It was in “Antigone”, a tiny bookshop in Milan, where I met “Islam in Love” and “Allah Loves Equality”. The first is a novel, the second is a social media campaign. As you may tell from both titles, they have a lot in common.
أحمد الأندلسي : داعش تليق بك
أحمد الأندلسي كان ضيفا للحديث عن أعماله و لكن المنشط سأله عن موقفه من المثليين : ”يقولوا عندك مواقف قاسية مع المثليين“. إجابة الممثّل كشفت عن التعصّب و التخلف من جهة و عدم الإطّلاع و الجهل من جهة أخرى، فقد إنطلق في ”هذيانه“ و قسّم المثليين إلى ثلاثة أنواع بطريقة تهكمية واضحة لا بل إنّه إعتبر أنّ هناك من هو ”مسيكن، متربي في حجر النساء طلع مرخوف“ و هو كلام يعكس أفكار الأندلسي و المواقف المعادية للمرأة و التي ستظهر بعد ذلك في قبوله بتعدّد الزّوجات ”أربعة نساء ما فيها باس“ ويعتبر الأندلسي أنّ معاداته للمثليين لا يعدّ تعديا على حقوق مواطنيين تونسيين مثله لأنه محمي بالدستور ”تونس دولة الإسلام دينها و أحنا نحكيو على لواط“.
كلام شارع : التونسي و تدخل الدولة في الحريات الجنسية
كلام شارع فقرة تسعى الى تشريك المواطن بكل تلقائية عبر ترك مجال له كي يعبر عن أرائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية في مختلف الميادين. رصدنا لكم هذه المرّة رأي المواطن التونسي في تدخل الدولة في الحريات الجنسية، خاصة فيما يتعلق بالفحص الشرجي.
المثليّة الجنسيّة: الأخلاق العامّة والحُجج العقلانية
لنتّفق من البداية على أنّ المثليّة الجنسيّة ليست مرضا و لنعترف أنّها ظاهرة موجودة بصفة ملحوظة في تونس فمن منّا لا يعرف شابّا أو/و شابّة مثليّة سواء كان ذلك في العائلة، الجامعات، المعاهد أو حتّى في الأحياء التي نسكنها ! إنّ المثليّة الجنسيّة تعدّ اليوم – لأسباب سياسيّة و دينيّة أساسا – من أكثر المواضيع التي يُمنع الحديث عنها و النّقاش حولها مع أنّها حقيقة ملموسة و واقع معيش. فحتّى أشرس المدافعين عن هذه القضيّة يكتفون بالتّلميح عوض التّصريح تجنّبا ل”خدش حياء البعض” أو خوفا من “المسّ من مشاعر الآخرين” وهي مجموعة من الحواجز الوهميّة التي تُعمّق أزمة المثليّين الذين يعانون من الإقصاء و محرومون من أبسط حقوقهم و بالتّالي فهم يُعْتَبَرُونَ مواطنين من الدّرجة الثّانية في تونس بعد ثورة قامت أساسا على المطالبة بالمساواة التّامة بين جميع الأفراد.
Abrogation de l’article 230 : Les deux discours de la machine pénale
L’outrage aux bonnes mœurs et à la pudeur est un bel objet anthropologique. Ce chapitre qui réglemente la sexualité dans le Code pénal n’a quasiment pas évolué depuis 1913. Livré à l’appréciation des policiers, des juges et des politiques, il continue à mobiliser deux discours incompatibles, mais complices : le discours du droit positif et le discours de la chariâa. Le débat forcé sur l’article 230 en est un exemple édifiant qui catalyse les ambiguïtés de la sécularisation tunisienne.
Moi, A.A. 21 ans, Violé et culpabilisé
Samedi 4 octobre, dans une petite ville près de Bizerte, un Lycéen de 21 ans, se fait agresser par trois inconnus et violer par deux d’entre eux. Saisi par la peur et la honte, la victime choisit de ne pas porter plainte. Après l’affaire Marwen, le test anal est devenu un cauchemar.
“Dédiabolisation” de l’homosexualité
Quand tu vis dans une société où règne la xénophobie, le racisme , le sexisme, l’antisémitisme, l’homophobie etc … Bref une société phobique de tout ce qui n’est pas bête moche et méchant ; Il devient difficile d’exprimer un autre point de vue sans être traité de débauché,d’ennemi de l’islam et de soumis à l’horrible monstre occidental.
Minorities in Tunisia: if we finally respected the LGBT Community Individual Rights?
I just can’t understand all this hatred and this reject of the LGBT community in Tunisia. Undoubtedly, as a heterosexual, I don’t share the same affinities and sexual orientations with the members of this community, but I can’t accept the insulting and degrading remarks directed at this minority.
Hkeya #5 : Trop différents ?
« Shams ». Littéralement « soleil ». Tel est le nom improbable d’une association fondée dans la douleur. Certains, dont ses membres diront que celle-ci entend défendre et protéger les droits des homosexuels en Tunisie, d’autres avanceront que « Shams » dit avoir été crée pour la défense des minorités, et ce pour obtenir son visa. Alors, minorités de qui, de quoi ? Au niveau racial, spirituel, génital, sexuel, organique, physique, ce terme est bien trop large et bien trop généraliste.
