le climat ; un engagement international qui risque d’enfoncer davantage le pays dans le marécage de la dette et… des inondations.

Meknassi : chronicle of a disaster foretold

Built in 2012, the Meknassi waste water treatment plant in Sidi Bouzid has yet to commence operations, stalled by a disagreement concerning the trajectory of treated waste water. The proposal by the National Sanitation Bureau (ONAS) to transfer treated waste water into Oued Elben is contested by locals, who fear for the future of the ecosystem in a valley known for its rich biodiversity.

Meknassi : chronique d’une catastrophe écologique annoncée

Depuis 2012, la station d’assainissement de Meknassi à Sidi Bouzid est en suspens. Un désaccord opposant les habitants à l’Office National de l’Assainissement Sanitaire (ONAS) persiste concernant la trajectoire de transfert des eaux usées traitées vers Oued Elleben. Le trajet choisi par l’ONAS est contesté par les habitants qui ont peur pour l’écosystème de la vallée, considérée comme rare par sa biodiversité.

Pollution : Baie de Monastir à Ksibet El Mediouni, un «triangle de la mort»

« Le triangle de la mort », c’est ainsi que la population de Ksibet El Mediouni nomment désormais la baie de Monastir, naguère réputée pour la pureté de ses plages et l’abondance de ses poissons. Encerclée par la station d’épuration de Frina au nord, et par celle de Lamta, au sud, leur mer est devenue, au fil d’une vingtaine d’années, un véritable dépotoir toxique où se déversent résidus et produits chimiques non traités.