Human Rights Watch 20

Droits humains : Interview avec Salsabil Chellali (HRW)

Human Rights Watch (HRW) a publié, le 12 janvier, son nouveau rapport annuel. Le rapport revient sur la situation politique et l’évolution des droits humains en Tunisie. Les conclusions de ce document sont affligeantes. L’état des lieux des droits et libertés s’aggrave sous le règne de Kais Saied. Pour en savoir plus, Nawaat a interviewé la directrice du bureau de HRW à Tunis, Salsabil Chellali.

استكشاف العنف الأسري: ما خفي كان أعظم

من الإنجازات الملحوظة التي تحققت في تونس منذ تبنيها ”القانون رقم 58 بشأن القضاء على العنف ضد المرأة“ في عام 2017 أنه كسر الصمت بشأن العنف الأسري. إلا أنّ الاهتمام الكبير الذي حظي به العنف الزوجي حجب أشكالاأخرى من العنف الأسري.وتبقى آثار العنف الأسري المتعددة الأوجه على النساءنوعا من الأسرار العائلية. اليوم العالمي للمرأة هو فرصة لتسليط الضوء على هذا البعد من العنف ضد المرأة.

The Forest Behind the Trees: Exploring Family Violence

A notable achievement since Tunisia’s adoption of law-58 on the Elimination of Violence Against Women in 2017 is that it has broken the taboo on speaking about domestic violence. Yet, while spousal violence has received significant attention, it can be seen as representing the trees hiding the forest: family violence, and its multifaceted implications for women in their adulthood, remains a kind of family secret. It is time to shed light on this dimension of violence against women.

L’arbre qui cache la forêt : Exploration des violences familiales

L’adoption de la loi n° 58 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, en 2017, a remarquablement permis de rompre le tabou concernant les violences domestiques en Tunisie. Même si la violence conjugale a fait couler beaucoup d’encre, on peut la considérer comme l’arbre qui cache la forêt : les violences familiales et leurs diverses implications pour les femmes à l’âge adulte demeurent une sorte de secret de famille. Il est temps de mettre en lumière cette facette de la violence à l’égard des femmes.

S17 : séquestration forcée sous prétextes sécuritaires

Le S17 est une procédure utilisée par le ministère de l’Intérieur pour obliger des personnes suspectes d’informer l’Administration des frontières et des étrangers de leurs voyages en dehors du pays et à les retenir si nécessaire. Lundi 10 octobre, l’Observatoire des droits et liberté en Tunisie tiendra une conférence de presse à Tunis pour présenter sa dernière campagne, lancée la semaine dernière, sous le slogan Laissez-moi vivre ! qui dénonce l’interdiction abusive à des centaines de personnes de circuler d’une ville à une autre. La campagne de sensibilisation accuse le ministère de l’Intérieur d’abus de pouvoir et d’entrave à la liberté de circulation. En majorité islamistes, les victimes de cette procédure réclament la levée de la restriction de circulation ou la mise en place d’une méthode claire de recours juridique.

المنظّمات الحقوقيّة و دعم التحرّكات الإجتماعيّة

عقدت مجموعة من المنظمات الحقوقية الوطنية والدولية ندوة صحفية، يوم الثلاثاء 26 أفريل 2016، أعلنت خلالها عن تكوين تنسيقية لدعم الحراك الإجتماعي، أمام تصاعد نسق التحركات الإجتماعية المطالبة بالحق في التشغيل و إلغاء أشكال العمل الهشة، وإزاء القمع البوليسي والتشويه الإعلامي.

في ذكرى الإعلان العالمي لحقوق الإنسان: حقوق منتهكة و حريات مهدّدة

بمناسبة الذكرى 67 للإعلان العالمي لحقوق الإنسان، توجهت “نواة” إلى ثلاث منظمات حقوقية, للإطلاع على تقييمها لواقع الحقوق الإنسان بتونس, بعد خمس سنوات من إندلاع شرارة ثورة الحرية والكرامة. وقد تناول هذا التقييم ثلاث محاور: الحقوق الإقتصادية والإجتماعية، الحريات الفردية والحريات العامّة.

Torture in Tunisia: Abdelmajid Jdey, Another Death in Police Custody

Abdelmajid Jdey was being held in preventative detention Sidi Bouzid when, on 13 May, the Ministry of the Interior announced his death; according to the statement, Jdey hung himself in his cell. In the weeks that have followed, civil society activists and organizations including Human Rights Watch and the Tunisian Organization Against Torture (OCTT) have contested the Ministry’s announcement. Notably, the victim had filed a complaint of torture to OCTT several days prior to his death.

