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Législatives : Les Tunisiens de l’étranger doublement pénalisés

« Les Tunisiens Résidant à l’Etranger (TRE) ont été doublement pénalisés : d’une part, le nombre de sièges de leurs représentants a été revu à la baisse, passant de 18 à 10. D’autre part, la condition exigeant la collecte de 400 parrainages est aberrante et injuste », conteste un candidat non retenu pour les prochaines élections législatives. Manifestement, la nouvelle loi électorale a réduit la chance des TRE d’être représentés au parlement.

Législatives 2022 : Signes annonciateurs d’une catastrophe électorale

Les chiffres révélés par le président de l’ISIE suscitent pour le moins des interrogations. La parité hommes-femmes passe à la trappe. Et apparemment tous les Tunisiens ne bénéficieront pas nécessairement d’une représentation parlementaire. Tandis que la visibilité médiatique des candidats pose problème, puisqu’il s’agit désormais d’individus et non de listes électorales.

Résultats préliminaires du référendum : Quid des erreurs de l’ISIE ?

L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a publié sur sa page Facebook officielle, dans la soirée du 26 juillet, les résultats préliminaires du référendum sur le projet de constitution de Kais Saied. L’ISIE a ainsi diffusé les chiffres détaillés de chaque circonscription électorale, avant de les retirer, en raison “d’erreurs”. Quelles sont ces erreurs et qui en est responsable?

Amendement de la loi de l’ISIE : Indépendance en instance

Quelques mois avant la tenue du référendum, Kais Saied a changé, par décret- loi, la composition du conseil de l’ISIE. Désormais, les membres de l’instance chargée de la supervision des élections seront nommés par décret présidentiel. Le timing de cet amendement a été contesté par certains observateurs, mais accepté par d’autres. L’ISIE ne serait plus indépendante ? Les positions divergent.

Législatives anticipées et référendum : Où en est l’ISIE ?

Dans son allocution du 13 décembre 2021, le président de la République Kais Saied a fixé le calendrier du référendum et des élections législatives anticipées, qui auront lieu respectivement le 25 juillet et le 17 décembre 2022. Il a exprimé également son intention de réviser les modalités d’organisation des élections et la méthode de sa supervision, «loin des lois taillées sur mesure». Où en est l’ISIE par rapport à ce calendrier ?

L’ISIE, un marqueur de la post-révolution

L’ISIE a marqué les dix dernières années de la Tunisie pour avoir piloté pas moins de six élections majeures (une constituante, deux scrutins présidentiels et législatifs, et une élection municipale) qui ont transformé le paysage politique et institutionnel tunisien. Sans parler des opérations que cette institution a été appelée à organiser comme, par exemple, l’élection des membres du Haut Conseil de la magistrature. Elle demeure un sujet d’actualité dès lors qu’on évoque de façon récurrente l’hypothèse d’élections anticipées tant l’instabilité gouvernementale imprègne le climat général du pays.

Crise de l’ISIE et tractations parlementaires : Chronologie des faits

Mohamed Tlili Mansri a été élu, hier mardi 14 novembre, à la tête de l’Instance Supérieure Indépendante des Elections (ISIE) avec 115 voix. Depuis la démission de Chafik Sarsar de ce poste en mai dernier, les conflits et tergiversations des blocs parlementaires majoritaires ont empêché l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) de remplacer le président et de combler les autres vacances au sein du conseil de l’ISIE. Retour sur les principales étapes qui ont marqué ce processus.

#Edito : Les sermons du cheikh Béji et les esquives du président Caïd Essebsi

Lors de son interview diffusée, lundi soir, par la Watania, Béji Caid Essebsi a puisé dans le texte coranique pour renforcer sa légitimité politique, pour justifier la coalition post-électorale avec Ennahdha, pour attaquer Hamma Hammami ou pour esquiver une question sur son éventuelle candidature aux Présidentielles de 2019. L’invocation de l’arbitraire divin lui a servi de béquille quand il n’a pas trouvé de boucs émissaires pour porter le chapeau de ses échecs.

Quelles conséquences en cas de report des élections municipales ?

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a reporté une nouvelle fois, mardi 12 septembre 2017, le vote sur les membres remplaçant les démissionnaires du conseil de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) à une date inconnue, le quorum n’ayant pas été atteint. Le décret de convocation des électeurs n’a toujours pas été signé par le président Béji Caïd Essebsi, alors que la loi électorale l’exige au moins trois mois avant le scrutin. Désormais, le report des élections municipales est de plus en plus probable. Quelles sont ses conséquences financières et l’impact de ce report sur l’organisation des élections et la mise en place de la décentralisation ?

Elections municipales: un parcours parsemé d’embûches

Les appels des partis à reporter les élections municipales se multiplient en cette rentrée politique. Or, la date du scrutin, le 17 décembre 2017, a été fixée depuis le 03 avril dernier. Abstraction faite des élucubrations politiciennes, plusieurs contraintes menacent l’intégrité de ces élections et la nouvelle gouvernance des localités dont les prochains élus bénéficient de plusieurs nouveaux pouvoirs conférés par la nouvelle constitution de 2014. Retour sur un parcours parsemé d’embûches fragilisant cette démocratie naissante.

Représentation médiatique des femmes : La marginalisation en chiffres

Grandement impliquées dans la vie professionnelle, éducative ou encore dans les rendez-vous électoraux, les femmes restent, toutefois, mal représentées dans les médias audiovisuels. Le gap entre leur participation dans ces domaines et leur représentation médiatique est énorme. Le même déséquilibre qu’on peut constater dans la sphère politique décisionnelle. Le « quatrième pouvoir » est à l’image de la sphère politique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Élections en Tunisie : et si on votait « contre tous »?

Depuis les élections du 23 octobre 2011, les frustrations d’une grande partie du peuple tunisien vis-à-vis de sa classe politique n’a cessé d’augmenter. Entre promesses électorales non tenues, alliances politiques contre-nature et une situation socio-économique de mal en pis, la foi aux partis politiques tunisiens n’est plus d’actualité. Entre-temps, si on jetait un coup d’œil sur les résultats des élections législatives de 2011 et 2014, quelques chiffres nous interpellent.

Tunisie 2014 : Médias, l’année des grandes manœuvres !

Quatre ans après, les médias tunisiens ne sont toujours pas sortis de l’ornière. L’épreuve des premières élections libres a montré que les journalistes tunisiens ont du mal à se défaire de la propagande et de la connivence volontaire. Le droit à l’information du citoyen a été, ainsi, submergé par le bruit et la fureur d’une bipolarisation annoncée. Mais la remise en cause de l’ordre ancien ne va pas de soi dans un contexte caractérisé par des violences contre les journalistes et un cadre légal bancal. De plus, la difficile fondation enclenchée par le régulateur a été contrariée par un dispositif légal inadéquat au vu de la déferlante des dépassements enregistrés.