« Photo ou caricature ? » Nous ne répondrons pas à cette question ô combien brûlante dans cet éditorial. Nous laisserons aux experts du ministère de la Culture le soin de soupeser la gravité de notre «erreur». Cela dit, cet incident reflète d’une manière aussi fidèle qu’éhontée les péripéties caricaturales du Nouvel Ordre Saiedien.
Livres en Tunisie : Un classique féministe interdit par la douane
La version arabe d’un livre de Virginie Despentes, a été renvoyée au Maroc par la douane tunisienne. « Un responsable m’a donné le motif verbalement : outrage aux bonnes mœurs », déplore son traducteur, Walid Soliman, qui a entre autres traduit Andrei Kourkov, Mario Vargas Llosa et Gisèle Halimi.
Djerba : Une œuvre artistique censurée au village de la Francophonie?
Une vidéo artistique a été retirée après avoir été projetée pendant trois jours au Village de la Francophonie, à Djerba, où se tiendra le Sommet éponyme en fin de semaine. La nouvelle a été abondamment commentée sur Facebook, les internautes s’interrogeant sur les raisons du retrait de cette œuvre, ainsi que sur le responsable de cette décision.
Censure de «Buzz l’Eclair»: Le gouverneur de Tunis fait son cinéma
Le gouvernorat de Tunis a interdit la diffusion du film américain « Buzz l’Eclair », (Lightyear) dans les différentes salles relevant de sa compétence. Motif invoqué : le ministère des Affaires culturelles n’a pas accordé au film un visa d’exploitation. La décision a suscité la polémique, en laissant planer le spectre d’un retour de la censure.
Just Abdelli : Annulations ou déformation des faits ?
La supposée annulation du spectacle de Lotfi Abdelli initialement annoncé pour le 13 août 2020, le jour de la fête de la femme, au théâtre antique de Carthage, a suscité une houle de réactions sur les réseaux sociaux.
Saloua Smaoui, du cyberflicage à la campagne présidentielle
Avant de briguer un destin de première dame, Saloua Smaoui, l’épouse de Nabil Karoui, est ingénieure en génie industriel et surtout une haute responsable de Microsoft. Retour sur les juteux contrats conclus avec les bourreaux des cyberdissidents.
« Fausse couche » : réaction du Théâtre national tunisien
Réponse du Théâtre National Tunisien aux articles de Thameur Mekki et Shiran Ben Abderrazak concernant la censure du titre arabe du spectacle “Fausse couche”.
La censure des imbéciles
Les empires n’ont de pouvoir qu’autant qu’ils ont de l’influence. Tout empire qui prétend régner uniquement par les armes se condamne à disparaître rapidement. La force brute est, certes, une porte d’entrée dans les civilisations que l’on souhaite subjuguer, mais le véritable pouvoir ne provient que de l’influence que l’on exerce sur une civilisation. Et l’influence s’acquiert par le désir de ressemblance et de mimétisme instigué à ceux sur qui l’on veut exercer son pouvoir. Ces principes élémentaires de la philosophie martiale sont vieux comme Sun Tzu, mais il serait peut-être temps de comprendre ce que cela veut dire lorsque l’on parle de la guerre des consciences.
Auto-censure au Théâtre National Tunisien : une capitulation si facile
Contesté par un groupe d’imams fondamentalistes, le titre en arabe du spectacle chorégraphique Alhakom Al-Takathor a été rapidement censuré par l’auteur de l’œuvre et son producteur, le Théâtre National Tunisien. Retour sur les péripéties d’une polémique où la liberté d’expression a été trahie par une institution de l’Etat.
Affaire Attessia : Le déficit de crédibilité précarise la liberté d’expression
Tout en confirmant avoir subie des pressions de l’exécutif, la chaîne dirigée par Moez Ben Gharbia a assuré, dans un communiqué publié aujourd’hui, qu’elle diffusera « en entier » l’interview avec l’ancien président Marzouki « au moment opportun ». Retour sur une affaire dévoilant une crise de confiance aigue entre hommes de médias, responsables politiques et pouvoir exécutif. Une situation engendrée par un déficit de crédibilité de ces acteurs clés du débat public.
