ANGED 12

Valorisation des déchets : vers un nouveau départ ?

Chaque Tunisien vivant en milieu urbain produit environs 300 kg de déchets par an. Mais plus inquiétant : la Tunisie, à travers ses diverses industries, produit près de 7 millions de tonnes de déchets par an. La valorisation de ces déchets est actuellement négligeable, dû aux problèmes d’infrastructure, mais elle est surtout handicapée par l’absence d’un système de tri sélectif. Analyse.

Investigation into the landfill at Borj Chakir: Causes and effects of poor waste management

Eight kilometers south of Tunis is Borj Chakir, a town that has become infamous for a landfill that has had damaging effects on the surrounding environment and quality of life of locals. Over the years, a population of 50,000 -including the residents of El Attar/Borj Chakir, Jayara, and Sidi Hassine- has suffered from compromised health and sanitation as a consequence of the waste collection site that has contaminated air, water, and soil. Report on the landfill and stakeholders, the region and inhabitants of Borj Chakir.

La décharge de Borj Chakir : Corruption endémique et cadres institutionnels inadéquats

Après nos deux enquêtes sur les impacts sociaux puis environnementaux de la décharge de Borj Chakir, nous nous sommes rendu compte du blackout total autour des exploitants de ladite décharge. Depuis les tuteurs des chiffonniers, qui fonctionnent en cachette et qui sont protégés par les “barbéchas” au péril de leurs vies, en passant par les sociétés exploitantes et arrivant à l’Agence National de Gestions des Déchets (ANGED).

الجزء الثاني من تحقيق نواة حول مصبّ نفايات برج شاكير: الكارثة البيئيّة

في الجزء الأوّل من التحقيق الذّي أنجزته نواة حول مصبّ النفايات في برج شاكير، كنّا قد تناولنا المعاناة الصحيّة والاجتماعيّة لأهالي المنطقة. في هذا الجزء الثاني، سنحاول تقصّي الكارثة البيئيّة التي تتهدّد المنطقة وحجم التلوّث الذّي خرّب محيط برج شاكير. الآثار السلبية على البيئة في برج شاكر تبدو واضحة للعيان بدأ بالروائح الكريهة المنبعثة من تحلّل المواد العضويّة وترسّب عصارة النفايات، إضافة إلى إفساد الغطاء النباتي وتلوث المياه الجوفية في المنطقة.

الجزء الأوّل من تحقيق نواة حول مصبّ نفايات برج شاكير: وهم الحياة الكريمة خلف تلال النفايات

مأساة أهالي برج شاكير بدأت منذ أكثر من 15 سنة بسبب المعاناة الصحيّة للسكّان من مصبّ النفايات. هذه البلدة التي تبعد عن العاصمة 8 كيلومترات ويتجاوز عدد سكانها 000 50 نسمة (سكان العطّار، برج شاكر، الجيّارة وسيدي حسين) كانت وجهة نواة لترصد عن كثب مأساوية الوضع الصحيّ والبيئيّ في المنطقة.

Programme environnemental de 100 jours : Une vision populiste

Suite aux déclarations de monsieur Néjib Darouich, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable lors de la conférence de presse, tenue le Samedi 4 Avril 2015, à la Kasbah, nous avons lancé une consultation afin de transmettre les prodromes des environnementalistes de la société civile à propos des 5 priorités du ministre durant les 100 jours. Epluchons-les, point par point.

La décharge de Borj Chakir : un cataclysme écologique en cours

La première partie de notre enquête sur la décharge de Borj Chakir s’est penchée sur le dommage social engendré par ladite décharge et son impact sur les habitants des localités avoisinantes. Dans cette deuxième partie nous allons aborder le désastre environnemental. Les impacts néfastes sur l’environnement à Borj Chakir sautent aux yeux. Un impact olfactif en provenance des odeurs de la matière organique en décomposition et celles des lixiviats étant insalubres et désagréables, et, un impact visuel sur les sols corrompant la végétation et contaminant la nappe phréatique de la zone.

La décharge de Borj Chakir : Mirage de la « vie décente pour tous »

Borj Chakir, une localité située à 8 km de Tunis. Un village que nous avons connu à travers les médias par les cris de tribulation de ses habitants à cause de la décharge qui leur ruine la vie. Une population de 50 000 personnes (les résidents d’Al’Attar/Borj Chakir, Jayara et Sidi Hassine) galère des conditions précaires et odieuses. Voyage au cœur de ce terreau.

Environnement : Si les “Barbéchas” avaient un “statut”, ils sauveraient nos villes de l’insalubrité!

Alors que les institutions tardent à enclencher des solutions viables, les « barbéchas » (les chiffonniers) pourraient venir au secours de la salubrité de nos villes. En effet, si les barbéchas, ces marginaux qui fouinent dans les poubelles et récupèrent nos rebuts, entrent dans un système intégré, opérationnel et durable, ils pourraient améliorer la Gestion des Déchets Solides (GDS), aux niveaux local et national. C’est ce que propose la GIZ (la Coopération allemande au développement), dans le cadre de son projet Sweep net, réseau régional d’échange d’informations et d’expertises dans le secteur des déchets solides, dans les pays du Maghreb et du Machreq.

Tunisie : Et la révolution du développement durable, c’est pour quand ?

La notion de Développement Durable (DD) a été introduite en 1987 dans le rapport Brundtland par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations Unies. La définition donnée à l’expression indique que c’«est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».