Environnement 76

Clean-up month : la protection de l’environnement déléguée aux habitants

« C’est un signe de défaillance du ministère. La ministre se déplace avec ses cadres et se réunit avec les gouverneurs sans faire participer les communes. Tout cela pour avoir, au final, dix personnes qui ramassent du plastique », ironise le président de la Fédération Nationale des Communes Tunisiennes (FNCT). « L’initiative  vise à ancrer la culture environnementale. La propreté est un effort quotidien qu’il faut déployer à vie », rétorque un responsable du ministère.

Mer en péril: Attention excréments et déchets industriels

La bande côtière de la Tunisie s’étendant sur 1.300 km est l’une des premières richesses du pays. Une ressource mise en péril par la pollution. Chaque année, le ministère de la Santé publie une liste de plages interdites à la baignade. L’ONAS est pointée du doigt. Des analyses révèlent la présence  de germes fécaux à des concentrations importantes. Et le laisser-faire n’incite guère les unités industrielles à limiter leurs rejets polluants.

Tunisie : Chiens errants, dans le viseur d’une politique cruelle et contre-productive

Chaque année, des municipalités font abattre des chiens de rue accusés de transmettre la rage et d’attaquer les passants. Des associations de défense des animaux montent au créneau pour alerter l’opinion publique sur cette pratique cruelle. Or si la stérilisation se généralisait dans tout le territoire tunisien, le problème des chiens errants et de la rage serait résolu en 6 ou 7 ans, souligne une vétérinaire.

Tunisie : Poissons agressifs, signes d’un désastre écologique

Toute perturbation de l’environnement où vit un poisson peut provoquer des réactions dans son comportement. Il peut même changer physiquement. Le sar, menacé dans son habitat naturel, exprime son stress par le développement d’un comportement agressif. Et d’autres espèces étrangères sont désormais présentes dans les eaux tunisiennes, menaçant leur fragile équilibre écologique.

Faut-il sauver le gommier en Tunisie ?

Les arbres coupés étaient destinés à finir en charbon de bois. Comme si les contrevenants voulaient effacer toute trace de leurs infractions.Le plus préoccupant, c’est que rien ne semble inquiéter les défricheurs.Nous traitons ici du cas du gommier, une espèce caractéristique de ce qui est appelé « Bled Talh ». Les faits relatés sont liés à des observations qui s’étendent sur la dernière décennie.

Les steppes en Tunisie, vers un nouveau modèle de gestion ?

Les steppes servent souvent de terrains de parcours pour le petit bétail (ovins et caprins). Comme plusieurs étendues ont été mises en culture, les espaces restants pour le parcours sont de moins en moins vastes et subissent souvent une pression continue du bétail. Il en est résulté une dégradation de la qualité des steppes et une réduction de la diversité des plantes qui les couvrent. Au grand dam des éleveurs.