laïcité 66

Tunisie : Politique du bon sens

Depuis quelques semaines, j’observe avec inquiétude les divisions profondes (genre qui impliquent la haine d’autrui) qui s’installent progressivement dans notre société civile et dans le débat politique et intellectuel. Je voulais donc réagir pour exprimer mon point de vue sur le sujet et essayer de suggérer humblement quelques solutions. Cet article aurait pu être intitulé «politique du compromis».

2- Un projet de société = un Etat de droit, et non un droit d’entrée pour certains…

Interdiction des images : voici les dernières revendications de certaines personnes extrémistes, ou plutôt orthodoxes de l’Islam. Même si ces commandements sont encore timides ils demeurent foncièrement à visées intimidatrices. Cela nous pousse sérieusement à réfléchir à l’attitude que nous devrions prendre face à ces amalgames et incompréhensions des un(e)s et des autres.

Le risque du détournement de la Révolution tunisienne par la future Assemblée Nationale Constituante.

[…] l’analyse qui va être entreprise dans la présente étude laisse apparaître néanmoins que les futurs candidats de cette Assemblée Constituante seraient favorables à la continuité de la politique de BEN ALI, notamment en brandissant la menace de l’islamise sous couvert des droits de l’homme, en revendiquant une laïcité excessive à travers un féminisme exagéré […]

1- Un projet de société = un Etat de droit, et non un droit d’entrée pour certains…

Par Dorra Ismaïl, Wafa Khlif & Mehdi Dellagi – L’échéance du 24 juillet est de plus en plus proche. Notre maturité politique présuppose une conscience de ce qui fait notre être en tant qu’entité ayant une histoire, une culture et une durée géopolitique. Or les discours des un(e)s et des autres sur les termes tels que Laïcité, Islam, État, Modernité, Démocratie…mettent en exergue les amalgames et les confusions de tous bords.

Tunisie Principes Republicain

« L’Islam religion d’État », disposition constitutionnelle garante du processus séculariste de la démocratie tunisienne

L’enjeu démocratique réside au niveau des mécanismes qui vont garantir les libertés fondamentales et l’État de droit. Des mécanismes pour lesquels aucune concession ne devrait être tolérée. Dès lors, la disposition constitutionnelle “Islam religion d’État” doit se juxtaposer à ces mécanismes pour les reconnaître et garantir leur compatibilité et non point pour les défaire. D’autant plus que des approches à la logique analogue ont remarquablement bien réussi.

A propos du prêche de monsieur Abdelfattah Mourou : le masque est tombé

Par Mehdi Ayadi – Un théocrate qui se voulait modéré a tenu un discours appelant à la haine et à la violence : il ne faut pas voter aux ennemis de la religion. Ennemi de la religion pour Mourou veut certainement dire les laïcs. Est ce que nous avons besoin d’un tel discours ? Est ce qu’il a la légitimité de définir ainsi les gens qui n’épousent pas les mêmes thèses que lui ?

Un point de vue sur la religion, la politique et la laîcité

A travers les publications de ces jours, nombreux sont les commentaires sur la religion, sur la politique et sur la laïcité. Les uns écrivent et d’autres partagent … Les uns rédigent et d’autres commentent … Les uns soutiennent et d’autres s’opposent. Tout ceci pour dire que cette nébuleuse est complexe, et qu’il arrive que les différents points de vue, donnent naissance à une série de divergences entre amis ; divergences de principes, d’idées, de phrases, de mots et même de ponctuation !

اللائكية بين المعاني الظاهرة و المعاني الخفية

بسم الله الرحمان الرحيم, قل يا أيها الكافرون لا أعبد ما تعبدون ولا انتم عابدون ما أعبد و لا انا عابد ما عبدتم و لا انتم عابدون ما اعبد لكم دينكم و لي ديني”.” لااكراه في الدين”.”و لا تجادلوا اهل الكتاب الا بالتي هي احسن” صدق الله العظيم […]