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Hacking Team : La société qui vous a espionné pendant la révolution !

Hacking Team, une société italienne spécialisée dans la vente de logiciels et solutions de surveillance et de déchiffrement, classée par RSF comme ennemi de l’Internet, a été piratée le 6 juillet 2015, mettant ainsi 400 Gb de leurs données à disposition du public. Parmi les clients de cette société nous retrouvons l’Agence Tunisienne de l’Internet (ATI). L’ATI, d’après les documents, a profité des services de Hacking Team via un contrat pour une version « démo », en pleine période de la révolution de 2011.

Terrorisme et cybersurveillance : l’ATT serait-elle entrain d’opérer en toute illégalité ?

Via un cadre légal équivoque, des dispositions de lutte contre la “propagande terroriste” sur internet ont été mises en œuvre par le pouvoir exécutif. En témoigne le récent communiqué du ministère de l’Intérieur qui annonce l’arrestation de quatre filles et deux garçons accusés d’administrer des pages Facebook faisant l’apologie du terrorisme. Cette opération a été supervisée par « l’Unité nationale d’investigation sur les crimes terroristes relevant des services spécialisés de la direction générale de la sureté nationale », précise le communiqué du ministère.

Combattre la censure par principe

Au cours des cinq années suivantes, la Tunisie a été néanmoins régulièrement poussée au second plan par les principaux gardiens de la liberté d’expression au profit de pays comme la Chine et l’Iran. De même que les membres du gouvernement des États-Unis qui – en dépit de Mme Clinton qui a mentionné la Tunisie dans ses remarques sur la « Net Freedom » en 2010 – semblent avoir concentré leurs efforts sur lesdits deux pays, en pensant au financement des outils de contournements développés avec la Chine.

Tunisie : la censure prend une tonalité religieuse

Si la chute de Ben Ali a ouvert les portes de la liberté d’expression et marqué la fin de la censure sur Internet, elle a aussi permis l’émergence d’une censure morale et religieuse. La droite a profité tout autant que la gauche de la chute du mur de la peur. Elle s’est organisée en partis politiques ou en associations, a appelé à des manifestations pour condamner des évènements culturels considérés comme du «harcèlement religieux”, et tenté de traduire en justice ceux dont les actes ont «porté atteinte à l’islam”.

Tunisie: 100 personnes censurées sur Facebook

Sami Silli est la centième personne censurée sur le facebook tunisien.100 personnes sont 404 bachsiées, 100 personnes qu’on a voulu déconnecter des autres facebookers tunisiens. Certains ont eu le compte débloqué en ayant changé leur nom d’utilisateur (astuce qui permet de rendre le profil de nouveau accessible) […]

Censored

Comme pour des dizaines de blogs et de sites tunisiens et étrangers, ce blog a été fauché par la dernière vague de censure qui s’est abattue sur le net tunisien cette semaine. Il est désormais inaccessible pour les lecteurs de Tunisie, même s’il existe toujours des moyens de contourner le blocage : en rajoutant S à http ou WWW à l’adresse du site, en s’abonnant aux posts par mail ou par flux RSS, en le suivant sur Facebook, en utilisant un proxy, etc.

« Censuré pour censuré », désormais Nawaat bloque la police de l’internet

Qui presse “le bouton”, quelle administration et à partir de quels locaux sont exercés les blocages illégaux des sites internet en Tunisie ? Personne ne le sait ! Manifestement, depuis près de vingt ans, il s’agit de l’un des secrets les mieux gardés de Tunisie. Que cette censure soit exercée par un “fantôme hors la loi”, ne nous empêche pas de relever qu’il agit objectivement sous couvert du premier responsable du pays, c’est-à-dire le président de la République.

Tunisie : Ce n’est pas Ammar qui censure…

J’exprime ma vive solidarité envers le blogueur Tarek Kahlaoui nouveau membre du club des perturbateurs agréés par L’ATI (label de marque). Dans la censure de son blog, je ne vois rien d’arbitraire ni de gratuit contrairement à ce que certains pensent. Tarek est un intellectuel. Il était de fait dans le collimateur du régime. Il ne lui fallait pas plus qu’un petit pas de trop ( l’expression de sa solidarité envers les étudiants incarcérés) […]