Counterterrorism Law: looking beyond laxity vs. despotism, security vs. human rights

Amidst the distilled information and tones of alarmism and pessimism that stifle quality discussions on terrorism in mainstream media, one finds the insight and information provided by members of civil society, activists, government officials active on social media platforms. Such a plurality of perspectives is important for fleshing out and expanding a discussion that is commonly portrayed as a two-sided debate between human rights advocates who demand the protection of civil liberties at the expense of effective security measures, and conservative political figures whose rhetoric of national security and unity in the face of terrorism is construed to harbor power and by extension repress fundamental rights.

النسخة الجديدة لمشروع قانون مكافحة الإرهاب: هواجس جدّية رغم بعض الإيجابيات

أحالت حكومة الحبيب الصيد يوم 26 مارس المنقضي نسخة جديدة من القانون الأساسي المتعلّق بمكافحة الارهاب ومنع غسل الأموال. وكان هذا القانون قد أثار جدلاً إعلاميًا واسعا إبّان نقاش نسخته الأولى بالمجلس التأسيسي في جانفي 2014. إذ استعمله جزء من المعارضة – حزب نداء تونس تحديدًا – كإحدى وسائل هجومه على حكومة الترويكا السابقة واتّهامها بالتقاعس عن التصدّي للارهاب. كذلك وصل الأمر ببعض النقابات الأمنية المطالبة برفض المشروع في صيغته الأولى والمطالبة بالابقاء على قانون 2003 السيّء الصيت.

Human Rights Watch : Pour que les droits humains soient la bataille des prochaines législatives

Dans un récent rapport intitulé : « Elections législatives 2014 en Tunisie : un agenda pour les droits humains », Human Rights Watch exhorte les candidats aux élections législatives de faire des droits humains, la base de leurs programmes. En effet, bien que le soulèvement des Tunisiens ait eu lieu sous le signe de la « justice sociale », de la « dignité », et de l’« égalité », rares sont les partis candidats aux législatives qui ont inclus dans leur programme un projet clair et cohérent relatif à cette question.

الإرهاب يدفع حكومة جمعة إلى اختراق القانون : تجميد نشاط 157 جمعية دينية مثالا

يبدو أنّ مكافحة الإرهاب في تونس أصبح “الشماعة” التي تعلّق عليها الحكومات المتعاقبة قرارات وتصدر على أساسها قوانين تصب أغلبها في خانة خنق الحقوق والحريات والتضييق قدر الإمكان على كل الجهات التي يمكن أن تتسرب من خلالها حرية الرأي والتعبير. ويبدو أن قانون الإرهاب الذي تتمّ مناقشته بالمجلس التأسيسي حاليا غير شامل بما يكفي مما دفع الحكومة إنشاء مؤسسة لمراقبة جرائم الانترنت ومشروع قانون لذات الغرض إضافة إلى اتخاذ قرارات ارتجالية من بينها إغلاق جمعيات دينية دون سند قانوني.

Suspension de 157 associations : quand Mehdi Jomaa préfère les lois liberticides au détriment de la justice

En agissant de la sorte, Mehdi Jomaa et sa cellule de crise, retombent dans les travées d’un passé récent au cours duquel la présomption a force d’accusation. Pire encore, la loi liberticide de 1975 utilisée ici nous rappelle encore une fois combien les bribes du passé peuvent être vivaces et leur utilisation, oh combien dommageable pour notre processus démocratique en bas âge au sein duquel l’appareil judiciaire, force vive de toute démocratie, est malgré lui mis en retrait.

Dis-moi qui sont tes têtes de listes, je te dirai qui tu es…

A cinq jours de la date fatidique légale de dépôt des listes électorales, la guerre des têtes de liste fait rage. Concrètement, peu de partis ont les moyens de présenter des listes sur l’ensemble du territoire. Al Massar fera liste commune avec l’UPT, tandis que le CPR mise sur de nouvelles recrues. Au gré des fuites et des noms quasi acquis pour figurer en bonne place, l’observateur de la vie politique a dès à présent un aperçu de quoi sera faite la campagne des uns et des autres.

A quand l’adaptation du Code Pénal Tunisien au statut de la Cour Pénale Internationale ?

A travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, comme celles d’Abu Hamza El Mouhamadi et de Abu Anas Al Tunisi, HRW a pressé les autorités tunisiennes à adopter une loi sur les Crimes de Guerre, à intégrer le statut de la Cour Pénale Internationale dans sa législation nationale et enfin à prendre toutes les mesures nécessaires afin d’arrêter et de traduire en justice les ressortissants tunisiens impliqués dans des crimes de guerre ou contre l’humanité en Syrie et en Irak, conformément au Statut de Rome, ratifié par la Tunisie. Selon le ministère de l’Intérieur tunisien, quelques 2400 ressortissants tunisiens sont impliqués dans le Jihad en Syrie et en Irak.