Bureaucratie 9

De l’entrepreneuriat civique, possible en Tunisie ?

Dans l’interprétation des procédures, le jugement personnel est essentiel pour que les bureaucrates de première ligne répondent aux besoins des individus et de la communauté. En faisant preuve de discrétion, ils influencent les politiques publiques et répondent aux besoins et aux attentes des individus et des communautés. Cependant, les excès peuvent entraîner un dysfonctionnement destructeur entre les managers (généralement élus politiquement) et les travailleurs de première ligne (généralement nommés). Analyse.

Au Gardien-Chef de la fac : Petite Histoire de Ta Bêtise

Car c’est bien de cela dont il s’agit. Oui, ta bêtise… Tout ce que je dirais t’a déjà été dit. Je n’ai aucun doute que tes larbins te l’ont fait parvenir via captures, lettres recommandées et Stoufidèt bien ficelées et numérotées au bureau d’ordre. Je ne dirais rien de nouveau mais j’ai juste eu envie de lui donner un nom.

Meknassi : La mine de phosphate, entre tergiversations gouvernementales et tractations locales

Le 20 juin, le ministère de l’Énergie et des mines et la Compagnie de Phosphate de Gafsa repoussent pour la 5ème fois, la date du démarrage officiel de l’exploitation de la mine de phosphate de Jabbes située à Meknassi, prévu le 23 avril, au 1er septembre 2017. Depuis 2011, ce projet proposé par les jeunes de la région durant le sit-in de la Kasbah est ralenti par des lenteurs administratives et une absence, selon les habitants de Meknassi, d’une forte volonté politique.

Immersion au cœur de la fuite des cerveaux

Copinage, clientélisme, corruption, bureaucratie, etc… Emir, Darine, Noureddine et Hamza ont quitté leur pays pour des raisons différentes, mais ils font tous le même constat : l’égalité des chances, l’accès équitable aux opportunités économiques, et la promotion par le mérite ne sont qu’un mirage en Tunisie.

Que faut-il faire de l’UGTT ?

Cette grève est-elle opportune ? Qui a raison des deux instances de l’organisation syndicale ? La question la plus importante n’est peut-être pas là. Le problème fondamental est ailleurs, plus précisément dans le fonctionnement hiérarchique et fortement centralisé de l’UGTT qui autorise son BE à prendre des décisions en lieu et place des structures intermédiaires ou de base.

La démocratie, notre levier de développement économique

La Tunisie ne dispose pas de réserves énergétiques exceptionnelles. Etant donné qu’elle a signé un certain nombre de partenariats économiques et qu’elle s’est endettée auprès des instances internationales, elle ne pourra pas imposer des mesures protectionnistes (dévaluation de la monnaie ou barrières à l’entrée) pour protéger son économie locale contre la concurrence des firmes multinationales. Par conséquent, l’unique garant de notre développement économique serait un modèle démocratique basé sur l’état de droit, la lutte contre la corruption et l’application rigoureuse des règles de bonne gouvernance.

Stratégie numérique Estonienne : un modèle pour rendre le sourire aux Tunisiens ?

« [La mentalité bureaucratique] pense que [son] rôle est d’imposer des sanctions, exprimer des exigences, demander des papiers, vous dire de revenir demain. » Ces paroles de Moncef Ayoub, directeur de GFCO, visent sans ambiguïté la défaillance de l’administration Tunisienne. Elles font partie du récent rapport de la Banque Mondiale (BM), La Révolution Inachevée 1. Elles reflètent la souffrance quotidienne de millions de citoyens face à une bureaucratie éloignée de leurs espérances.

Production propre en Tunisie : piste de gains économiques et impératif écologique

L’énoncé de l’Article 45 de la nouvelle constitution Tunisienne place l’environnement comme un thème central que l’Etat doit protéger. Les constituants ont aussi consacré l’Article 129 à « l’Instance du Développement Durable et des Droits des Générations Futures ». La préservation de l’environnement est donc un sujet universel qui doit être pris en considération à la valeur qu’il mérite en tant qu’enjeu sociétal et économique.