Moncef Marzouki n’a pas été interviewé par une chaîne tv tunisienne depuis sa défaite électorale en décembre 2014. Pour la rentrée politique, l’ex-président a fait le tour des chaînes de ses alliés, le temps d’un voyage en Turquie. Délocalisation.
Trois questions au candidat Moncef Marzouki
Aujourd’hui, vous persistez et signez au nom de valeurs que vous n’avez cessé de violer. En voici donc un florilège que je vous rappelle pour le cas où vous les auriez oubliés ou que vous auriez à nouveau changé d’avis à leur propos, vous ayant connu par trop erratique dans vos professions de foi.
Pourquoi il est déraisonnable de voter pour M. Marzouki
Il s’agit moins ici d’un témoignage à charge que d’une parole de vérité s’élevant contre le mensonge dont ma courte expérience au CPR m’a démontré que M. Marzouki en fait non seulement une philosophie de vie, mais une industrie tournant à plein régime.
Dr Marzouki et Mr Intégrisme ou le vrai visage du candidat président
Trompé par le personnage et abusé par son militantisme d’avant la révolution, j’ai adhéré au CPR fin 2012 croyant y retrouver les valeurs pour lesquelles je milite pour ma part, à savoir une Tunisie de l’ordre amoureux (ordo amoris), tolérante et ouverte à l’altérité, où l’islam est oecuménique, démocratique; en un mot postmoderne.
Législatives 2014 : L’environnement sera-t-il un défi majeur pour les partis politiques ?
En dépit de la dégradation de l’environnement, aggravée après la révolution de janvier 2011, le volet écologique ne semble pas être une priorité dans les programmes électoraux des partis politiques en lice. Si tous se rejoignent sur des généralités, comme la nécessité d’un environnement propre et sain, ils ne disent pas, cependant, comment ces programmes vont être réalisés. Les Législatives 2014 sont une occasion de s’arrêter sur le programme des principales listes en matière d’environnement.
Mes prédictions pour les élections législatives 2014
Dans cet article, je présente les résultats d’un modèle probabiliste prévoyant les résultats des élections législatives. D’après les derniers sondages, Nidaa Tounes est légèrement en tête suivi de près par Ennahdha. Toutefois, cette tâche est compliquée par le grand nombre d’indécis (entre 40% et 60% des tunisiens) et le nombre limité de sondages disponibles.
Marzouki VS Nabli, des présidentielles à enjeu éthique
En endossant le costume de candidat, c’est un Marzouki à la langue déliée, relativement libéré du politiquement correct, qui s’exprimait samedi devant le siège de l’ISIE. Une fois énoncé un premier axe de campagne, la souveraineté décisionnelle nationale, sa deuxième priorité consiste en une mise en garde contre la corruption et l’argent politique, « plus dangereux que le terrorisme pour une démocratie naissante ». Deux messages subliminaux adressés à celui qui pourrait être son adversaire au second tour : Mustapha Kamel Nabli.
La Polit-Revue : Le verdict de la honte
Samedi 12 avril, jour noir dans l’histoire récente de la Tunisie post-révolution. Le verdict en appel tombe dans l’affaire des martyrs et blessés de la révolution. Le tribunal militaire allège considérablement les peines de prison ferme prononcées en première instance à l’encontre de Rafik Haj Kacem, d’Ali Seriati, ainsi que plusieurs généraux et directeurs de la sûreté impliqués dans diverses exactions.
La Polit-Revue : A qui profite la grève ?
Face à l’escalade des demandes sociales qui a touché cette semaine des secteurs vitaux de l’économie, l’UGTT était davantage dans la réaction et le commentaire que dans la revendication. La question de l’extradition de Ben Ali ne sera quant à elle pas évoquée lors de la visite de Mehdi Jomâa ce weekend aux pays du Golfe, ce qui rappelle si besoin était qu’il existe de nombreuses similitudes entre gouvernement conservateur et gouvernement technocrate.
La Polit-Revue : Nidaa Tounes, niqab, Libye… quand l’histoire bégaye à force de se répéter
L’exclusion des ex RCDistes refait débat cette semaine à l’occasion de l’examen par l’ANC de la future loi électorale. Un débat qui divise à nouveau l’opposition sur fond de droitisation accrue de Nidaa Tounes. Pendant que les machines électorales se mettent en branle, l’Etat est toujours aux prises avec les affres du terrorisme.
La polit-Revue : Dialogue national ou les champions de la tergiversation
D’atermoiements en reports, même après son pseudo lancement, le dialogue national se perd en conjectures. De « sessions préparatoires du […]
Le centrisme politique du Président Marzouki, ou la conciliation des impossibles
Plus qu’un programme politique rigoureux, c’est une ligne politique centriste. Et c’est une philosophie politique avec des références ouvertes et diversifiées culturellement à plusieurs grands philosophes que présente le Président tunisien.
La Polit-Revue : « Une sortie de crise, c’est combien ? »
Alors que l’opposition continue de mener des actions à caractère essentiellement symbolique, le marasme politique est toujours de mise, 5 semaines après l’assassinat de Mohamed Brahmi. Nous sommes le 1er septembre, et le cataclysme promis par l’opposition n’a pas eu lieu.
« Que ne peut la frayeur sur l’esprit des mortels ? »
Aujourd’hui, il est question, en Tunisie, d’âge adulte de la démocratie, appelé à rompre avec les enfantillages des extrémistes de tous bords, auteurs réels ou putatifs des drames et des tragédies.
Pour une alliance démocratique
Comme beaucoup de mes concitoyens, j’appelle donc à la formation d’une grande « Alliance démocratique », qui viendrait concrétiser une troisième voie, une alliance qui regrouperait tous les partis (Alliance démocratique de Hamdi, Tak, CPR, etc.) qui sont en dehors de l’alliance Nidaa-Jabha, et en dehors du parti Ennahdha.
Négociations en cours entre Ennahdha, le CPR et Ettakatol pour un gouvernement d’union nationale
D’après Samy Razghallah, du bureau politique d’Ettakatol, les trois présidents de la Troïka, Moncef Marzouki, Ali Laaridh et Mostapha Ben Jaafer se réuniront ce soir avec des leaders de leurs partis. Selon Amor Chetoui, député CPR, « le consensus serait d’élargir le gouvernement pour se mettre d’accord sur un probable gouvernement d’union nationale ».
Après l’Égypte, pour un compromis historique en Tunisie
J’ai déjà proposé aux gouvernants actuels, sans trop d’espoir d’être entendu, quelques mesures de nature à créer autour du gouvernement une adhésion populaire large. Mais nos élites, obnubilées par la pratique de la politique à l’antique, les jugent par trop utopiques quand elles ne sont que le reflet fidèle de la réalité du terrain.
Tunisie-Egypte : Légitimité, légalité et démocratie
La deuxième phase en cours de la révolution égyptienne – il ne fait plus de doute désormais qu’il s’agit bel et bien d’une révolution qui vise le changement du système et la transformation de la société – a suscité diverses réactions qui peu ou prou s’appuie sur la trilogie : légitimité, légalité, démocratie.