Après une lenteur insupportable et non moins mystérieuse, retour à la normale sur le site de Nawaat
Durant ces derniers jours, les lecteurs qui nous consultent à partir de la Tunisie ont dû souffrir d’une lenteur insupportable. Il convient d’insister lourdement que cette lenteur ne provenait en aucun cas ni d’aucune façon de nos serveurs. Depuis les 12 années d’existence de Nawaat, nous sommes parvenus à forger une solide infrastructure que nous moniterons en permanence. Tous nos voyants étaient au vert. Pour écarter tout doute, nous avons procédé à un audit intégral de toute notre infrastructure matérielle et logicielle, mais en vain. Aucune anomalie détectée expliquant cette lenteur infernale qui frappait nos visiteurs depuis la Tunisie. Car, faut-il préciser qu’il n’y avait aucune lenteur pour ceux qui accédaient à Nawaat depuis l’Étranger…
L’autre addiction de Khmaies Khayati
On le sait, pour être un bon addict, il n’est pas recommandé de tout avaler. Mais, on sait moins qu’il faut du style pour ne pas simuler la jouissance en succombant au charme des métaphores. Si La Culture, une succulente addiction de Khmaies Khayati est à consommer sans ordonnance, saura-t-il au moins faire planer « sec » les opiomanes éclairés de demain ?
En Tunisie, on torture aussi les enfants
Il y a 5 ans, jour pour jour, Skander Ben Hamda alias Bullet Skan, tout juste 16 ans et 5 mois, a été arrêté au petit matin pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Retour sur la garde à vue du plus discret des cyberdissidents qui ont eu raison de la dictature.
Ecran noir sur Hannibal Tv : L’arbre qui cache la forêt
Jeudi dernier, sur Hannibal Tv, c’était un écran noir entre 7h du matin et 21h. La police s’est chargée de couper la transmission de la chaîne en exécution d’une décision de la justice ordonnant la saisie du matériel pour dettes impayées. Même après avoir repris la diffusion, Hannibal Tv s’est montrée incapable d’informer les téléspectateurs sur les véritables raisons de cette rupture de la transmission. Une affaire qui rappelle le manque de transparence des médias tunisiens. Omerta.
Au revoir Juge Rebelle
Face à la mort seul le silence est grand, tout le reste n’est que faiblesse. Aujourd’hui je suis faible et je l’exprime. Du moins j’essaye. Je ne sais pas par où. Au chapitre de la genèse, je ne sais pas si c’est le Juge Rebelle qui a le plus façonné le site de Zouhair ou si c’est le site de Zouhair qui a le plus façonné le Juge Rebelle. Une chose est sûre, les deux étaient étroitement liés.
Lettre de Rabat : De la “benalisation” du Maroc.
Ceux qui rêvent de redonner vie à une benalisation du Maroc, font courir au pays les plus gros risques. Le modèle porte, en effet, en lui, les germes de sa propre destruction. C’est parce que Ben Ali avait, à ce point vidé de leur substance tant d’acteurs de la vie civile, de médiateurs indépendants, de partis politiques, de syndicats, de médias et d’organisations non gouvernementales, que le système s’est autodétruit, dans l’implosion du 14 janvier 2011. Le régime marocain n’agit pas autrement, lorsqu’il neutralise ces soupapes de sécurité […]
Tunisie : Cybersurveillance, la tentation de la dictature !
Le système peine à changer de visage. Le retour des anciennes habitudes, mais surtout des anciens sbires de la toile tunisienne inquiètent, quant à l’avenir de la liberté d’Internet, et de la liberté tout court, en Tunisie. Telle que nous l’observons, sur le plan politique et médiatique, le bras de fer des forces contrerévolutionnaires n’est plus une hallucination conspirationniste. Elle est devenue une réalité.
RSF publie un rapport spécial sur les “Ennemis d’Internet”
A l’occasion du 12 Mars, Journée mondiale contre la cyber-censure, Reporters sans frontières publie un Rapport spécial sur la surveillance, disponible sur surveillance.rsf.org