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G-8 : les prêts et le prix à payer ?

Par Rim Khouni Messaoud – Lors du 37ème sommet du Groupe des huit (G-8) qui s’est achevé le 27 mai 2011 à Deauville en France nous avons appris que 40 milliards de dollars sont à mobiliser pour « soutenir le printemps arabe ». Par ailleurs, cet appui du G8 est constitué moins d’aides directes que de prêts et de garanties qui faciliteraient l’accès des pays sortant de révolutions au marché international des capitaux. Néanmoins, au-delà des chiffres et de la façon dont ce prêt se décompose, cet « appui » n’est nullement gratuit ni neutre. Il faut se poser les questions sur le pourquoi de ces prêts, même si on nous en a expliqué les raisons et les démarches dans le discours.

Pourquoi je suis contre l’aide internationale à la Tunisie

Ceux qui négocient cette “aide”, en l’occurrence le premier ministre tunisien, n’est pas élu, n’est pas choisi suite à des élections démocratiques

La Tunisie doit honorer sa dette

Par Slim Dali – Un article paru sur Nawaat est en faveur de l’annulation de la dette en Tunisie. Les limites de cette demande ainsi que la situation budgétaire de la Tunisie, amènent à concevoir que le pays doit payer sa dette et solliciter plutôt de nouveaux prêts pour des investissements productifs et créateurs de richesse.