Nécessaire, l’audit des recrutements et des opérations d’intégration réalisées au cours des douze dernières années n’est pas en train d’être mené tel qu’il aurait dû l’être, puisqu’il exclut de cette opération ceux effectués après le 25 juillet 2021. C’est-à-dire sous la présidence de Kais Saied. Ce qui constitue à tout le moins une violation du sacro-saint principe de l’égalité des Tunisiens devant la loi.
De la Tunisie au Pérou : Comment soigner l’informalité politique
Pour Neila Chaabane, doyenne de la Faculté des sciences Juridiques, Politiques et Sociales de Tunis, « la solution à l’informalité politique illégale et décriée passe par une plus grande transparence ». Mercedes Araoz, ancienne vice-présidente et premier ministre de la république du Pérou, insiste, elle sur la nécessité d’avoir des règles d’engagement et un contrôle, sans que celui-ci soit trop tatillon.
Purifier l’administration : une nouvelle étape dans la dérive du régime
Quel est le point commun entre la nomination d’un nouveau Chef du gouvernement et les remontrances adressées publiquement à la PDG de la télévision ? Ces deux évènements illustrent la nouvelle priorité de Kais Saied : « purifier » l’Administration. Si cette volonté de purge s’inscrit dans la logique de la consolidation du régime, sa mise en œuvre risque de brouiller les équilibres précaires au sein du pouvoir.
Le marché du pouvoir, fondement de l’Etat du non-droit en Tunisie
En Tunisie, dans un Etat où les autorités n’ont pas la compétence ou bien l’objectif d’œuvrer pour le bien public, dans un Etat dont la justice est gangrenée, à l’arrêt, où le non-droit est la règle, le citoyen ne peut faire valoir ses moindres droits qu’en usant d’un certain degré de pouvoir personnel, direct ou indirect. Le pouvoir peut s’acquérir de différentes manières. A mille kilomètres du pouvoir politique, il existe en Tunisie un système du pouvoir, ou des pouvoirs, extrêmement étendu, couvrant toutes les couches sociales et s’infiltrant dans tout type de métier ou d’activité.
I Watch, le ramadan et les portes fermées.
« Reviens demain ! », « X n’est pas là » ou encore « je sors dans 10 minute, je ne peux pas traiter ton dossier ». Autant de phrases que tous les Tunisiens-ennes ont pu entendre lors d’un passage dans une administration. Durant ramadan, le mythe dit que les fonctionnaires ne restent que quelques minutes dans leurs bureaux. Qu’en est-il ?
L’occupation illégale de l’espace public ou le banditisme banalisé
Le phénomène de l’occupation illégale de l’espace public ne cesse de gagner en ampleur en Tunisie. Les trottoirs, terrains publics et chaussées sont envahies par le biais de divers techniques : étalages anarchiques, barrières, bacs à fleurs, grosses pierres, présentoirs de nourriture, kiosques bâtis ou temporaires, meubles des cafés et restaurants, poubelles, stations de bus, etc.
Fonds Monétaire International/Tunisie : Rapport sur les réformes fiscales à mener (1re partie)
Dans les pas d’un précédent rapport remis à la Tunisie en 2005, dont les recommandations ont été suivies par Ben […]
Pour une administration neutre, efficace et au service du citoyen
Un phénomène de demande de révision des nominations dans l’administration consulaire et dans les hautes fonctions de l’état atteint ces derniers jours son apogée avec des pétitions nominatives et des demandes de limogeage sans aucun autre justificatif que l’appartenance partisane sélective.
Leak : Concours de recrutement scandaleux à la Banque centrale de Tunisie
Dans une Note d’information interne n°2013-11 (voir document ci-dessous) à l’attention des enfants des agents en activité et à la retraite, la Banque Centrale de Tunisie a annoncé un concours pour le recrutement de 18 agents de sécurité.
Ces injustices de la dictature qui n’ont pas été levées au ministère des Affaires étrangères
Au moment où les responsables politiques s’appliquent à chercher la meilleure recette en mesure d’assurer la poursuite de la transition vers la démocratie dans le pays, force est de constater que trop de boulets continuent à retarder cette évolution que tout patriote sincère souhaite pour la Tunisie.
Quand l’immunisation de la Révolution sert à politiser une Administration attachée à sa neutralité
De quoi s’agit-il? De cette agitation à laquelle on assiste dans le pays, et surtout à l’intérieur de nos administrations, au nom d’une soi-disant immunisation des acquis de la Révolution et qui n’est, au vrai, qu’une stratégie d’asphyxie lente et méthodique de l’Administration tunisienne dans ce qu’elle a de meilleur : son professionnalisme et sa neutralité politique.
Nominations dans le secteur public : 87% pour la Troïka dont 93% en faveur des partisans d’Ennahdha
Abdel Kader Labaoui, président de l’UTSPNA, a déclaré hier lors d’une conférence de presse qu’il y a une volonté réelle de domination sur la structure administrative en Tunisie dont les conséquences seront d’une grande nuisance sur le rendement de l’administration.
La face cachée de l’iceberg…et le « vrai Tunisien ».
Par Walid Amdouni* Flashback au 18 décembre 2010, nouvelle date référence dans l’histoire de la Tunisie, le jeune Mohamed Abou […]
Tunisie : Du sort des diplomates et de leur Département
Par Mondher Hadhiri Durant les 23 années qu’il a passées au pouvoir, le Président déchu n’a jamais porté dans son […]
Tunisie : Après l’inquiétude l’indignation
Après la joie du 14 janvier nous avons été partagés entre la satisfaction et l’inquiétude. Les motifs de satisfaction ne […]
Témoignage : Un cri poussé de l’intérieur du système, héritage du régime de Ben Ali
Ce récit est celui d’une fonctionnaire tunisienne (A.H) qui travaille dans un des Ministères actuels. Il dénonce les pratiques en […]
Censure en Tunisie : La réponse de M Ammar à ma “Lettre pour un député”
Il y deux jours, en ouvrant ma boite aux lettres, je suis tombé sur un courrier très particulier : Un courrier de la part du ministère tunisien des technologies de la communication ! A l’intérieur, une lettre émanant du “bureau des relations avec le citoyen” […]
Tunisie : Quand Ben Ali rompt la glace
Le président de la République exhorte ses ministres à prendre leurs responsabilités. Et se pose en défenseur de la démocratie, […]