Quand l’association Shams fait face à la double-peine : une campagne haineuse et une interdiction
La polémique et la campagne de haine contre l’association Shams a au moins le mérite de nous éclairer sur l’état de la société tunisienne et surtout de la grande majorité de la classe politico-médiatique dès lors qu’il s’agit de mettre en pratique les valeurs et les principes pourtant admis par la constitution. En particulier quand il s’agit de questions sociétales et de mœurs. Et pourquoi ne pas le dire de la frilosité des intellectuels et penseurs qui ne se sont pas bousculés pour réagir sur le plan des idées.
Tunisie – Minorités : et si on respectait enfin les droits individuels de la communauté LGBT?
Je n’arrive pas à comprendre toute cette haine et ce rejet de la communauté LGBT en Tunisie. Certes, en tant qu’hétérosexuel, je ne partage pas les mêmes affinités ni les mêmes orientations sexuelles des membres de cette communauté, mais je ne peux pas accepter les propos injurieux et dégradants vis-à-vis de cette minorité.
راشد الغنوشي والسلطة والمثلية الجنسية، ماذا بعد ؟
لا يمكن الحديث عن التمشي السياسي لحزب حركة النهضة دون الحديث عن فكر مهندس هذا التمشي، زعيم الحركة راشد الغنوشي. الإنقسام الحاصل داخل الحزب والذي أدّى إلى استقالة بعض أهم مؤسسيها مثل حمّادي الجبالي، هو أكبر دليل على أن البقاء في هذا الحزب ليس للأقوى، بل للأكثر قدرة على هضم قرارات “الشيخ” المتغيرة بتغير طبيعة علاقاته وصداقاته مع بقية القوى السياسية في البلاد والرضوخ لها دون شروط أو بعنوان البراغماتية التي أسس لها الشيخ نظرياته في الإسلام السياسي.
Les LGBTQI en Tunisie : entre la politisation de l’intime et la répression sociale
Un an après une nouvelle constitution qualifiée de progressiste, des voix s’élèvent pour réformer certaines lois jugées anticonstitutionnelles ou encore liberticides, à l’exemple de la loi 230 du code pénal qui condamne « la sodomie consentante entre adultes ». Si la relation amoureuse entre deux personnes du même sexe n’est pas condamnée explicitement par la loi, la Tunisie reste un pays homophobe où les personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans) sont forcées à cacher leurs tendances sexuelles, à quitter le pays, ou à encaisser les conséquences judiciaires et les agressions physiques et morales impunies.
L’insigne exemple d’un père défendant son fils victime d’une atroce homophobie
Le père, Hassan Jarfi, est d’origine marocaine, de Casablanca ; c’est un musulman soufi, vivant en Belgique. Son fils, Ihsane, a été enlevé le 22 avril 2011, séquestré, torturé et lâchement assassiné avant d’être abandonné loin des lieux de l’abominable forfait. On retrouvé son corps martyrisé le 1er mai suivant.
Affaire Mounir Baatour : “Sodomie” ou “détournement de mineur” ?
Le 30 mars 2013, Mounir Baatour, un avocat et président d’un parti politique, a été arrêté à l’hôtel Sheraton à Tunis pour le « crime de sodomie ». Le 19 juin, il sera condamné à 3 mois de prison. Cependant, le jeune homme qui l’accompagnait n’avait que 17 ans trois mois le jour de l’arrestation, un mineur selon la loi tunisienne et la convention internationale pour la protection de l’Enfant ratifiée par notre pays .
Mounir Baâtour : un jugement nul et non avenu
Notre justice, supposée révolutionnaire, s’illustre de nouveau par un jugement abracadabrant en condamnant le président du Parti Libéral Tunisien à la prison ferme pour homosexualité. Certes, la peine n’est que de trois mois et elle est considérée comme insuffisante par les ayatollahs de la morale; pourtant, elle est déjà bien excessive, heurtant non seulement la légitimité de l’ordre juridique, mais carrément la légalité, tout en étant contraire à la morale islamique authentique.
D’Amina à Adèle ou la Tunisie au défi de ses intégrismes
Les dernières péripéties du geste d’Amina et le plus récent événement artistique et culturel représenté par le beau film du talentueux Kechiche viennent jeter une lumière crue sur un phénomène ayant cours en Tunisie et qui voile sa révolution exemplaire tout en explicitant l’une de ses motivations premières si vite oubliées…
Dix raisons pour projeter “La vie d’Adèle” de Abdellatif Kechiche en Tunisie
Mis à part toute sorte de “faux nationalisme” qui pousse les uns à dire que Kechiche est français et les autres à le dire tunisien, et loin de polémiquer sur le sujet de l’homosexualité qui n’est guère un sujet de priorité pour la Tunisie, voici dix raisons qui plaident en faveur de la projection du film “La vie d’Adèle” de Abdellatif Kechiche dans nos salles tunisiennes.